L'égoïsme. C'est ce qui à mon humble avis prime dans ce monde. Alors j'ai décider de prendre le contre pied. Je me détesterai si je ne l'aidais pas pourtant je haïssais l'aider. Mais il aurait été injuste de ne pas l'aider et de l'empêcher d'être heureux uniquement car moi j'étais frustré. Alors je l'aidais. Car moi on m'avait aidé à aimer. Si beaucoup me conseillait de lui dire moi je n'en voyait pas l'intérêt. Notre relation me convenait et lui convenait alors pourquoi la changer. Pour autant, j'ignorais encore qui j'étais réellement au fond de moi et qui je choisirais. Aujourd'hui j'était une fille, une soeur, une amie, une Crush, une ex petite amie, une cousine, une partenaire en sport, une courreuse, une maîtresse, une meilleure amie, une ennemie, une fille hautaine, j'étais également Oé d'après Hugo et Kyrian, mes garçons préféré après ma famille. Ils me redonnaient le sourire et avec eux je me sentait utile et entière. Mais avec qui parlé de mon amour pour eux ? Aucuns ne me comprenaient, les gens se contentaient d'être dédaigneux. La soeur que j'étais, était très protectrice, l'amie était.... Dévastatrice. Incontrôlée et incontrôlable. Aidant autant que possible mais ne se confiant que peu sauf à une personne qui quelque part était extérieur mais dont l'essence ressemblait étrangement à la mienne. Cette personne dont je me surprenais à utiliser le ton et qui contenait des petits fragments de moi même alors même que je n'espérais absolument rien de ce qui étais prétendu. L'amoureuse, elle, était enfermé autant que possible et rendu muette. L'ennemi était féroce et hargneuse. La sportive était capable de tout faire, elle aimait tant sentir ses muscles brûler et continuer alors que son corps lui criait d'arrêter. Ce texte n'a pas de thème, il est juste de moi. Je veux partir. Cette envie brûle en moi et même si la raison l'éteint, ses braises incandescentes continuent à me réchauffer. Je m'imagine loin de tout ce que je connais. Je sais qu'un jour je le ferai. Je partirai sans me retourner. J'étouffe ici. Tout m'étouffe. J'ai envie de cracher ce que je pense et pour autant ... C'est bien connu la parole est d'argent mais le silence est d'or. Alors je garde mes réflexions philosophiques pour qui saura un jour les comprendre, je garde mes sarcasmes pour celui qui saura m'en retourner, je garde mes peines pour celui qui les consolera et je garde mes secrets pour qui partagera les siens. Après tout, il m'a dit en m'embrassant
'' Ceuille le jour ... ''
VOUS LISEZ
Moi et mes pensées
PoetryUn recueil de texte et nouvelle sur tout et rien ... Horreur, amour, sang, rêve tout y sera, a toi de découvrir mes pensées...