06.little bit excessive

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Kaïss
Je prends une douche froide, en contacte avec mes orteils une flaque rouge diluée à l'eau. La douleurs physique je ne l'a sent pas souvent, pas quand mon esprit a mal aussi.
Une musique s'introduit illégalement dans mes oreilles se frottant de façon embêtante à mon tympan. Pour m'étouffer le sentiment désagréable que la musique en provenance du salon  laisse dans mon cérébrale, je tourne le mitigeur thermostatique vers la température la plus élevée. Je devrais réussir à me concentrer sur et seulement sur le son de la pression de l'eau et la souffrance qu'elle m'inflige.

Quelques minutes après la mélodie en deviens plus abrutissante. Mes sourcils se froncent, j'appuie violemment sur l'interrupteur du panneau de douche et attrape une serviette que j'enroule autour de ma taille.
Ma mains passe sur la vitre embué faisant apparaître mon reflet, je m'observe rageusement en sentant mes forces disparaître je baisse la tête vers le bouchon en métal du lavabo puis à y accroche mes deux mains tremblantes de chaque côté.

La chaleurs à en crever retenue dans la pièce me baffe, je récupère mes esprit puis ouvre brutalement la porte de la salle de bain. Je traverse le couloir la mâchoire serrer mes pas se font lourd marquant mon mécontentement.

Quand j'arrive à destination j'assiste à une petite soirée entre amies organiser par l'espèce de virus qui squatte ma baraque. Au côté du virus une fille posée de profile sur le canapé. Elle semble être noire de peau, elle est vêtu d'une grosse veste à l'esprit américaine sportive rouge et porte un sweet noire.
Elle n'a pas enlever sa capuche, de longue tresses noires en ressortent, quelque chose brille sur son visage en détaillant un peu plus ses traits faciaux je peux y voir un septum ainsi que des taches de rousseur sur son nez. Elles disputent sur le canapé en mangeant des chips installés dans un petit bole soigneusement placé sur la table basse. Je ne tiens plus. Mes poings se serrent.

Ma colocataire prends ses aises. Elle aurait pu me le dire quand je suis promptement passé devant elle tout à l'heure mais non, je vois qu'elle fais déjà comme chez elle.

Les rires des deux filles remontent jusqu'à mes oreilles. Elle n'est pas sensé inviter du monde et me déranger, non, elle est sensée disparaître de mon putain d'appartement!
Je me met à respiré violemment ne sachant comment calmer ma colère.

Ma poitrine monte et descends pendant que le reste de l'eau non sèche ruisselle le long de mon front, elle passe par ma nuque traverses mon thorax pour finalement former des gouttes qui tombent au sol. Lorsque Beth éteins la musique pour mieux s'entendre parler avec son amie, les seules bruits qui régnaient dans l'appartement furent remarqués. Je, fus remarqué.

Les deux chefs des filles pivotent vers moi leurs faces sont figés témoignant leurs surprises, peu à peu l'étonnement se transforme en épouvante et leurs visages congelés se brise en une boule de panique.

Alors que je suis totalement stoïque, je respire par la bouche excéder de la tête au pieds, cette nausée et ces sueurs froides qui revenaient jour après jour me hanté prenaient contrôle une nouvelle fois de mon épiderme.
Une sensation que je fuis en m'enfermant dans un déni des plus complet.

S'exposer certaines vérités son parfois trop dure..

es ce que ça va?me demande Beth la voix tremblante, sont regard s'envole
sur le haut du coins droit de mon faciès.

J'étais incapable de répondre, je pouvais me sentir pâlir de seconde en seconde. Une autre goutte s'écrase au sol emportant l'attention de l'amie de Beth, ses lèvres s'étirent monstrueusement en mimant une douleur vive. À mon tours je détaille le plancher devenue Bordeaux. Ce n'était pas de l'eau mais rien d'autre que mon sang qui coulais en tirant de moi.

Déconcentré, je n'ai même pas vu les deux filles bondirent du canapé. Une semblait se diriger vers la salle de bain et l'autre restait près de moi pour s'assurer que j'allais bien.
Elle me prends la main en m'expliquant que je devais m'assoir sur le canapé. Je peine à comprendre puis ne réfute pas et l'écoute.

Je ne comprends plus rien, le canapé s'affaisse à coter de moi je regarde dans sa direction et les larmes me montent presque aussitôt aux mirettes.
Elle déballe ce qu'il y a dans la trousse de secours et en sort un désinfectant et une compresse. Elle approche la fiole désinfectante près de mon front je lui attrape l'avant bras avec douceur. Une douceur que je pensais avoir perdu au fil du temps.

Ma colombe? ma voix craque et ma mâchoire tremble en attendant sa réponse.

Elle me scrute sans rien dire et presse sur le bouchon du désinfectant, sans attendre elle ramène un tissue médicale à mon front et appuie pour que le sang arrête de dévaler de la plaie. Elle le retire puis installe des straps puis en sort un autre qu'elle repose sur mon front pour faire pression. Pendant qu'elle tiens ma fermement la compresse d'autre mains viennes y installer un pansement.

Cette autre personne me demande si je veux manger quelque chose mais je n'ose tourner les yeux vers elle ou lui répondre de peur que la personne.. ..que la personne à qui je tiens le plus disparaisse de mon visuel. On se lève tous les trois, elles me tiennent et me conduisent en direction de ma chambre.
Elles me posent délicatement sur mon lit, allume la lampe de chevet puis repartent.



Quelque instant plus tard je me rend compte qu'une masse lourde occupe la deuxième place de mon lit. Étourdie je l'y découvre, elle et son beau visage.

Ma colombes tu m'as manqué..
Chuchoté-je à bout de force.

Ses grands yeux me détaillent silencieusement.

Demain on pourrait se promener tous les deux si tu veux? Rajouté-je.

Elle reste muette puis son visage s'adoucît.

Ça fait quatorze ans maintenant grand frère.. Elle me sourit alors que je fronce les sourcils ne comprenant pas.

Mon expression traduisait à quelle point je me sentais perturbé. Je cligne des yeux. À la réouverture de mes paupières son physique avait totalement changé.

Son minois était devenue livide, ses iris étaient blanches et de l'écume sortait de sa bouche. Mon coeur commençait à battre intensément, son corps était froids il ne bougeait plus. L'impuissance et la détresse me faisait hyper-ventilé. Mon épiderme se recouvris de sueurs, la panique me fis bondir de mon lit les paupières grandes ouvertes.

Je reprends mes esprit au contacte de la luminosité journalière. Une atroce douleur cogne mon front, sonné je me lève précipitamment, je traverse le couloir avec appréhension.
Arrivée au bout j'y trouve Beth entrain de regarder un film devant la télé.

tu te sent mieux? Elle est totalement absorbée par le film et ne daigne même pas tourner sa tête vers moi, je m'attendais à voir une autre personne je fixe son dos un peu déçu que ce soit elle.

IssuesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant