Chapitre 45 : Un camp qui tourne au drame !

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Le troisième jour du camp d'été commença, cette fois, je devais faire léviter les rochers plus lourds et les gros possibles en même temps et tenir longtemps afin de booster mon énergie mentale. Cela me permettait de repousser mes limites et de soulever des objets encore plus lourds, plus longtemps et avec moins de difficultés.

Pendant que le soleil se couchait, on préparait notre repas du soir. J'étais très épuisé, mais j'avais encore un peu d'énergie.

       - Eh, ben, tu fais une sale tête.

       - Je te remercie Shoto, c'est tout ce que je voulais entendre.

       - Ton entraînement doit vraiment t'épuiser pour que tu puisses à peine mettre un pied devant l'autre sans vaciller.

       - Ouai mon alter consomme mon énergie mentale, le problème, c'est que cette énergie, j'en ai aussi besoin pour faire fonctionner mon corps.

        - Je vois, et au fait Kotatsu est-ce que ça va aller pour lui ?

        - Oh oui, quand je ne peux pas être là ma mère prend le relais. C'est gentil de demander.

        - C'est normal.

        - Tu as raison.

        - J'ai remarqué que ces derniers temps, tu n'adressais plus la parole à Bakugo. D'habitude, vous passez votre à vous chamailler.

        - Ah, ça disons...qu'il me fatigue.

        - Il te fatigue ? Toi ? T'es sûr que ce n'est pas plutôt l'inverse ?

        - Je ne sais pas comment je dois le prendre...

J'ai raconté à Shoto tout ce qui c'était passer pendant les vacances notre plan à Eijiro et à moi pour faire venir Katsuki. Notre dispute au fast-food et ce que j'avais ressenti face à ça. Shoto resta silencieux et m'écoutait attentivement pendant tout le long, jusqu'à que je termina.

        - À mon avis, tu dois te tromper, je suis sûr qu'il ne te déteste pas.

        - Il me la dit, je te signale et tu le connais, il dit tout ce qui lui passe par la tête, il en a rien à faire. Ce qui m'énerve, c'est qu'il me déteste sans raison.

        - S'il te détestait vraiment, pourquoi il t'aurait aidé à aller jusqu'à ton dortoir, l'autre soir ?

        - Comment ça ? Il m'a raccompagné jusqu'à mon dortoir ? C'est vrai que je ne me souviens pas de comment j'y suis retourné l'autre soir.

        - Oui, tu t'étais appuyé sur lui pour marcher, s'il te détestait vraiment, il ne l'aurait pas fait.

        - Bah, pourquoi il m'a dit ça alors ?

        - Je pense qu'il a simplement été maladroit, je pense qu'il a simplement voulu dire que tu l'énervais. Il n'a simplement pas choisi les bons mots, tu sais comment il est. Après, je ne suis pas dans sa tête, je ne peux pas savoir à quoi il pense. Le mieux c'est que vous en discutiez tous les deux, vous ignorez n'arrangera rien à la situation.

         - Tu parles, je suis sûr qu'il est bien content que je ne lui parle plus. De toute façon, ce n'est pas à moi de faire un pas vers lui, mais c'est à lui de le faire. Il va falloir qu'il mette un peu son ego de côté, j'ai suffisamment fait d'effort, c'est à lui d'en faire. S'il n'en est pas capable, on restera comme ça. Ce n'est pas bien grave, je suis plus tranquille.

          - Hmm... T'es en train de massacrer la carotte.

          - MERDE !

Une fois que nous avions fini de préparer notre repas, de manger et de tout nettoyer. Les pussy cats nous avait préparé une activité, un test de courage. Les secondes B devaient se cacher dans le parcours pour nous effrayer. Pendant que les secondes A devaient finir ce parcours sans avoir peur ou abandonné. Les élèves au rattrapage ne pouvaient pas participer, j'avais sérieusement de la peine. On tira au sort, ma joie s'estompa vite quand je vis avec qui j'étais.

            - Qui a le numéro 2 ?! Demandais-je.

            - OH, NAN, CE N'EST PAS POSSIBLE PAS ENCORE TOI !!! Cria Katsuki.

Je réalisa alors que j'étais encore en binôme avec lui, ce qui m'accabla.

            - C'est une malédiction, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?! Pensais-je.

            - Alan, on échange s'il te plaît ? Par pitié, je suis déjà assez fatigué comme ça.

            - T'es avec qui ?

Je lui montra du doigt mon binôme. Il le regarda un moment, je lus dans son regard qu'il était ennuyé.

            - Bon courage.

            - Tu n'es pas sympa !

            - Hors de question que je sois avec un mec qui fait que gueuler.

            - Si tu ne lui parles pas, il fera pareil !

            - Tu perds ton temps, tu ne lui parles pas, c'est tout.

            - Mais on est en froid !

            - Ah oui... Pourquoi tu demandes pas à "cheveux en pétard" d'échanger comme ça, on sera ensemble.

            - Ce sera encore pire pour lui, il préférera être avec moi et je ne veux pas infliger, ça a Izuku.

            - Demande au autre alors.         

            - Personne ne voudra échanger pour être avec Katsuki. Crois-moi, j'en ai fait l'expérience.

            - Wow, il est vraiment casse bonbon ton pote.

            - Je ne te le fais pas dire.

Le test de courage commença, le premier binôme entra dans la forêt, après 3 min, c'était à notre tour, on entra. La nuit était calme, le silence apaisant de la nuit, le vent frais du soir, les étoiles qui éclairait un peu la nuit. Tout ça me ressourça, tout à coup une tête sorti du sol. C'était une élève de seconde B, ça m'avait un peu surprise. Mais pas à en avoir des frissons, on continua notre chemin quand tout à coup, je perçus une odeur de brûlé. Je m'arrêta, pour regarder autour de moi. Katsuki s'arrêta lui aussi.

Je me concentra et lança ma technique "dimension parallèle". Je vis une sorte de gaz qui se répondait. Des élèves évanouie, un devant nous et plusieurs derrière, je pouvais aussi voir qu'il y avait des intrus.

         - L'ennemi est là, ils sont plusieurs. Des élèves se sont évanouis à cause de l'alter d'un. Il faut rester vigilants. Des élèves se chargent déjà de ceux qui se sont évanouis à l'arrière. Je porte secours à celui de devant. Suis moi.

          - Ne me donne pas d'ordre !

Je courus en direction de l'élève, il s'était bel et bien évanoui, je le porta sur mon dos. Un vilain nous attaqua, j'esquiva de justesse. Tout son corps était recouvert d'un uniforme noir. On ne voyait que ça bouche. Et ses bras étaient comme attacher. Il pouvait élargir et durcir ses dents encore plus dures et coupantes que de l'acier.

À SUIVRE...

        

         
       

Une étoile montante !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant