Chapitre 44 : Un dur entraînement !

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On atterissa devant l'auberge. Les autres n'étaient pas encore arrivé. On les attendait au pas de la porte, ils arrivèrent 30 minutes après.

        - Ah Bah enfin vous voilà, vous en avez mis du temps !

       - C'est sûr que quand on a le pouvoir de voler, c'est plus rapide. Disait Ojiro.

       - Ouai en plus t'aurait pu venir nous aider, traîtresse ! Pendant que toi t'étais en train de te prélasser, nous, on risquait notre peau ! Disait Denki.

       - Quoi ? mais les monstres étaient facile à éliminer pourtant. Je croyais que vous y arriveriez sans problème.

       - C'est vraiment un monstre ! Rajouta Denki.

Pendant que les autres s'installèrent dans le dortoir, moi, j'en profita pour m'installer dans la salle à manger. Il y avait toute sorte de bon petit plat, je pris quelques bouchers en douce. C'était délicieux. Shoto et Izuku, c'était tous les deux assis à côté de moi. Il y avait aussi, Ida, Tsuyu et Uraraka assis en face. On se goinfra tous comme des affamé, je chipa aussi de la nourriture dans les assiettes des autres. L'ambiance était vraiment bonne et agréable.

Le lendemain, on se leva à l'aube pour notre entraînement, ça ne me dérangeait pas, au contraire par contre pour certains ; ça n'avait pas l'air facile. Mr.Aizawa nous fessa un petit discours matinal, une fois fini, il me lança une balle. C'était la même que lors du test d'aptitude, je devais la lancer le plus loin possible. Je ferma les yeux pour me concentrer, je fis tourner la balle à pleine vitesse autour de moi, une fois sa vitesse maximale atteinte, je la relâcha dans les airs. Mr.Aizawa me montra mon score de 1998,9 mètres alors qu'avant, j'avais fait 1990,8 mètres, ce score était minable. Mr.Aizawa nous avait expliqué que nos alter avaient peu évolué en termes de puissance, le but de camp était d'y remédier. Il nous avertissait que notre entraînement allait être "pire que l'enfer". Ça ne me faisait pas peur, j'en avais vu d'autres.

Chacun poursuivit son propre entraînement, moi j'étais plus à l'écart des autres comme mon entraînement nécessitait plus d'espace. Je m'asseya en tailleur, je ferma les yeux et je me concentra. Avec mon alter j'étendis une zone dans laquelle je pouvais tout savoir, la taille, le poids, le nombre d'insectes etcn...de tout ce qui se trouvait dans cette zone, rien ne m'échappait même pas un battement d'aile. Dans cette zone, je pouvais faire bouger ce qui s'y trouvait à ma guise. Mon but était d'agrandir cette zone, ma zone était étendue de 5 mètres. Je l'agrandissais doucement, mais sûrement. Centimètres par Centimètres, plus je l'agrandissait et plus il était difficile de garder le contrôle. Je m'arrêta à dix mètres cette zone était très imparfaite, les informations dans celle-ci n'étaient pas claires et très brouillon, mais j'essayais de garder la zone aussi longtemps que possible, c'était très dur. Quand elle se brisa, je recommença encore et encore.

À la fin de la journée, j'étais complètement épuisé mentalement, je pouvais à peine tenir debout et mes yeux étaient devenus flous. Pour manger, on nous annonça qu'il fallait qu'on prépare nous-même notre propre curry. On râla puis on se mit au travail. Devant les autres, j'essaya de ne pas trop montrer ma fatigue. Je ne voulais qu'ils fassent tout le travail tout seul alors j'ai épucheler les légumes, mais bien sûr, c'était une catastrophe. Tout à coup, quelqu'un m'arracha le couteau des mains. Je ne voyais pas bien son visage.

              - Laisse, je vais m'en occuper va te reposer.

              - Nan, c'est bon ne t'inquiète pas.

              - Arrête de dire des conneries ! Regarde-toi t'arrive a peine à tenir debout ! En plus, si j'étais pas intervenu avant tu te serais coupé la main !

            - Si je te dis que...

Je tituba, mes jambes m'abandonnèrent et j'étais prête à tomber au sol. Mais le garçon me rattrapa juste à temps.

           - Idiote !

           - Désolé, tu veux bien me ramener dans mon dortoir s'il te plaît ?

Il m'aida à aller dans mon dortoir, je m'appuya sur lui pour marcher. Je sentais qu'il était musclé, arriver dans la chambre il me posa délicatement sur mon lit.

              - Pourrai-je savoir le nom de mon preux chevalier ? C'est juste que quand j'utilise trop mon alter mes sens sont brouiller.

              - T'a pas besoin de le savoir.

              - Et pourquoi ça ?

              - C'est comme ça, c'est tout. Maintenant fous moi la paix !

              - C'est drôle...Ta façon de parler me rappelle Katchan. Attends... Est-ce que c'est toi ?

             - Nan, je connais personne qui s'appelle comme ça.

             - Ah oui, enfaîte, c'est un surnom, il m'a surnommé grosse touffe lui. Nan, mais tu te rends compte, du coup, je l'appelle par le surnom de celui qu'il déteste le plus au monde. Rien de tel pour se venger, mais je dois avouer que ça lui va bien. Ouai et d'ailleurs c'est pas juste, son surnom est classe mais pas le mien ! JE LE DÉTESTE ! Il ne pourrait pas au moins m'en trouver un autre qui soit plus potable !

           - Tu le détestes ?

           - Détester ? Non, c'est une façon de parler, disons qu'il m'énerve, il m'énerve vraiment, vraiment, vraiment beaucoup. C'est le plus gros crétin que j'ai jamais rencontré de ma vie et pourtant, j'en ai vu des crétins. Mais lui, c'est le boss. Il s'énerve tout le temps, il gueule pour rien, il a un ego surdimensionné, il est égoïste et il ne réfléchit pas avant d'agir... Il a tellement de défauts que je pourrais continuer encore longtemps... Mais s'il m'énerve autant, c'est parce que je sais qu'au fond, c'est quelqu'un de bien. Je l'ai vu en le côtoyant. Et il a aussi des qualités malgré tout, mais bon. Je sais qu'un jour, il saura sortir de sa carapace, j'en suis sûr. Enfin tout ça pour dire que je ne le déteste pas, au contraire, c'est lui qui me déteste. Je saurai jamais pourquoi d'ailleurs.

             - Il ne te déteste pas...

             - T'es marrant toi, il me l'a dit pendant les vacances, figure toi. Et d'ailleurs comment tu pourrais le savoir ?

              - Je le sais, c'est tout...

              - Hé, mais attend ne pars pas ! Dis-moi d'abord qui tu es !

Il partit du dortoir, me laissant seule dans l'incompréhension. Après un moment, je m'assoupis exténué par cette journée.

À SUIVRE...
     

             

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