Pain of love- Bill Kaulitz

16|| pain of love

Révélations de la part de Tom ? Ou mauvaise foi ?

*

Tom retire sa casquette et ricane légèrement de mes excuses qui prennent un air dramatique.

— Alex, si je me suis énervé c'est parce que... putin pourquoi c'est si compliqué à dire ?

Je crois que je comprends où il veut venir et tout remonte dans ma tête. Pour autant je n'esquisse aucun sourire mais attend plutôt qu'il me le dise de lui même. Je me replace dans le transat et il semble fin prêt à le dire :

— Bah voilà ta pote me laisse pas indifférent. Vraiment pas dans la façon que tu crois. Elle est mature, elle donne pas envie de coucher avec comme un attardé et partir le matin. Non, elle donne envie de partir partout avec elle , de la faire rire et de la contempler. Elle est drôle, intelligente et ne calcule même plus mon statut d'artiste. Jamais elle ne se laisse marcher dessus. Et dieu que j'aime ça, pas celle qui, parce que c'est moi, se mette à faire la moindre tâche ingrate.

Je l'écoute et franchement, c'est beau à voir. Je n'ai pas le même visage face à moi que celui du tom qui commandait des bières qu'il connaissait très bien, en demandant des conseils aux serveuses pour les faire rire lorsqu'elles se trompaient. Je commence à crier de joie, mais il m'en empêche en posant sa main sur ma bouche.

— Chut, personne n'est au courant !

Je fais mine que je boucle ma bouche et il me remercie. Je me lèves et l'enlace :

— Je t'adore Tom mais si tu lui fais du mal je t'assure tu finis sur le palmier pendu par les pieds.

— Promis sergent Skyler ! Dit-il en tapant amicalement mon dos durant notre câlin

[...]

Tous affalés sur le canapé avec notre plat de pâtes, nous attendons patiemment un coup de fil de la part de Frane. Ça fait dix bonnes minutes qu'elle est partie et je n'ai aucunes nouvelles. Alors je me lèves pour aller à la cuisine. Je dépose mon plat dans le lave-vaisselle et me dirige vers la prise à côté du comptoir. Je compose son numéro et attends. Au bout de trois sonneries, elle décroche enfin. Mais sa voix ne me plaît pas du tout : éraillée, lourde et en même temps si vide.

— Frane tout va bien ? Il t'as fait du mal ?

— Il n'est pas venu... il a trouvé une autre fille pendant l'aprem et du coup son ami est venu m'informer qu'il l'a mène à la place de moi.

Après avoir tout dit dans une longue tirade elle éclate en sanglots. Je peux la comprendre, même si elle ne le connaissait pas ça fout un gros coup à l'égo.

— Surtout tu ne bouge pas et j'arrive d'accord ?

Je raccroche et débranche mon téléphone. Je fais un passage par la dépendance accolé à la maison où se trouve les gardes du corps. Brauni qui nous connaît désormais. Il est déçu pour la rousse. Il enfile un truc et nous partons dans dix secondes. Je décide de quand même faire un tour par le salon pour les tenir informé. Je m'installe en plein milieu sur le tapis.

— Bon, on va aller chercher, Brauni et moi, Frane. Son pauvre gars n'est pas venu parce qu'il a trouvé quelqu'un d'autre à mener ce soir.