chapitre 13

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Je vais à l'école et rejoins Maxime et mes amis.

- Coucou Maxou, lui dis-je.

Je lui fais un petit câlin. Mes potes se regardent en souriant et en rigolant. C'est pas drôle en fait mais bon.

Je discute avec Lucas, il me dit qu'il est très content d'être avec son ami Gotaga pour la course.

- J'ai pas envie d'aller en cours d'académie des cancres, je finis par dire.

- Ouais, pareil, ça sert à rien. On apprend rien du tout, répond Maxime.  Ça te dit qu'on aille encore se cacher derrière le bâtiment pendant le cours ?

J'accepte. On s'installe et on commence à parler.

- C'était bien, avec Ana ? Je lui demande.

- En vrai, au début je savais pas trop quoi dire, mais après ça allait. On a parlé de nos parents, et j'ai appris qu'on avait la même... expérience. Enfin, que ses parents étaient comme les miens.

- Comment ça ?

Il y a une seconde de blanc.

- Désolé, j'aurai pas dû demander ça, dis-je.

- Non, t'inquiètes. C'est vrai que je t'en ai jamais parlé. En fait, avec mes parents, c'est compliqué. Ils ne pensent qu'à l'argent et à l'image qu'ils ont devant les autres, à leur réputation. Ils m'ont toujours mis la pression, par rapport à mes résultats à l'école, par exemple. C'est pour ça qu'ils m'ont forcé à... ne plus être ami avec Theodort. (Il tourne la tête). Ils ne savent même pas qui je suis vraiment, parce qu'ils s'en fichent de moi. Et ils sont bravoleslesbiennesophobe.

- Oh. Je suis vraiment désolé. Mais ça veut dire quoi ?

Il ne répond pas feur. Pas comme un certain directeur.

- Ça veut dire qu'ils aiment pas les gars qui sont amoureux d'un gars.

Je comprends toujours pas. En fait, maman situations est trop gentille, elle m'a toujours dit que c'était normal et tout. Du coup je met longtemps à comprendre pourquoi ils aiment pas ça.

Maxime me raconte aussi d'autres trucs sur ses parents.

- Tu sais, si un jour t'as besoin, tu peux venir dormir chez moi, dans le manoir Mahfouf Frites. Je suis sûr que mes parents seront contents de te voir, ça ne les dérangera pas.

- C'est gentil, dit-il.

Après le repas du midi, on doit faire un entraînement pour le gp explorer patates. Je m'entraîne sur la piste avec Theodort, c'est encore compliqué pour l'instant mais ça va aller je pense. J'espère. 😔✋ Au bout d'un moment, j'en ai un peu marre alors je vais voir Maxime car il me manque. Il est avec Ana.

- C'est lui, Djilsi, dit-il à Ana en me voyant arriver.

- Ça va Max ? Je lui demande. Tu y arrives.

- Ouais ouais, super et toi ?

On se fait un câlin, naturellement. C'est cool la vie. Je le regarde, mais on a la tête vraiment collée donc ça donne lieu à un moment un petit peu gênant. J'ai l'impression que cette fois, c'est moi qui ressemble à un extincteur.

Ana rigole.

- Je vais vous laisser, je crois, dit-elle en souriant.

- Eh mais attend ! Crie Max. Il faut qu'on s'entraîne...

Elle est déjà partie.

- Viens, me propose Max, on va tous les deux dans un sac à patates et on fait la course ensemble.

- Bonne idée ! Je répond.

- C'est la pire idée du monde, dit Lucas derrière nous. Je ne veux pas voir ça. Je vais retrouver Gota, restez entre vous, c'est ce que vous savez faire le mieux.

Je me met dans le sac à côté de Max. Au bout d'un mètre, on tombe tous les deux par terre. On fait que de rire.

- Woh, il se passe quoi ici ? Dit le vice directeur Amine en arrivant à côté de nous. Que vous soyez dans votre écurie ou pas, je m'en fous, faites ce que vous voulez, mais arrêtez de rester sur la piste. On en a besoin pour les professonnels comme moi.

- Je-ne-suis-pas dé-bu-tante, répond Max, je suis professonnelle !

Amine s'en va.

- Vient, on essaie de revenir mais en sac à patates encore, je lui propose.

- Ok, ok, on y va.

On réessaye mais encore une fois, on tombe au bout d'un mètre. Cette fois, je rigole un peu moins, parce c'est gênant, je suis vraiment collé à Max. J'ai envie de partir en courant, comme... lui ? Quand je lui avais fait un bisou devant chez lui ? Bon. Tant pis.

- Allez, pousse toi, petit corps, lui dis-je.

- Eh? T'as dit quoi ?

Il me donne des minis coups. Je rigole.

- Bon, vous venez, là ? Demande Theodort. On en a marre, nous.

On sort du sac et on retourne avec notre écurie.

Le soir, après les entraînements pour le gp (où je n'ai pas fait grand chose à part faire n'importe quoi avec Maxime, mais c'était cool), je raccompagne Maxime jusqu'à chez lui. Encore une fois, il refuse que j'aille plus loin que son portail. Je respecte.

Avant de dormir, je parle encore une fois avec lui sur mon petit super caillou. Je m'endors après cette journée, en écoutant le son des moustiques de type morgane makeup qui sifflent dans mes oreilles. Ce sont des professonnels.

Le sdf et le petit (??)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant