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| • Pedro Gonzalez • | Âge : 21 ans

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| • Pedro Gonzalez • |
Âge : 21 ans.

« Thᥲt's thᥱ kιᥒdᥲ hᥱᥲrtbrᥱᥲk tιmᥱ ᥴoᥙᥣd ᥒᥱvᥱr mᥱᥒd » - Taylor swift - Cornelia street.
« Ça c'est le type de chagrin que le temps ne pourrait jamais guérir »

Dans l'antichambre oppressante de l'incertitude médicale, mes pensées tourbillonnent, tissant des fils d'inquiétude autour de mon esprit. La scène se déroule comme dans ces drames cinématographiques, où les protagonistes attendent, impuissants, que l'être cher subisse son calvaire dans l'obscurité d'une salle d'opération.

Aujourd'hui, je suis devenu le protagoniste de ce cauchemar, assis dans cette salle d'attente maudite, partageant le fardeau de ceux que je méprisais jadis. La fille que j'aime, Evelyn, lutte contre une maladie insidieuse, et l'angoisse m'étreint de toutes parts.

L'annonce de sa condition m'a frappé tel un coup de tonnerre, ébranlant les fondements de ma conviction. Mon cœur, autrefois stable, menace de céder sous le poids de cette réalité implacable. Mes pensées vacillent entre la croyance en ma préparation mentale et la brutalité des résultats qui révèlent mon aveuglement volontaire.

Ainsi, je me tiens là, attendant anxieusement le retour d'Evelyn de son rendez-vous médical récent. Des tests ont été refaits, une tentative désespérée de mesurer le temps qui nous reste avant que la maladie ne l'emporte. Le choc nous a tous frappés en apprenant la rareté de ce cancer chez les jeunes, révélant la cruauté du destin qui s'acharne sur elle.

Mon esprit, en proie à un tourbillon d'émotions, cherche en vain des réponses à des questions sans solutions. Les nuits sont des épreuves, empreintes de la peur omniprésente de la perte imminente. Je me tiens prêt à sacrifier chaque instant, chaque souffle, à ses côtés pour profiter du temps qui s'effiloche.

Dans un soupir profond, je passe la main dans mes cheveux en quête de réconfort. À cet instant, Evelyn apparaît, son visage portant les stigmates de nouvelles difficiles. Ma hâte de réconforter est brusquement interrompue par ses mots chargés d'émotion.

- Evelyn : Je veux sortir... s'il te plaît, emmène-moi loin d'ici...implore-t-elle au bord des larmes.

Sans réfléchir, je saisis sa main, nous échappant à l'étau de l'hôpital. Sur le chemin, ses larmes dévalent ses joues, et la scène me transperce le cœur. Nous nous arrêtons, et je l'enlace, offrant un réconfort silencieux.

- Pedro : Veux-tu que je t'emmène quelque part? lui demandai-je d'une voix douce.

- Evelyn : À la plage, s'il te plaît.

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