Pain of love- Bill Kaulitz

10|| pain of love

Hello !
J'adore écrire ces chapitres où ils sont tous dans le même lieu, pendant un moment ( surtout deux personnes ;))

Depuis l'annonce de notre nuit qu'on allait partager Bill et moi, tout le monde fais des allusions. Pourtant, c'est bien eux qui m'ont tendus la perche. J'avoue qu'en plus je réponds vite et Bill lui souffle ou quitte la pièce. Alors voyant que l'on est pas forcément heureux d'être assimilés ensemble sur une blague, ils arrêtent.

Mais en même temps le voir réagir comme ça me donne une certaine colère. C'est vrai quoi je ne suis pas non plus horrible ou hystérique pour qu'on ne veuille lors que ça devrait être simple en somme. Mais non, il faut toujours que tout soit compliqué.

Jeanne et moi sommes sur la banquette à regarder les programmes télévisés tous autant nuls les uns que les autres. Nous jugeons les candidats des émissions de télé-réalité aussi nuls que ce qu'elles sont hilarantes.

— Tu te rends compte combien ils sont payés ?

Ma copine ouvre grand les yeux et partage mon étonnement. De sa main droite elle me lance depuis la banquette où elle est face à moi un paquet de gâteaux. Forcément je l'entame volontiers. En plus les gars sont allés chercher à manger à l'arrêt où nous stationnons.

Bill entre le premier avec un sac rempli d'affaires pour le car, Tom arrive avec un nombre de jeux de sociétés incalculables qui dépasse le stock d'un magasin pour enfant et les deux autres garçons semblent laisser le soin aux jumeau de porter les courses. Gustav s'avance et embrasse sa petite amie en lui donnant la tablette de chocolat spécialement pour elle.

Je les découvre ensemble depuis seulement quelques heures désormais mais c'est assez pour voir l'amour qu'ils se portent. Gustav est un gars très bien qui mérite d'être heureux, maissanne est très attachante au delà de sa beauté digne d'un mannequin.

Moi je me contente d'attendre qu'ils veuillent bien déballer les paquets. C'est ce qu'ils font en se tenant fièrement face à nous.

— Nous avons prit des pop corns, des pancakes, du papier toilette et beaucoup de soda.

La présentation dure bien cinq minutes et à la fin Tom me lance un paquet de gâteaux italiens qui sont mes préférés. Il me fait un clin d'œil et je me sens obligée de me lever pour embrasser sa joue. Le geste paraît moindre mais de savoir qu'il a eu une petite pensée pour moi égaye ma journée assez dure. Je sautille comme une enfant sous le rire des garçons.

— D'après Brauni on va arriver en France ce soir, si ça vous dit on s'arrête à une station et on jouera tous ensemble. S'exclame Tom en tapant des mains

Face à un tel engouement nous ne refusons pas. Je récupère mon cadeau et fais signe à mes amis que je vais dans ma chambre. Après tout elle est immense et mérite bien d'être amortie. Dieu seul sait quand je revivrais dans une aussi grande chambre d'un tour bus. Et que je profites de ma solitude dans ce lit.

Mais sincèrement je ne crois pas trop à la présence de Bill dans le lit ce soir. Je m'en moque complet mais je paris ce que vous voulez qu'il va entrer, attendre les premiers ronflements et va sortir pour revenir à sa couchette. Et le matin il prétextera une excuse bidon à laquelle je n'aurais pas la force de contredire.

Je m'étales sur mon lit en attrapant d'une main mon bien et de l'autre mon ordinateur. Je tapote sur le clavier et ouvre Skype pour appeler mes parents.