Beth
La porte claque, énervé je marche à grand pas vers celle-ci. Je suis au première loge de Kaïss entrain de rouler une pelle géante à l'une fille dont j'ignore le nom.
Les deux ne me remarquent même pas bien trop occcuper à se manger les lèvres mutuellement.
Je tousse pour qu'ils prennent conscience de ma présence mais rien y fait ils ont envie de baiser et ne cachent pas leur impatience.—BÉBÉ C'EST QUI CETTE PÉTASSE? hurlé-je offusqué.
La brune pousse Kaïss, elle pense avoir été prise pour une conne et s'en va sans dire un mot. Je souris narquoise pendant que je sent que la bombe à retardement va faire des siennes dans un peu près trois deux..
—Putin t'es sérieuse!? Crache-t-il.
Nous nous regardons avec dédain. Je m'avance vers lui et referme l'appartement à clefs.—J'ai sommeil cette nuit. Dis-je un pique d'arrogance en lui servant un de ses cleins d'œils phare.
Il me prends le bras et me le serre. Je me retourne pour lui faire face admirant ses traits se durcirent. Il me fait penser à mon père. Dès que je me pose dans son champs de vison son visage se métamorphose en un visage semblable.
—Va, t'faire, foutre, Beth .
—Appel Alexei il se fera un honneur de le faire. Lui craché-je avec insolence.
—Arrête ça.
—D'ailleurs je voulais te demander. Puis-je invité un garçon à l'appartement?
—Refusé.
—Quoi mais pourquoi?!
—Parce que je ne veux pas que tu m'emmènes un de tes potes ici, j'ai pas le coeur à m'occuper d'un gamin supplémentaire.
—Très bien, j'inviterais pas un garçon mais deux.
Ses points se serrent en boules de démolitions, je recule alors qu'il s'avance vers moi en réduisant notre distance.
Instinctivement je me protège de mes petits bras. Il est comme mon père il va me frappé puis me faire taire en transformant ma douleur en fantôme. Depuis le début Kaïss ne me porte pas dans son cœur, il veut me faire partir de chez lui.
Sa proximité me donne la nausée, mon coeur part comme un chaton effrayé. Il est si près qu'il met capable de sentir la chaleur émané de son corps, malgré ça je reste immobile alors que son souffle glaciale s'écrase sur mes avants-bras. Me retrouvé dans cette position est tellement humiliant, je ne supporte pas l'idée de me soumettre une nouvelle fois aux airs menaçants d'un homme.
Je prends une grande inspiration et baisse les bras, si il doit me frappé qu'il me frappe. Je ne veux plus avoir peur et raidir devant qui que ce soit.Le silence règne en maître dans la pièce un court instant. L'instant où je prends conscience qu'il ne va pas me cogné.
—Qu'es ce que.. ma voix bloque dans ma gorge.
—Qu'es ce que tu fais? repris-je possédé par la curiosité.
Il ne me réponds pas et reste stoïque. Il prends la forme d'un stalactite, ses paupières sont fermées et je ne perçois pas son souffle. Il a volontairement coupé son air.
—Ce que je fais? dit-il alors que ses yeux aux nuances plus claires et insondables ne me quittent désormais plus.
Un second silence s'allonge pendant deux, quatre, huit secondes.
Je décerne un pique d'angoisse dans lequel il s'engouffre, une angoisse que je connais bien. Cette chaire de poule je la reconnais parfaitement, j'en suis victime à chaque fois que j'ose poser les yeux sur mon paternel, pire, à chaque fois où il s'incruste dans le fond de mon esprit et me fait avoir des crises de paniques. Kaïss méprise ses sentiments et pas que chez lui, chez les autres aussi.La méchanceté dans ses iris fait place à la tranquillité. Je fixe son œil transparent à l'effigie d'un spectre, étonnamment il est loin de l'enlaidir au contraire il lui donne un air idyllique. Je contemple un homme magnifique comme taillé par les dieux eux-même. On me mentirais si l'on me racontait qu'il avait été construit autrement. Ma vue se précise uniquement sur cette surface blême qui fait partie de la sienne. Sa pupille, qu'es ce qu'a sa pupille ?
Après réflexion je penses même qu'il aurait moins de charme sans cet œil. Moi qui pensais qu'il mettait des lentilles pour séduire les femmes, mes doutes se sont estompés. Sa pupille incolore est belle et bien réelle, c'est plutôt elle qui nous donne l'impression de ne pas existé..de n'être qu'illusion.
Je me concentre sur son iris invisible et en viens à me demander si il me voit ?
J'entends les battements de son cœur s'alourdirent, ses expressions me grondent de scruter son oeil ainsi.
Son coter bête et mauvais reflue.—Tu as toujours été comme ça? Fait-je n'éprouvant plus aucunes craintes à son égard.
Pour être plus honnête assurez ça serait mentir, il y avait bien quelque chose que j'appréhendais avec effroi à son sujet. Le faite qu'il ne me réponde pas une nouvelle fois, qu'il reste silencieux, qu'il ne veuille jamais partager quoi que se soit avec moi, que l'ont restent de totales inconnues lorsque ma mère nous disait amis depuis un jeune âge et le prétendait amicale et doux. L'on assure que les mots peuvent être douloureux mais c'est l'utilisation du silence qui me tueras.
Il pourrait s'avérer monstrueux pour moi et moi fragile pour lui puisqu'en parler serait plus avantageux des avis de sa santé mentale.
—Il n'a pas toujours été dans cet état. me répond-t-il à voix basse, ma tension redescend je suis rassuré de par sa coopération.
Nulle besoin de lui préciser, il a comprit de lui-même que je voulais savoir au sujet de son œil. Après tous, ça devait être un sujet populaire chez lui, constamment demandé. Il suscite la demande chez Kaïss, la première chose que l'ont voit chez lui quand il pose son attention sur notre personne est cette petite imperfection qui laisse pensé à une anomalie.
Il fait quelques pas à reculons pour réformer notre espace personnel qu'il avait lui même réduit à néant. Ses mains tremblent et son corps commence à s'agiter tout comme la première fois où j'ai évoqué ce point.
Que s'est-il passé dans sa vie pour que cela le mette dans un état pareil? Je m'approche de lui et pose délicatement ma main sur son épaule musclé, signe de compassion. Ma petite main peine à la recouvrir entièrement, au touché ses muscles massifs sont bien plus larges que je ne le pensais de vue. Dans mes gestes j'essaie paraitre la plus apaisante possible. Jamais de ma vie j'aurais pu imaginer que le voir ainsi me liquéfierait autant le coeur. Je veux le réconforter mais il me repousse dès qu'il s'en rends compte. C'est pas croyable, il ne laisse personne partager sa peine.. il l'emprisonne avec soit-même.
Alors qu'il se repose dans sa chambre, je vais dans la mienne chercher un cahier sur lequel j'avais noter le numéro d'Alexei la première fois qu'il était venue. Pendant que Kaïss avait le dos tourné pour se faire un café il avait chopé un stylo et me l'avait marquée à l'intérieur de la main. Je l'ai recopier au cas où, c'est toujours bien d'avoir un contacte en cas de soucis je trouve.
Alexei est malin, vif et intelligent j'admire la façon dont il passe au travers du regard avisé de Kaïss. C'est une compétence qu'il a dû travailler puis peaufiner au fil des années passées à ses côtés. Quelqu'un de lambda n'aurait jamais réussi une tel prouesse au premier coup.
Mon colocataire a de vrai radar à la place d'un yeux.
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Il est d'accord manque plus qu'à appeler le seul autre garçon que je côtoie, Maël. Je sais que je risque gros après avoir vu Kaïss dans un tel état néanmoins avec lui j'ai un vice. J'adore me venger. L'ambiance entre les trois risque d'être divertissante, j'ai hâte d'être à ce soir.
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Lãng mạn𝑰𝒍𝒔 se 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒔𝒕𝒆́𝒔.. 𝑰𝒍 𝒍𝒖𝒊 𝒂 𝒅𝒊𝒕 : 𝑱𝒆 te 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒔𝒕𝒆, 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒂 𝒅𝒊𝒕 : 𝑱𝒆 𝒕𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒔𝒕𝒆, 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒂̀ 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆.. 𝑰𝒍𝒔 𝒐𝒏𝒕 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆́𝒔 :...