Pain of love- Bill Kaulitz

9|| pain of love

Profitez du chapitre, merci encore, 1K on l'a fait !!
Question qui me trotte grave dans la tête, vous imaginez comment la fin de cette histoire ?
( on en est loin mais pour voir comment vous imaginez)
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L'ultime sonnerie retentit, ça y est nous pouvons partir en vacances d'automne. Personne cette heure ci ne traîne plus dans les couloirs. On rassemble nos affaires sur la table avant de les rentrer dans nos sacs et enfin sortir des salles. Je ressens un soulagement, entre mes options et les cours on ne peut pas dire qu'ils m'ont épargnés niveau devoirs et contenus. J'ai dû revoir toute ma façon d'apprendre ne serait-ce que l'histoire. Dieu merci Tom et Frane sont là pour se partager dans le job « assistant rattrapage pour Alex ».

D'ailleurs, Tom et moi nous nous sommes considérablement rapprochés. Depuis notre discussion, il n'a plus le même regard sur moi et réciproquement. Je reçois souvent en plein milieu des cours ou du repas le soir un petit message de sa part. Ou même à pousser plus loin, on se met à nos fenêtres et on se dit bonne nuit. Il est très expressif et on est assez collés tout les deux.

De même pour Frane. Quelques jours après que j'ai longuement parlé au frère Kaulitz, je ne pouvais pas faire de même avec ma première amie. On est parti s'installer dans un café et je lui ai tout raconté. Elle a été très touchée, honorée et on a passés l'après midi dans cet endroit à sortir toutes les confidences qui se doivent d'être dites pour que notre amitié commence à se renforcer.

Bill reste malheureusement un caméléon pour moi. Il reste dans leur chambre quand je viens, ne prends pas la peine de me dire bonjour le matin et sur le chemin du retour il ne fait que répondre à son frère. Mais je crois que je ne dois pas y prêter attention, enfin j'en sais rien. Mais pour autant, on va être dans une proximité forcée.

Car me voilà, enfin prête à partir quelques jours pour suivre les garçons dans le sud de la France. Ils vont faire quelques concerts durant les vacances en éparpillées, afin de tenir leur scolarité comme ils le peuvent. Et honnêtement ils sont époustouflant. J'ai fais réciter à Tom son cours d'histoire et il me l'a sorti d'une traite alors que trois heures avant il posait pour un magasine de musique pour ados.

D'ailleurs, ma présence selon leur manager est d'ordre de les tenir. C'est à dire leur éviter une vie où ils oublient qu'ils ont un examen en fin d'année et que me voir réviser peut les obliger à faire de même.

Bref, c'est tout cela à quoi je pense depuis le début de mon trajet en bus jusqu'à chez moi. Aujourd'hui ils ont tous séchés pour préparer leur valise, mais moi ayant eu mon dernier cours d'art où je devais présenter une œuvre, c'était hors de question. Et puis cette prof me pousse à faire pas mal de chose alors j'ai appréciée passer une heure tranquille plutôt qu'en appel avec une équipe d'angoissées qui me ferait vivre leur fermeture de valise.

«  Arrêt *** veuillez descendre, merci de votre présence » annonce la petite voix dans tout le bus.

Je saisis mon sac à dos— qui aujourd'hui était bien plus pratique qu'un sac à main— et ne reste pas moins d'une seconde à l'intérieur du transport. Je traverse expressément et jettes littéralement mes affaires dans les escaliers avant de rejoindre mes parents aussi rapide que moi dans la cuisine. Maman me serre dans ses bras, papa embrasse mon crâne en même temps qu'il met mes pâtes dans l'assiette.

— Alors, hâte la France ?

— Oui, ça va être génial ! Tom m'a dit que leur coiffeuse connaît quelques endroits et qu'elle nous mènerait. Puis la maison on ne nous l'a pas montré mais apparemment il y aura assez de pièces pour qu'on révise. Enfin, c'est ce que croit Brauni et les parents des frères.