Issues

21. Little conseille

Beth

—Tu devrais tout avoué à Vicious.

Il monte les escaliers de notre habitat sans rien dire.

—C'est un conseil d'amie. Il finira par le savoir un jour où l'autre, ajouté-je à mon récit.

—Non, il n'en saura rien si ta langue reste à sa place. Et efface ta photo.

Il sort ses clefs et déverrouille notre porte sans me prêter attention.

—Je n'en ai pas envie. On est comme des meilleurs amies maintenant alors je souhaite la gardé. Contesté-je bien qu'il semble déjà contrarié.

Il soupire agacé puis se retourne vers moi me dominant de toute sa hauteur.

Sa carrure bien trop large dépasse aussi de loin la mienne, j'attrape mon courage à deux mains et croise les bras pour lui faire comprendre que je resterais éternellement en position de refus devant son voeux.
Il me détaille de haut en bas prétentieusement.

—Tu as déjà une meilleure amie, ne viens pas la remplacé avec Alice. Il souffle encore une fois, mais cette fois ci c'est d'exaspération. Cette fille parle beaucoup trop pour son petit corps, je ne veux pas avoir à vous entendre papoter de maquillages, de sciences suivis de moi avec les gars et du patriarcat toute la sainte journée.

Mes lèvres se détache l'une de l'autre alors que mon attention reste rivée sur lui.
En un mot, wow, il connaît si bien Alice. Je suis perturbée. J'ignore combien de temps ils sont restés en couple..une chose est sûr, ils ont passés beaucoup de temps ensembles. Beaucoup.. Énormément..

Je me demande pourquoi elle l'a trompé. Il a l'air de s'être intéressé profondément à elle, au point de la connaître par coeur..au point de prévoir ses moindres sujets de conversation.

Les rétroactions de sa peau basanées choquent ma rétines me faisant revenir au vif du sujet.

—Cat est une connasse. Alice s'est montrée honnête jusqu'à présent. Je ne supprimerais pas la photo fais toi à l'idée.
Il ouvre la porte en gloussant de rire puis avance au centre de la pièce.
Il s'installe sur la canapé, il va probablement regarder un film.

Il n'est donc jamais fatigué?
Il a passer l'entièreté de la journée dehors et on est rentré tard. Je secoue ma tête de droite à gauche épuisé de sa personnalité à l'effigie d'une attraction à sensation.
Ok pour lui mais pas pour moi, je m'enfouis dans le couloir directions mon lit. Alors que je saisie ma poignée j'entends du salon un "bonne nuit" , je crois rêver.
Depuis quand mon colocataire est devenue si agréable avec son entourage?

Je réfléchirais à ça demain, avec mes paupières qui se ferment toutes seules j'ai possiblement halluciné.

★ ★ ★ ★

—Et donc là j'ai sauté sur le policier qui était entrain d'embêter Kaïss. Il a risporté et a sorti son arme d'un coup !..je crois que c'était un nerveux .
Je le lui ai chipé en coup de vent, il n'a même pas eu le temps de cligner des yeux qu'il en était même plus en possession.
Me raconte Alexei, il est tellement pris dans son anecdote où mon colocataire a obtenue le rôle antagoniste principal pour pédophilie, qu'il en oublie de surveiller la route devant lui.

Enfin bon maintenant grace à lui je suis un peu près au courant de tous ce que fabriquait Kaïss une fois en dehors de l'apparte. C'est vrai ce que l'ont dis, il nous faut juste de la patience le temps fais tout. Un jour chaque personne atteindra l'ultime bute qu'elles auront fixées, si bien sûr elles n'abandonnent pas avant.