꧁ « Pᥣᥱᥲsᥱ doᥒ't bᥱ ιᥒ ᥣovᥱ ᥕιth somᥱoᥒᥱ ᥱᥣsᥱ » ꧂
2 meilleurs amis qui se retrouvent 4 ans plus tard. L'un est joueur au FCBarcelone, l'autre vient d'être acceptée dans l'équipe féminine de ce même club.
Que ce passe-t-il si les sentiments qu'ils...
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| • Pedro Gonzalez • | Âge : 12 ans
« Hᥱrᥱ's ᥲ toᥲst to mყ rᥱᥲᥣ frιᥱᥒds » - Taylor Swift - This is why we can't have nice things. « Voici un toast à mes vrais amis »
- Pedro : Dépêche toi Eve' ! criai-je en voyant la brune sortir de chez elle. On a 3 minutes pour arriver à l'arrêt bus. Grouille, aller !
Une année s'était écoulée depuis que je partageais le trajet quotidien, matin et soir, avec la blonde à mes côtés. Ces moments furtifs étaient les nôtres, des parenthèses chuchotées avant que chaque instant ne soit submergé par nos groupes d'amis respectifs.
Evelyn, elle, semblait toujours flirter avec la limite du temps. Comme ce matin-là, où seulement trois minutes nous séparaient de l'arrêt de bus, perché au bout de notre rue. Ces trois minutes, une corde raide suspendue au-dessus du gouffre du retard, menaçaient de déclencher une leçon magistrale de la part de nos parents, ponctuée de leçons de morale.
- Evelyn : J'ai une pointe de côté ! s'exclame-t-elle.
Le coin de mes lèvres s'éleva en un sourire taquin, mes yeux plongeant dans les siens.
- Pedro : Je croyais que tu jouais au foot ? lui demandai-je pour la taquiner.
- Evelyn : Je te hais ! Mince Pedro y'a le bus !
Notre pas s'accéléra, nos pieds martelant le pavé pour déjouer le sort. Nous parvînmes à l'arrêt de bus juste à temps, nous affalant sur les premiers sièges disponibles, assoiffés d'oxygène.
- Pedro : Va falloir que tu avances de nouveau ton réveil, sinon on va finir par réellement arriver en retard.
- Evelyn : Je sais...mais je veux dormir moi ! dit-elle désespérée.
Le trajet se déroula sans encombre, la conversation dérivant vers les exploits du week-end. Mon récit tissa un fil entre nous, une toile de complicité à travers laquelle nos voix se croisaient.
Les souvenirs du match de foot me revinrent, laissant un frisson se glisser le long de mon échine. Après le match, frigorifié jusqu'à l'os, je m'étais empressé de me plonger dans un bain brûlant, luttant contre le froid qui m'avait tenaillé pendant les quatre-vingt-dix minutes du jeu.
- Pedro : Tu fais quoi ce week-end? ma voix brisa le silence, guidant la conversation vers l'inconnu des jours à venir.
- Evelyn : Samedi, je passe la journée et la soirée chez Mélissa. Et dimanche, j'ai mon match.
- Pedro : Tes parents viendront te voir ?
- Evelyn : Je suppose, mais je ne suis pas certaine, dit-elle en haussant ses épaules en l'air.
