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18. Little evening meal

Kaïss
—Elisabeth j'ai trouvé de l'eau chaude vient voir! Hurlé-je haineux en étant fière de mon travail.

Elle apparaît au bout du couloir et se précipite vers l'évier de la cuisine paniquée. Je me décale d'un pas pour la laisser admirer mon œuvre d'art.

—Qu'es ce que t'as fais! Non! Crie-t-elle les larmes aux yeux en tentant de sauver ses cahiers.

Elle les met à plat sur la table de la cuisine et les essors, un sourire victorieux prône sur mon visage elle le remarque et se dirige vers moi à grandes enjambées. Je sent une douleurs vive sur ma joue, elle rougis après l'arrivée fracturante de la main de ma colocataire.
Didonc elle a un sacré revers, elle pourrait boxer avec moi.

Je perds ma joyeuse expression pour y trouver de la colère.

—Mettre mes cours sous l'eau c'est tous ce que tu as trouvé de mieux à faire? Si tu continue tu vas gâcher mon année alors ne soit pas heureux car si ce n'est pas trois ça sera quatre ans que je vais rester cloîtré ici avec un monstre comme toi! Hurle-t-elle en suffoquant.

Ces paroles me blessent, ce mot cruel me désignant je ne le supporte pas. Je sent mon coeur se broyer et mon estomac se retourner au fur et à mesure que ses larmes dévalent la pente de ses pommettes. Je voulais me venger et l'agacer suffisamment pour que ça ne soit plus vivable chez moi et qu'elle retourne chez elle. Pas la mettre dans un état pareil. Pas la mettre en pleures.

—J'ai travaillée si dure pour tout ça et tu veux me ruiner!
Explose-t-elle, je sent dans sa voix fragilisée qu'elle pense ne pas l'avoir méritée. Elle sanglote comme perdue avec elle-même enfouie dans d'anciennes pensées qui l'a détruisent comme si elle pensait à la mort. Je me rend compte que mes actions ont des répercussions, elles détruisent les gens et leurs font du mal.

Heurté, je reste bloqué sur les paroles alarmantes qu'elle a portée à mes atteintes.

—Un monstre? Répète-je en regardant le chantier bazaar que j'ai mis. J'observe ses cours imbibés d'eau et ses arcades envahis eux aussi d'eau.

Ma mère m'appelait comme ça elle aussi.

—Oui un monstre tu me fais vivre un enfer depuis que j'ai emménagé. Tu repousse tout le monde et avec arrogance et tu t'en amuse?

J'aurais aimer trouver les bon mots pour la consoler, justifier mes actes mais rien ne sort. Je suis touché émotionnellement, la barrière de protection qu'a jadis construit mon cerveau pour protéger mon coeur refait surface. Mon corps se redit puis les sentiments douloureux disparaissent au fond d'une boîte en métal fermée, cadenassée. Je reste impassible d'avant la détresse de Beth.
Je ne veux pas qu'elle rate son année je veux juste qu'elle parte.

★ ★ ★ ★

Je monte les escaliers au côté d'Alexei et Vicious le combat d'aujourd'hui était grandiose d'après les dires des spectateurs . On m'avais promis un paquet de fric et je l'avais eu. J'étais contend de ma journée. De bonne humeur si je puis dire.

À mon bras une jolie brune dont j'ignore le nom mais qui criera sans doute le mien toute la nuit.
Je suis d'avance désolé pour Beth.

Non je rigole, j'espère qu'elle appréciera notre douce chorale.

Ma colocataire ne m'adresse plus la parole depuis que ses cours se sont amusés à aller à la piscine.
Mais c'est ce que je voulais.
Elle ne s'est pas en aller certe parcontre elle me lâche enfin la grappe.