29. Little bit bad 1

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Kaïss

Je force sur l'embrayage. Le vend glacé enveloppe mon corps. Mon smocking en tweed est sensé être la seule chose qui me tient chaud. Eh bien c'est raté. Je meurt de froid. Mon mentale essaie de se rassuré en se répétant que le restaurant où est organisé mon anniversaire n'est plus qu'à quelques minutes.

Ma moto grogne à travers la ville. Ce bruit résonne en moi jusqu'à m'envoyer une mauvaise intuition, comme si tout allait tourner au fiasco d'un rien. Mais ,un rien, ne sert de s'inquiéter. Alice s'est embêter tout l'hiver à prévoir cette fête en mon honneur. Je ne comprends pas pourquoi ? J'étais conscient de ne pas mériter tout ça. Aucun gâteaux, aucun rubans, ni lettres ne devraient m'être offert pour le comportement que j'ai adopté ces dernières années. Ce raisonnement me pousse à penser que je ne les mérites pas, eux. Alice pardonne tout trop vite, j'en ai étais jaloux bien des moments. Moi qui ne reste qu'à la maison à me tordre de remords et m'apitoyer sur mon sort ne pouvais pas simplement pardonner. J'accumule tant de tristesse, que ma douleur m'enrage, des avis de ma mère, des avis de mon père, des avis d'Alexei lorsque ses yeux reluquent discrètement les fesses de Beth, des avis de Beth qui offre des cadeaux plus stupides les uns que les autres par culpabilité à Alexei qui accepte le coeur joyeux, des avis de Vicious qui conserve une haine envers Beth par peur qu'elle brise le noyaux de toutes amitiés dans notre groupes sans comprendre que le problème n'est pas elle mais moi seul, moi trop trouillard pour le lui dire, des avis de moi et des avis de Alice pour m'avoir accordée un pardon que je ne mérite pas. Je lui ai supplié de ne pas en faire de trop mais en arrivant devant la place je réalise rapidement qu'elle n'a pas respectée les consignes. Ah Alice..


Je rigole sous mon casque puis ralentit en apercevant Vicious m'attendre au loins sur le trottoir. Un sourire s'agrippe à sa tronche pour la deuxième fois dans l'année.


J'éteins mon compteur et me stoppe sur le trottoir devant lui. J'enlève le casque, en parallèle j'entends la cloche d'une porte sonnée violemment. Je retrouve la vision en passant ma protection crânienne sous mon bras et constate qu'Alexei s'est hâter de venir rejoindre Vicious pour m'accueillir.


—Didonc vous êtes tous beaux, raille-je avec arrogance alors que je sais bien qu'Alice les a forcés à s'accoutrer comme de nouveaux riches new-yorkais.

Tu es en retard, note Alexei en semblant de répartie.

Je soulève mes sourcils et laisse échapper un rire moqueur. Je pointe le nouveau rétroviseur de ma moto avant de lui répondre. Il s'aperçoit que ce qu'il a cassé pour impressionner la romance de sa vie, Elisabeth Ross, a été réparé.


Et alors. C'est grâce à toi.

Je suis présent et c'est pas à cause de lui.

Si il n'avait pas touché à mon deux roues pour impressionner les filles, je n'aurais pas été obliger d'aller allé la chercher au garagiste avant de pointer ma gueule d'ange ici.
Mais en regardant le bon côté des choses je suis en avance pour demain.

Je descends du véhicule et vient me planté devant eux. Nous avons l'air de prestigieux hommes d'affaires. Je plonge la tête vers le bas puis scrute nos chaussures, la semelles de nos bluchers ou Oxfords se conforment parfaitement au trottoir bitumé. Eh bah Alice ne blague pas, elle a même obligé les garçons à portés leurs plus belles paires.


Bon anniversaire sale con, siffle Vicious.


Oui longue vie à toi professeur Kaïss, rajoute Alexei en me tapant l'épaule.

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