Pain of love- Bill Kaulitz

12|| pain of love

Allez, je me lance et j'écris du point de vue de Bill !
J'espère qu'on verra le changement d'un point de vue d'Alex à celui de Bill

*
Alors que je dors paisiblement et profondément dans ce lit, je sens de l'agitation. Alex qui est dos à moi se secoue et s'agite en lâchant des cris de protestation à peine audible mais assez quand on est collé contre elle. Je décide au départ de ne pas trop y prêter attention puisque cela peut-être un mini cauchemar.

Mais au fur et à mesure ça s'intensifie. Elle commence à se couvrir avec le drap, à transpirer et même à être horrifiée de ce qu'elle doit voir. Et si les expériences avec mes rêves sont justes, ce n'est pas juste un cauchemar où un monstre vient vous tirer les pieds, mais bien un moment qui lui est réellement arrivé.
Voyant qu'il devient trop violent, la faisant limite gémir de peur, je lui prends le bras et la réveille. Aussitôt elle se retrouve assise, à respirer à une force qui l'a ferait se briser si elle continue comme ça. Elle a les yeux qui montre sa peur, elle serre de ses fines mains la couverture d'une poigne. Je décide alors de lui prendre encore la main et de lui parler doucement :

— Alex tout va bien, tu es dans le tour bus. C'est fini.

Je vois qu'elle est bouillant presque, alors je me lève pour lui ouvrir la fenêtre bien qu'elle semble trop ailleurs pour sentir l'air passer. Je lui tient toujours la main et sans que je m'y attende, elle se jette dans mes bras.

Un peu perdu je l'avoue. Je dois attendre quelques secondes avant de resserrer mes bras autour d'elle. Un truc se passe en moi, comme si ça me calmait à moi aussi en quelque sorte. Je ressens son poids et je crois que ça me fait réaliser. J'assimile mieux tout ce qu'elle m'a confiée et auxquelles j'ai répondu par une invitation à aller dormir. Je me sens tellement bête que je continue de la serrer contre moi.

Maintenant que ça fait un petit moment qu'elle est là, je baisse ma tête vers pour voir comment elle se sent. Son corps ne bouge pas beaucoup et au vu de sa respiration, elle dort profondément. Alors je m'allonge en faisant attention à ne pas la réveiller. Son odeur de vanille en plein milieu de la nuit me fait sourire et je m'endors, Alex blottie contre moi sur mon torse.

Point de vue d'Alex

Désormais ça fait cinq minutes que moi et Jeanne sommes dans le McDonald de la station de repos. Nous avons eu le temps d'appeler nos parents, de commander un café puis un donuts ainsi que de se charger nos ordinateurs et commencer quelques devoirs.

— Alex, il faut que je te dise ce que Gustav m'a demandé de venir le vingt-cinq décembre avec lui dans sa famille. J'ai très peur, on offre quoi à ses beaux parents ?

Je sautille et je commence à me lancer dans une longue liste de cadeaux.

— Bon, pour sa maman je dirais tu peux offrir un beau bijou ou bien une belle paire d'escarpin avec l'aide de Gustav et son père si tu me dis qu'il est fan de voiture, un beau modèle maquette.

— Pas faux. D'ailleurs toi aussi il va falloir prévoir la profusion de cadeaux !!

Je la regarde dubitative et comprends ensuite.

—ahah, c'est pas parce qu'on a dormi un coup ensemble par votre faute et que je suis amie avec Tom qu'on va faire noël ensemble.

— Je ne plaisante pas, Tom me l'a dit discrètement. Et comme je suis ton espion je te le dis en avance. Les parents des jumeaux et les tiens sont beaucoup en contact car n'étant pas toujours là, ils ont appréciés que les tiens les aient menés au concert par exemple, que vous soyez là. Du coup vous allez passer le vingt-quatre ensemble !