19|| pain of love

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Désolé milles fois pour ce gros retard de post, appart un manque d'inspiration je n'ai aucune excuses, d'autant plus qu'on a atteint les 4K, merci !!

Je me remue doucement quand je sens que Bill commence à se réveiller aussi. On émerge tous les deux de notre rêve, et je me pince presque pour être sûre que je ne suis pas en train de rêver moi-même. Tout à coup, le salon qu'on squatte depuis hier soir semble moins notre petit coin secret et plus... réel. J'attrape mon oreiller, espérant qu'il me cachera de tout ça, mais c'est comme si mon cœur tambourinait à travers la pièce.

Et puis, tout à coup, la porte s'ouvre et ma mère entre avec des plateaux de petit déjeuner. Oups. On doit sûrement avoir l'air d'un couple de criminels pris en flagrant délit, enfin, je suppose que c'est à peu près l'impression que je dois avoir. Mon visage vire au rouge, et je me redresse précipitamment, presque en envoyant l'oreiller à la volée.

Je jette un coup d'œil à Bill, qui semble aussi gêné que moi. La dernière chose que je veux, c'est que ma mère et mon père aient des idées folles, surtout avec le choc de nous avoir trouvés là tous les deux. On ressemble probablement à des cerfs pris dans les phares d'une voiture.

Pourtant, au lieu de s'énerver ou de nous sermonner, mes parents... se mettent à rire. Comme si c'était la chose la plus hilarante qu'ils aient jamais vue. Je les regarde, à moitié incrédule et à moitié reconnaissante que leur réaction ne soit pas pire que ça. Ma mère, les yeux pétillants, s'exclame : "

—Eh bien, eh bien, les amoureux ont eu une soirée bien romantique, n'est-ce pas ?"

Je crois que j'aurais préféré me fondre dans le plancher plutôt que d'entendre ça, mais en même temps, leurs sourires complices apaisent un peu la panique qui s'était emparée de moi. Mon père, en me faisant un clin d'œil, dit :

—"C'est normal à votre âge, les jeunes."

Je lance un regard rapide à Bill, et il me regarde aussi, un mélange d'embarras et de soulagement dans ses yeux. C'est peut-être bizarre et inattendu, mais au moins, on ne va pas se faire engueuler comme des enfants pris en train de voler des bonbons.

Finalement, on partage un petit déjeuner dans le jardin, entourés par les rayons dorés du soleil matinal. Même si je ne suis pas complètement à l'aise, l'atmosphère détendue créée par mes parents m'aide à me sentir mieux. En les écoutant raconter des anecdotes de leur jeunesse, je réalise que même les adultes ont leurs moments de folie et de romance.

Tandis que Bill et moi échangeons des regards furtifs et des sourires complices, je commence à réaliser que peut-être, tout cela n'est pas si embarrassant que ça. Mon père fixe Bill et lui dit :

"— Bill, tu peux fumer.

— Oh, merci John."

Aussitôt il sort son paquet de son pantalon, en retire une. Mon père le fixe et, incrédule, il lui taxe une cigarette. Maman me regarde avec émotions, elle-même sachant que papa aurait plus été le genre à faire de grands discours sur les hommes de la vie de sa fille qui fume. Papa s'en fiche en vrai de mes amis qui fume, mais pour les petits copains il préfère moins. C'est pas strict, car une fois devant le fait accompli il ne dit rien, il est plutôt protecteur.

"— Vous savez ce que vous allez faire aujourd'hui ?

— Non, Bill t'as un truc de prévu avec Tom ?

— Euh oui, oui avec notre tante elle voulait nous voir.

— Ah, d'accord bon pas grave.

— Désolé, elle est du genre vraiment tradition avant noël. "

Pain of love- Bill KaulitzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant