Chapitre 8 : For the love of the risk

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PDV Bronte

Je suis hors de moi. Je sors de la salle en furie. J'entends Velia m'appeler. Mais je ne l'écoute pas et saute à Zelena, je dois avertir Alethia. Je sonne. L'elfe ne tarde pas à m'ouvrir.

-Conseiller Bronte ? Je ne vous attendais pas.

-Je dois vous parler. C'est très important.

-entrez, je vous en prie.

Elle m'indique de la suivre, nous allons dans le petit salon. Je ne vois pas Cordélia.

-Que puis-je pour vous ?

-A vrai dire aujourd'hui, il s'est passé quelque chose d'extrêmement grave... A propos d'Oralie.

-Mon dieu, que s'est il passé ?

-Elle vient d'être condamnée pour trahison et en attendant une enquête plus approfondie, elle a été emprisonnée à Lumenaria, je n 'ai rien pu faire.

-Quoi ? Mais elle n'est pas une traîtresse.

-Je sais. Mais elle a quelques implications avec le cygne noir qui font que mes collègues pensent à la trahison. . . D'un côté, ils n'ont pas totalement tort. . .Ces révélations viennent des invisibles et ils ont ajouté beaucoup de fausses informations . . .Ce qui a enflé la décision de la condamner.

-Elle m'a parlé du Cygne noir.

-Vous savez ?

-Hum . . . La plupart des choses. Elle est innocente, conseiller, il faut faire quelque chose.

-Je sais. . .Je ferais mon possible pour la sortir de là, mais la situation est difficile. Il risque de venir vous voir pour l'enquête. . .Comme vous êtes proches toutes les deux. Ils vont sûrement essayer de vous sonder. Et ils seront rapidement au courant pour Cordélia, et cela n'arrangera rien à la situation.

-Que dois je faire conseiller ?

-Surtout pour le moment ne faites rien, j'essaierai de vous avertir quand ils viendront pour vous questionner. À ce moment-là, nous essayerons de vous emmener ailleurs.

-D'accord. . .

-Veillez sur Cordélia.

Exactement deux semaines se sont écoulées, les enquêtes tournent en rond pour le moment. Et tant mieux. Je fais tout mon possible pour les orienter dans le mauvais sens. C'est parfois très compliqué. Alden lui fait semblant de chercher, en réalité il est pour Oralie. La population n'a pas tardé à apprendre pour la "trahison" d'Oralie. Et cela à renforcer l' instabilité dans les cités perdues à une vitesse impressionnante. Sophie est venue me voir, plaidant pour Oralie. Bien-sûr, je suis de tout cœur avec elle. Je lui est indiqué que s'il y avait du changement, je l'avertirai immédiatement. Les invisibles sont portés disparus. Je ne sais pas ce qu'il prépare encore.

Je suis en ce moment même en réunion, nous devons décider des procédures à suivre, puisque l'enquête ne fonctionne pas. Les voix fusent de tous les côtés. Je peine à garder mon calme.

- La seule chose que je pense efficace est de revenir à un sondage de son esprit. Déclare Noland.

-Ce serait la méthode la plus efficace. Réplique Emery.

-Forcer son esprit ? Vous allez la briser ! s'exclame Velia.

-On ne parle pas d'un brise mémoire ! Lui répond sèchement Emery.

Les esprits s'échauffent, alors que Velia s'apprête à rétorquer, je lui coupe la parole.

-Elle a raison ! Sonder son esprit, elle ne va jamais céder. Et vous allez la briser en forçant !

- Si elle ne cède pas cela veut dire qu'elle a quelque chose à cacher et que par conséquent tout ce qu'on lui reproche est vrai, ce qui fait d'elle une criminelle ! s'exclame Alina.

- Oralie est innocente, je ne cesserais de me répéter.

- Arrête de te voiler la face, Bronte ! Me dit Emery. Tu ne peux pas la protéger plus. Pour le moment tout porte contre elle, et tu connais la punition.

-Je connais la punition. Et elle ne mérite pas ça . Elle a suivi vos règles stupides. Et ce n'est toujours pas assez bien !? Alors que faut-il pour plaire ? Enfreignez les règles et vous tombez. Suivez les et vous perdez encore ! Peu importe que vous soyez un pêcheur, peu importe que vous soyez un saint ! Personne ne peut gagner ! Ah quoi bon ? Hurlais-je en tapant du poing sur la table. Vous ne savez rien de la vérité.

Je me lève en furie et me dirige vers la porte. Je claque la porte, tellement fort que cela fait trembler les murs. Les gardes me regardent passer avec de grands yeux.

Je dois agir. Vite. Mais comment ? La seule façon serait de l'aider à s'évader. Mais si je me fait prendre . . .Tant pis je prends le risque !

Je me dirige chez moi. Je fouille dans mes tiroirs, j'en sors un cristal non identifié de saut. Je réfléchis un fragments de secondes.

Je dois le faire. Qui l'aidera autrement ? Personne.

Je sors un autre cristal pour me conduire à Lumenaria. Je tente de ne pas paraître nerveux. Ce que je m'apprête à faire me coûte un aller direct à Exil.

-Conseiller Bronte ? Que pouvons nous faire pour vous.

-Je viens voir Oralie.

-Mais.. .

-Personne ne vous a averti avant, c'est normal. C'est un entretien important pour l'enquête dont je dois me charger. N'interférez pas avec l'enquête et conduisez moi à elle sans poser de question.

- A vos ordres, conseiller.

Comme la procédure le veut, on me couvre les yeux et on me conduit droit vers la cellule de l'empathe où je peux retirer mon bandeau.

Un gobelin ouvre la porte. Je pénètre dans la prison. Oralie est assise, elle redresse la tête.

-Bronte ?

-Bonjour Oralie. Je m'approche alors d'elle. Elle est bien pâle.

-Que fais-tu là ? Tu viens me chercher pour un autre procès ?

-Non. Écoute moi bien Oralie, je n'ai pas beaucoup de temps. Je sors le cristal de saut que j'avais préparé et lui tends.

- Cache le et utilise le une fois que je suis parti.

Elle le saisit d'une main tremblante. . .

-Mais Bronte, pourquoi ? Tu risques beaucoup.

-Pour l'amour du risque.

- Merci, dit-elle en esquissant un petit sourire.

-Evite de te rendre à Zelena. C'est le premier endroit où ils iront fouiller, ou encore Everglen et Havenfield.

- Combien de temps ?

- Deux semaines. . .

-Cordélia, va bien ?

-Oui, Alethia, s'occupe d'elle. Tu devrais essayer de rejoindre le cygne noir. Ils t'aideront bien plus que moi. . .

-Tu m'aide déjà beaucoup Bronte. Je ne te remercierais jamais assez Concernant le cygne noir. Je ne sais pas.

-De toute façon, tu dois absolument partir d'ici. Te faire oublier pendant un moment. Qu'importe où. Je sors alors mon transmetteur. Je lui tends sans attendre.

-Prends le, Oralie. . . Je m'en trouverais un autre. Nous resterons en contact, ainsi.

-Merci.

-Prends soin de toi. . .Je dois y aller.

Elle cache les deux objets. Je sors 

La promesse de BronteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant