Chapitre 29

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Désolée pour cette longue attente. Je n'oublie pas mon histoire et je vais essayer de poster assez régulièrement. Bonne lecture !

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Je le vois passer par la fenêtre et sauter. Il est malade ce mec ! Je me précipite vers l'endroit où il est sortie et vérifie s'il va bien. Je le vois aux pieds de la maison où il me regarde avec un grand sourire.

- Mais ça va pas de sauter comme ça. T'es suicidaire ou quoi, je lui dis assez bas sur un ton sévère pour cacher mon inquiétude. Tu sais que j'ai ce qu'on appelle une porte. On s'en sert pour sortir et rentrer en toute sécurité. C'est ce qu'utilise les gens normaux.

- Ca tombe bien, je ne suis pas quelqu'un de normal. Allez, rejoins moi.

- Il est hors de question que je saute aussi.

- Tu as peur ? T'inquiètes pas, je te rattrape promis.

Je le fixe un instant, en me demandant si je dois lui faire confiance ou non. Je regarde un instant la porte de ma chambre, puis Paul de nouveau. Je ne veux pas risquer de réveiller mes mères. Elles sont déjà assez inquiète comme ça, pas besoin qu'elles se demandent pourquoi je souhaite sortir à cette heure si tardive. Je m'assois sur le rebord de ma fenêtre et regarde sévèrement le garçon en bas.

- T'as intérêt à me rattraper, parce que si je meurs, je te hanterai pour le restant de tes jours.

- Tu exagères toujours comme ça ? J'ai de bons reflexes. Je te promets que je ne te laisserai pas tomber. Jamais, ma Belle.

- Ca va, pas besoin de te venter et arrête avec ce surnom, je vais devoir te le répéter encore combien de fois ?

- T'as fini de parler. Allez, saute.

Je souffle un bon coup et me laisse tomber dans le vide. Ce qui stresse le plus n'est pas la chute, mais l'atterrissage. Heureusement, comme promis, deux bras me rattrapent. Mes jambes tremblent du au stresse, je pose mes pieds au sol. Je reste tout de même appuyer aux bras de Paul qui me permettent de rester debout le temps que je reprenne mes esprits. Une fois chose faite, je m'écarte car je n'oublie pas que je lui en veux. Il ne faudrait pas qu'il pense que j'ai déjà oublié comment il s'est comporté.

- Alors, où veux tu m'emmener ?

- Suis moi, dis t'il en me tournant le dos et s'avançant vers les arbres.

- Tu ne vas pas m'assassiner, n'est ce pas.

- C'est trop tard pour poser la question ma Belle, tu as déjà sauté, un brin rieur dans la voix.

Je me presse pour le rattraper car il est rapide et je ne voudrais pas me perdre dans les bois sombres.

Nous avançons en silence, jusqu'à l'endroit où j'avais l'habitude de retrouver le loup gris. Je décide de commencer la conversation.

- Je n'arrive toujours pas à croire que tu te transforme en loup. Comment est ce possible. Tu es un loup garou ?

- Pas vraiment. Assis toi, je vais t'expliquer.

Je m'assois sur une souche d'arbre pas très loin, et rabats mes jambes contre ma poitrine pour me protéger de la fraicheur de la nuit, ainsi que de la nature du brun en face de moi et de ses explications. Il s'installe près de moi et sa chaleur corporelle me réchauffe.

- Nous sommes des métamorphes.

- Nous ? Comment ça ? Tu n'es pas le seul ?

- Laisse moi t'expliquer. Ne m'interrompe pas, s'il te plait.

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