chapitre 4

261 21 10
                                    

Norman ouvre la porte et tombe nez à nez avec nous.

- Comment vous avez réussi à sortir ? Demande-t-il.

Nous n'avons pas le temps de lui répondre qu'il nous balance un par un dans un placard à balais qu'il ferme à clefs juste après.

Je commence à bourriner la porte en demandant d'ouvrir.

- Ça ne sert à rien, dit une voix au fond du placard.

Je me retourne. Billy et Amine sont dans le placard à balais.

- Monsieur Billy ! Je m'écrie. On a besoin de vous. Norman est redevenu directeur, il nous empêche tous d'aller en cours et...

- Je sais, répond-t-il. Mais on n'a pas le choix. Après avoir été enfermé dans ce placard, j'ai informé mes collègues. Mais ils m'ont dit que le contrat était qu'après ses 3 ans de prison, Norman redeviendrait directeur. Et que c'était fini pour moi.

- Quoi ? Je m'exclame. C'est pas possible ! On va pas se laisser faire. Écoutez, on...

- C'est peine perdue, soupire Maghla. Y'a plus rien à faire. Il était directeur avant, et comme cette école est une école primaire-collège-lycée et tout ça, j'ai eu le temps de savoir comment il était. Il ne va pas être viré et nous allons toujours être considérés comme des éléments perturbateurs.

- Mais pourquoi ??! Je demande. Vous n'avez rien fait ! Inoxtag, dit leur, t'es toujours là pour motiver tout le monde...

- J'avoue que... Je dis toujours qu'il ne faut pas abandonner, même dans les pires moments, mais là, c'est peine perdue, dit Inoxtag. C'est fini pour moi.

- Ouais. Au moins, on aura essayé, ajoute Hugo.

- Écoutez, leur dis-je, aucun de nous n'a fait quelque chose de mal. Aucun de nous ne mérite d'être exclu des cours et d'être considéré comme un élément perturbateur de je sais pas trop quoi. Nous n'avons rien fait à part être nous-même. Toi, Hugo, tu aimes aider les gens en leur racontant ce qu'il se passe dans le monde, continue ! Baghera, tu ne peux pas t'empêcher de dire une phrase dont je ne connais pas la signification, fais-le ! Professeur Mastu, vous aimez écrire des chansons dans lesquelles les gens se reconnaissent, rien ne vous empêche de continuer à le faire. On ne devrait pas être puni pour ce que l'on est dans la vie. Enfin, c'est pas ma phrase, c'est ma mère qui m'a dit ça un jour.

- Il a raison, dit Maxime en mettant sa main sur mon épaule. On va trouver un moyen de sortir d'ici. Et Billy redeviendra notre directeur !

- Bon, ok, vous m'avez motivé, déclare Billy en levant les mains.

- Je sais par où nous pourrions passer, dit Hugo. On a qu'à prendre le tournevis de là-bas et ouvrir la porte avec. Si on le fait à exactement 347 degrés, ça devrait y aller.

Inoxtag ouvre la porte et nous sortons.

- Bon, on fait quoi maintenant ? Demande Horty.

- Écoutez, nous préviens Amine. Vous nous avez bien aidé. Mais nous ne voulons pas vous remettre en danger, alors je pense que c'est mieux que vous rentriez chez vous. Nous allons aller voir la police Billy et moi pour prévenir de ce qu'à fait Norman aujourd'hui. Vos parents recevront une lettre ce soir pour vous prévenir de comment ça s'est passé, et de qui sera le directeur, tout ça. Bref. Rentrez chez vous, les enfants.

Je ne réponds pas.

- Bon, dit Maghla, je suis contente de vous avoir rencontré, les éléments perturbateurs.

- Ouais, moi aussi, rigole Baghera.

- Pareil. Je vais rentrer chez moi, nous dit Michou.

- Moi aussi, poursuit Inoxtag. Passez une bonne soirée. On se voit, si tout se passe bien, demain.

- Au revoir ! Dis-je en m'en allant.

Maxime passe par le même chemin.

- C'était cool ce que tu as dit tout à l'heure, dit-il. Enfin, je veux dire, cool étant donné comment tu es.

- Hum... Merci. J'espère qu'on pourra retourner en cours demain. J'ai même pas pû faire ma rentrée. Je suis dégoûté.

- Ouais. J'espère que Billy redeviendra notre directeur. Sinon, manger des donuts sucrés au sucre tous les midis me manquera. Aller à l'école me manquera, en fait, vu qu'apparemment ma tête ne convient pas à Norman.

Je rigole.

- Ouais, pareil. C'était quand même une dinguerie ce qu'on a vécu aujourd'hui. D'ailleurs, pourquoi t'étais là, toi ? Je veux dire, dans les backrooms, pourquoi le directeur t'as considéré comme un élément perturbateur.

- Oh. C'est pas important. C'est juste Baghera et Horty qui ont, voulu m'induire dans leur délire bizarre.

- Ok, ok. Bon, on est devant chez moi. Passe une bonne soirée, à demain ! Enfin, normalement.

Il rigole et s'en va.

Quelle journée du n'importe quoi.

Je rentre chez moi.

- Alors, comment c'était, ta première journée ? Me demande ma mère.

Je m'effondre littéralement sur le canapé.

- Du n'importe quoi. J'ai du m'échapper des backrooms et éviter une fourmi géante à la tête de Tibo Inshape, tout ça parce qu'un ancien prisonnier est redevenu directeur de l'école. Mais j'ai vu des gens sympas. Et on a peut-être sauvé l'école. J'espère.

- Je suis pas sûr d'avoir tout compris. Oh, on a du courrier, m'averti mon père. Ça vient de ton école.

- Déjà ? Je m'exclame. Tu peux me le lire ?

- "Bonjour monsieur Seb La Frite et madame Léna Situations, aujourd'hui monsieur Billy est redevenu le directeur de notre établissement. Votre fils pourra faire sa rentrée dès demain matin. Cordialement, cette fois-ci, Amine."

Je suis super content, mais je suis totalement épuisé aussi, alors je vais dormir comme un bébé Cadum.

-----------------------

Hey mes donuts sucrés au sucre. J'espère que ça va. Perso ça va c'est n'importe quoi la vie. Ma fan fiction c'est vraiment n'importe quoi vous devez en avoir marre mais c'est drôle en vrai. Je vous promets que par la suite il y aura plus de Djilsi x Maxime. 💜 bref voilà j'espère que vous aimez votre lecture et que ça vous fait rigoler. <3

Le sdf et le petit (??)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant