Je l'ai toujours su. Qu'elle allait me briser le cœur. Pourtant j'ai foncé. Tête baissée. Comme si de toute façon rien ne comptait. Parce que c'est vrai, lorsqu'on est amoureux, rien ne compte à part cette personne. Cette personne dont chaque battement de notre cœur prononce son nom. Cette personne qui habite nos nuits et règne sur nos journées. Cette personne dont on compare l'odeur à une dose de drogue pure. Cette personne pour qui notre poitrine brûle. Autant d'amour que de Tristesse. La première fois que je l'ai vu je l'ai su. Qu'elle allait me faire voler en éclats. De la bonne et la mauvaise façon. C'est cette personne avec qui on fait tout pour traîner. Pour qui on ferait des centaines de kilomètres juste pour la prendre dans nos bras. Cette personne pour qui on rougit inexplicablement. Cette personne qu'on regarde de façon tellement intense. Cette façon qu'on a de soupirer face à sa beauté, aussi bien intérieur qu'extérieur. Cette personne qui nous fait sentir vivant simplement. Cette personne dont la simple évocation fait apparaître ce sourire. Oui, ce sourire là. Ce sourire qui est une parfaite démonstration de malice et d'admiration. Cette personne que l'on à pas envie de partager. Cette personne pour qui on ressent cette complicité insensée. Cette complicité qui nous donne l'impression de l'avoir toujours connu. Cette personne dont le sourire nous soulève de l'intérieur. A qui on ne peut pas s'empêcher de penser et repenser. Pourtant ça y est. Le verdict est tombé. Elle ne nous aime pas. Nous sommes seuls. Ce chapitre ne porte que notre prénom. Elle ne nous regarde pas avec passion. Elle ne pense pas à nous, ne rêve pas de nous, ne respire pas notre odeur, ne demande pas à nos amis on l'on est, ne se demande pas ce que l'on fait. Elle ne nous aime pas. Et notre cœur tremble, notre poitrine est serrée d'une façon si douloureuse qu'elle semble figé et nos yeux sont inconsolables. Mais elle a mérité chacune de mes larmes. Chacun de mes cris de rage, de colère et chacune de mes œillades brûlantes. Certaines personnes ne méritent pas qu'on les aime comme on le fait. Elles sont vils, fourbe et égoïste. Elle... Elle était simplement elle. Incroyablement elle. Elle était tout. Je ne sais pas pourquoi j'écris au passé alors que mon âme se consume encore pour elle. Je suis encore à ce que j'appellerai la première phase. La phase où je continue à pleurer de l'avoir perdu. Pourtant je l'ai choisi. Mais ce n'est pas moins douloureux. Je continue à penser à elle, je continue à l'imaginer à mes côtés, je continue à la voir là où elle n'est pas, je continue à sentir son odeur et je n'ai même pas pu me résigner à supprimer ces photos. Se lever le matin n'est plus sortir du sommeil mais sortir du royaume où elle m'a choisi comme reine. J'ai hâte d'arriver à la phase où entendre son prénom ne me fera plus rien, ou passer par cet endroit ne remplira plus mes yeux de larmes, ou son odeur ne fera plus s'emballer mon cœur. Mais mon âme continue de hurler qu'elle la veux, ma peau réclame la sienne, mon odorat souhaite sa fragrance sucrée, mon ouïe quémande son rire perlé, mes yeux réclament son regard donc le camaïeu de gris est semblable à une tempête incontestable. Mais je vais mieux. Je commence à prendre conscience de tout ce qu'elle m'a appris. Sur elle. Sur vous. Sur eux. Et surtout sur moi. Peu à peu, derrière mes larmes, se dessinent la gratitude. Et je sais que un jour. Je parlerai d'elle avec le sourire. Pour expliquer que oui elle m'a fait mal, mais ce n'est pas de sa faute, pas de la mienne non plus. Personne n'est responsable des sentiments. Personne ne peut contrôler les émotions. Nous pouvons juste les aimer. Nous sommes des cœurs brisés. Mais nous allons aller mieux. Et ça va aller. Je sais que c'est difficile à croire. D'ailleurs j'ignore qui je cherche à convaincre... Vous ou moi. Les deux je pense. Je sais que c'est dur. Qu'on a l'impression de mourir de l'intérieur. Mais je refuse de perdre espoir. Cet espoir qu'elle m'a donné. Alors pour elle. Comme dernier signe de l'amour que je lui porte sur un jour lui porterai au passé. Je vais y arriver. Elle m'a montré une envie de vivre, une force de caractère inimaginable. Car elle est comme ça. Écorché mais bien décidé à s'en sortir. Alors pour elle je le ferai. J'ai écrit beaucoup à mon sens. Pourtant j'ai l'impression que sur elle je pourrais écrire encore des heures. C'est ainsi l'amour. Comme un feu. Jusqu'au derniers instants il brûle. Et puis un jour la der l'été braise s'éteint. Je l'aime et pour ça, je vais cesser de l'aimer. Mais je la remercie. Merci pour son apprentissage et merci pour m'avoir montré que on pouvait subir les pires choses et rester une personne sublime. Merci pour sa force de caractère, pour sa fougue, pour son magnifique sourire, pour son odeur incomparable, pour sa voix apaisante, pour ses yeux gris tornade. Ses mutilations, elle les expose avec arrogance. Comme pour dire " j'ai souffert, je me suis blessé, détester et alors y a quoi ? ". J'ai peur aussi. Peur qu'on m'appelle pour me dire qu'elle n'est plus la. Car je sais que tu y penses toujours. Je la quitte ici. Avec peur, fierté, amour, et déception. Je n'ai pas pu la prendre une dernière fois dans mes bras. Peut être est ce mieux ainsi. Je la quitte en gardant en tête nos moments passés à faire des bêtises, à rigoler, à se prendre dans nos bras. Je la quitte en silence. Sans qu'elle ne connaissent les sentiments qui enivre mon être de façon brutale. Je la quitte avec tout mon respect pour cette femme qui essaie tant bien que mal à nager à contre courant avec fierté. Doucement je pense moins à elle. Peut-être grâce à cette personne au regard protecteur. Sûrement grâce à elle, cette personne présente depuis trois ans. Assurément grâce à elle, cette personne que j'aime plus que tout au monde, plus que cet amour destructeur. Est ce d'ailleurs de l'amour ? De la fascination ? Je n'en sais rien. Mais, je la quitte. Je la quitte en sachant que ça commence déjà à aller mieux. Je commence à voir la sortie du tunnel. Au bout de six mois. Elle est vivante et sublime. Je la quitte en espérant que ces deux choses ne changent jamais.
∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆
Ce texte date un peu. Ce n'est pas d'actualité sauf pour la personne présente depuis 3 ans ( rip si elle se reconnaît pas ) d'ailleurs bisous bisous mi amor, mon âme sœur. ( je retiens quand même que moi je t'ai écrit un texte qui était bien écrit { narcissique 2.0 + c'est pas vrai il est pas si bien que ça} et toi tu m'a rien écrit ) est ce que j'ai mis 293747383 parenthèses parce que je suis perdu avec moi même ? Oui.
Pleinnnn de bisouuuu les gens ❤️✨
VOUS LISEZ
Moi et mes pensées
PoetryUn recueil de texte et nouvelle sur tout et rien ... Horreur, amour, sang, rêve tout y sera, a toi de découvrir mes pensées...