꧁ « Pᥣᥱᥲsᥱ doᥒ't bᥱ ιᥒ ᥣovᥱ ᥕιth somᥱoᥒᥱ ᥱᥣsᥱ » ꧂
2 meilleurs amis qui se retrouvent 4 ans plus tard. L'un est joueur au FCBarcelone, l'autre vient d'être acceptée dans l'équipe féminine de ce même club.
Que ce passe-t-il si les sentiments qu'ils...
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| • Evelyn Brown • | Âge : 17 ans.
« Bᥙt ᥒoᥕ mყ ᥱყᥱs ᥣᥱᥲk ᥲᥴιd rᥲιᥒ oᥒ thᥱ ριᥣᥣoᥕ ᥕhᥱrᥱ ყoᥙ ᥙsᥱd to ᥣᥲყ ყoᥙr hᥱᥲd » - Taylor Swift - Happiness. « Mais maintenant une pluie acide coule de mes yeux sur l'oreiller où tu mettais ta tête »
La solitude, telle une implacable force destructrice, laisse dans son sillage un champ de ruines émotionnelles. Quand elle s'installe, c'est pour nous infliger une souffrance indescriptible. Elle a fait des ravages dans ma vie, me causant d'innombrables douleurs depuis son apparition. J'ai volontairement coupé tous les liens sociaux que j'avais en commun avec la personne qui l'a déclenchée, ce qui signifie que mes amis sont désormais rares. Mes interactions avec autrui m'attirent de moins en moins, comme si j'avais perdu tout intérêt pour la compagnie des autres. Pourtant, ce retrait social me donne le sentiment d'être abandonné par mes propres amis.
Ils me voient progressivement m'éloigner de tout le monde, sans réellement comprendre les raisons de mon comportement. À présent, je me sens incomprise. Je commets des erreurs sans m'en rendre compte, tandis que les autres préfèrent me critiquer au lieu de chercher à comprendre les motivations qui guident mes actions.
Je me sens profondément seule, et la seule personne à blâmer pour cette situation, c'est moi-même.
Peut-être aussi lui... Il a cessé de répondre à mes messages il y a maintenant deux longs mois, et je n'ai jamais éprouvé une telle solitude. Il était toujours celui à qui je confiais mes tourments, mes secrets, mes peurs et mes doutes. Cependant, désormais, je me retrouve sans personne à qui parler. Il m'a abandonnée, tout comme l'avaient fait ceux qui l'ont précédé.
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J'étais là, physiquement présente mais moralement absente. Mes parents s'entretenaient avec leurs invités, des collègues de travail de ma mère pour être plus précis. Deux familles étaient réunies, et il se trouve que l'une d'entre elles avait un fils de mon âge. Ni lui ni moi n'entamions la moindre conversation. Il était plongé dans son téléphone, et étrangement, cela me convenait parfaitement. En vérité, je n'avais pas l'intention d'être sociable ce soir, ni même à aucun autre moment, pour être honnête.
C'est alors qu'une voix maternelle interrompit mes pensées.
- Alba : Tien Evelyn monte dans ta chambre avec Carlos, me dit ma mère, me ramenant à la réalité.
- Evelyn : Est-ce vraiment nécessaire ?, demandai-je en soupirant.
- Alba : Oui, cela ne vous fera pas de mal de faire connaissance ou quelque chose du genre.
Un soupir de ma part fut suivi de ma montée vers ma chambre, et Carlos m'emboîta le pas. Une fois à l'intérieur de ma chambre, je m'assis sur mon lit, sortant machinalement mon téléphone de la poche de mon pantalon.
