07.little bit by a little bit

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Beth
Il ne répond pas à ma question encore et encore. Je souffle légèrement énervé puis me retourne pour lui faire fasse.

—Je t'ai posé une, mon ton descend à la seconde où je le vois.

Ce n'est pas Kaïss qui se trouve devant moi mais une autre personne. Ce n'est pas possible, lui qui est toujours impassible. C'est à peine si des fois je me demande si de l'humanité coule dans ses veines mais là il a tout l'air d'être dévaster. Ses yeux son rivés vers le sol, je me lève lentement du canapé pour ne pas le brusqué et avance vers lui..il engage un mouvement de recule presque directe.
Je me stoppe alors qu'il retourne s'enfermer à double tour dans sa chambre.

Kaïss est vraiment mystérieux il a donc une partie sensible qui existe chez lui. Elle est bien cacher mais elle est là.

Hier soir Cat a dû partir plus vite que prévu, avec l'incident je me suis tenue resposable de rester surveiller Kaïss au cas où l'où sa blessure sur le front s'avérait plus grave que prévu. Par chance je suis en étude de médecine j'ai donc suffisamment de connaissances en la matière je me suis alors permise de le soigner mais je ne suis quand même pas très rassuré des avis de lui il aurait fallut quelques points de sutures.

Bon, avec les straps que je lui ai mis ça devrait le faire parcontre il aura une petite cicatrice.

Le pauvre n'a rien avalé depuis.


Ma plus grand faiblesse? La cuisine. J'aime ce que je fais le problème c'est que j'ai un palais comparable à celui d'un caniche. J'attrape un paquet de pâtes et les mets à chauffer. M'occuper de mes cours aurait été bien ce week-end mais à la place c'est de mon colocataire que je dois m'occuper.
C'est toujours mieux que de ne pas le faire à cause des cries assourdissants de mon père.

Je toc à la porte de Kaïss sans réponse. Le contraire m'aurait étonné.

je t'ai apporté à mangé.
Je me permet d'entrer dans sa chambre pour lui donner son plat et le vois se tenir fixement devant la fenêtre.

Je n'en veux pas.

Qu'es ce que j'ai bien pu lui faire pour qu'il me déteste autant?
J'ai bien compris qu'il aimais vivre seul, qu'il n'aimais pas ma présence mais moi non plus j'ai pas choisis d'être ici. Chaque rejets de sa part me fais l'effet de mille coup de poignard.

—tu comptes me rejeter combien de temps encore? J'habite ici le temps d'un passage accepte le s'il te plaît.

Il se retourne et trace vers moi en m'arrachant l'assiette des mains. Il regarde ce que je lui ai préparé avec méfiance comme si j'avais cracher dedans. Il saisit la fourchette et en four une grosse masse dans sa bouche.
Il n'en voulais pas pas parce qu'il n'avait pas faim, surtout qu'après tous le sang qu'il a perdu il avait besoins de se nourrir et de reprendre des force mais parce qu'il n'accepte rien venant de moi. Ça me fait de la peine.
Ma mère ma brièvement dit au téléphone que plus jeune l'on s'entendait à merveille, elle pensait même que l'on finirais ensemble plus tard. Kaïss avait tous du garcon sensible, attentionné et fort pour elle.

c'est trop salé. Affirme-t-il en me redonnant son assiette.

La dernière fois que je suis rentré dans sa chambre il faisait complètement nuit . Je ne pouvais pas bien voir les lieux. À présent cela m'est plus facile.
Il y a un lit collé contre le mur, à coté un meuble avec une lampe de chevet posée dessus son tiroirs est entre-ouvert mais je ne parviens pas à voir ce qu'il y range à l'intérieur. Une fenêtres qui donne sur deux grandes tours en plein new-york. Ces deux tours son aussi dessiné en masse sur des papiers qu'il a accroché un peu partout dans sa chambre avec des colombes et des femmes, des gens, des familles.. un vrai artiste. Je bloque sur les colombes me disant que je les ai déjà vu quelque part.

pour quelles raisons tu es venue emménager ici? Ses yeux me fusillent il me scrute attentivement remarquant que j'ausculte sa chambre jusqu'au moindre détailles. Il récupère mon attention de la manière la plus simple qu'il soit. Me questionner.

ma mère veut probablement me préparer à la vie, une façon pour elle que je devienne plus autonome. Il me scrute de ses yeux aux couleurs de la mort.

Je vois bien qu'il n'est pas satisfait de ma réponse, il sait qu'il y a autre chose.
J'ignore son examination pour paraître la plus sincère possible me replongeant sur les différents détailles de sa chambre.

ces colombes ont une signification pour toi? Elles reviennes partout sur les murs de cette pièce jusqu'à la peau de ton cou. Je fixe un instant les deux tatouages de l'oiseau en me mordillant la lèvre puis remonte à ses yeux.

oui, elles en ont une. Sont impassibilités n'est qu'une carapace je le sent bien.

Le rayon lumineux qui s'est introduit à l'intérieur de ses iris au moment où il l'a affirmé positivement était d'une tel clarté. Une splendeur intense qui a eu pour effet de m'envoyer un choc électrique. Je détourne les yeux n'en demandant pas plus, j'en étais incapable sa confiance en lui m'écrasait. On aurait dit qu'il en tirait sa force.
Inhabituellement intimidé je n'étais plus en mesure de rajouter quoi que ce soit.

Je remarque que la pièce est parfaitement rangé, propre sans aucunes saletés pourtant la façon dont il néglige le salon est sans noms. À chaque fois je range derrière lui ses canettes de bières sur la table basse, ici elles sont toutes dans la poubelle. Je fronce les sourcils.

La première fois que je suis rentré dans son appartement tout était nickel mais depuis que j'ai emménagé ça s'est terriblement dégradé. Il le fait sûrement exprès.. mais oui.
Tous ça il le fait exprès.

Soite.

Il veut me poussé à bout, il m'a fallut près de deux semaines pour m'en rendre compte.

moi qui pensait que tu étais juste un gros dégueulasse, je vois que tu sais entretenir certaines pièces.
Il ouvre légèrement la bouche surpris puis relève un de ses sourcils, il sait que je suis en colère et prends un air victorieux.

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