Chapitre 37 : Un rendez-vous particulier !

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Aujourd'hui, le ciel était bleu, le soleil tapait fort et le vent était frais. Ce sont les journées comme ça que je préférais. Je courais dans la ville pour atteindre ma destination, en chemin, j'aperçus Shoto, il était déjà arrivé à notre point de rendez-vous. On se salua puis on fit la route ensemble jusqu'à l'hôpital. On échangeait sur l'examen et sur le voyage, arrivé devant l'hôpital, on entra puis on se rendit vers la chambre Madame Todoroki tout en prenant soin d'écrire l'heure de notre visite et nos nom à l'accueil.

En entrant Madame Todoroki eu l'air ravie de me voir. Je la serrai dans mes bras, elle hésita un instant avant de me le rendre. Elle était radieuse et son sourire était chaleureux. Je me sentais à l'aise, on prit des chaises pour s'installer en face d'elle. On commença notre discussion, cette fois Shoto n'était pas exclue. On lui raconta comment c'était passer notre examen, comment on l'avait vécu, les préparatifs pour le camp d'été, etc.

J'adorais ces moments où on discutait sans se prendre la tête, où on se détend avec les gens qu'on aime. Avec une bonne ambiance, pour moi, ce sont les moments les plus précieux de la vie. Je souhaitais que ce moment puisse durer éternellement. Puis soudainement, alors que je parlais à Shoto d'un truc ; Madame Todoroki s'était mise à pleurer. On fut sous le choc.

        - Maman. Pourquoi tu pleures ? Demanda Shoto abasourdi.

        - Est-ce que c'est à cause de moi ?! J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?! Je suis désolé !

        - Nan, ce n'est pas ta faute. Ce n'est rien... C'est juste que je suis tellement heureuse en ce moment. Et en vous regardant discuter tous les deux... Ça peut paraître idiot, mais ça me rend heureuse.

Elle s'essuya les larmes et souriait en même temps. Son sourire était tellement beau et réconfortant à voir.

       - Moi aussi, je suis heureuse de vous voir discuter tous les deux ! Je ne sais pas si je peux le dire, mais après tout ce que vous avez traverser, je suis tellement heureuse que vous ayez eu la force d'avancer. En tant qu'ami, rien ne pourrait me rendre plus heureuse !

       - Merci Irumi du fond du cœur.

Je lui fis un énorme sourire.

       - Je peux te poser une question ?

       - Oui, bien sûr !

       - Est-ce que tu voudrais bien... Épouser mon fils.

Cette question m'avait tellement surprise que je ne su pas quoi répondre.

       - Maman ! Arrête de dire n'importe quoi !

       - Je serai rassuré si Irumi reste à tes côtés. Et je serai ravie de t'accueillir dans notre famille en tant que ma belle-fille.

       - Maman s'il te plaît...

Je ria au éclat, le fait que la mère de Shoto me proposait d'épouser son fils était à mourir de rire. Je refusa très poliment.

       - Oh, c'est dommage, mais sache que si un jour tu aurais envie d'épouser mon fils, je serai d'accord.

       - D'accord Madame, c'est toujours bon à savoir !

Shoto avait l'air dépité, j'avais envie de rire à nouveau, mais je me retint. On continua la discussion, on ne vit pas l'heure passer et le soleil se couchait déjà. On devait rentrer à mon grand regret. J'embrassa une dernière fois Madame Todoroki et on parti avec Shoto.

On prit le métro pour rentrer, sans m'en rendre compte, je m'étais endormi. Il me réveilla à notre station, on faisait un bout de chemin ensemble.

       - C'était trop bien aujourd'hui. Je me suis trop amusé.

       - Moi aussi, enfin mise à par le fait que ma mère t'es demandé de m'épouser.

       - Ah oui ! C'était trop drôle !

       - Si tu le dis.
      
      - Les autres sont parti faire du shopping, je me demande si ça c'est bien passé.

       - Tu n'auras qu'à leur demander après.

       - OH, MAIS JE VIENS D'AVOIR UNE IDÉE !

       - À t'entendre, on dirait que c'est l'idée du siècle.

       - Comme toi et moi, on n'a pas pu faire du shopping pour le camp d'été. Ça te dirait qu'on y aille demain ?!

       - Nan je suis pas sûr que...

       - Super alors à demain ! Je vais par là !

       - Attends !

Je courus vers chez moi, arriver chez moi, je pris un bain, m'habilla et alla dîner. Après, je pris des nouvelles de mes amis pour savoir comment c'était passer la sortie shopping. Ils me racontèrent plein d'anecdotes drôle et m'envoyèrent des photos de ce qu'ils avaient acheté. Je tomba de fatigue et je m'endormis rapidement.

        - Hé toi !

Je sursauta, et en tomba de mon lit. Alan avait violemment ouvert la porte de ma chambre, il l'air, mais pas autant que moi actuellement.

        - Qu'est-ce que tu fous ! Imbécile !

        - Où est-ce que t'étais passé ?! Pourquoi t'es parti sans moi ?!

        - J'avais un rendez-vous avec un pote ! Et de toute façon qu'est-ce que ça peut te faire ?!

         - Pourquoi tu ne m'as pas invité ?!

         - Mais parce que je ne pouvais pas et de toute façon t'aurais pas voulu !

         - Qu'est-ce que t'en sais, j'aurais pu dire oui !

         - Mais parce que je te connais ! Quand il y a une autre personne que moi, tu deviens froid et distant !

         - Ouai bon. Et comment ça, tu ne pouvais pas m'inviter, t'étais en date ?!

        - Quoi ?! Mais nan ! On est allé voir sa mère à l'hôpital !

    Il resta perplexe.

        - Si tu veux je te raconterai tout plus en détail demain ! Mais en attendant... FOUS LE CAMP ET LAISSE MOI DORMIR !

        - D'abord invite moi.

        - OK tu veux venir demain avec nous faire du shopping ? Demandais-je exaspéré.

       - Non.

       - DÉGAGE DE LÀ !

Il dirigea vers la porte, sorti et referma la porte, mais il l'entrouvrit juste après pour me dire : en même temps vu ta gueule et ton caractère de cochon, c'est pas demain qu'un garçon s'intéressera à toi. Je jeta un coussin sur la porte. Je l'adore, mais il y avait des fois où je le détestais vraiment beaucoup.

À SUIVRE...
       
   
      
       

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