PDV Sophie
Les coups partent dans tous les sens et tout est permis. Keefe qui était à mes côtés a disparu, j'espère qu'il va bien de tout coeur.
Une décharge violente me percute, je rencontre le sol sans vraiment m'en rendre compte. Une douleur indescriptible me parcourt, me brûle et me fait hurler. La peur me saisit autant que la douleur. J'ai du mal à respirer. Cela s'arrêta avant de reprendre. Je tente de me redresser les jambes tremblantes. Ma vue est trouble, je vacille.
Je ne peux que constater avec impuissance et terreur, qu'un ogre se précipite vers moi.
Un nœud se forme dans ma gorge, alors que je pensais qu'il me tuerait. Une elfe se dresse devant moi.
- Oralie. . .
Elle s'attaque à l'ogre. Elle n'a aucune chance face à ce gros lourdeau.
Pourtant elle ne baisse pas sa garde, et avec vigueur se bat contre l'ogre, elle arrive à le désarmer récupérant par télékinésie son arme. Elle la jette aussi loin que possible. Cependant, un autre Ogre arrive à notre gauche, une massue à la main.
Je dégaine une étoile gobeline que je lance dans sa trajectoire. Il l'esquive habilement. Je recule. Cherchant une autre étoile gobeline mais visiblement je suis à cours de munition. Il est bien de trop proche. La panique me gagne et mes blessures m'empêchent de me mouvoir correctement.
Un cri m'échappe en voyant l'ogre approché plus près que jamais de moi. Brandissant sa massue. Mon cœur rate un battement. Je n'ai pas le temps de réfléchir, de penser , d'agir qu'un bras me propulse en arrière, je tombe sur les fesses.
-Oralie ! hurlais-je en me redressant presque instantanément.
L'ogre lui porte un coup violent à la tête, je la rattrape de justesse, elle a été assommée sur le coup si ce n'est pas pire, la violence du choc à pu lui provoquer une hémorragie interne, ou peut être toucher une partie de sa nuque ; je m'empresse de contrôler ses signaux vitaux elle est en vie.
-Oralie ! Tiens bon ! Tiens bon, s'il te plaît.
Son sang coule cependant de manière abondante, son sang coule sur mes mains depuis là ou elle a pris le coup. Mon souffle s'accélère, je lutte pour ne pas instiller à causes d'émotions trop puissante, la panique s'empare de moi rapidement.
-Oralie s'il te plaît. Reviens à toi. Pourquoi? Pourquoi as tu fait ça !?
Les larmes commencent à dévaler le long de mes joues. D'une main tremblante je caresse sa joue essuyant du sang qui coule. Je ne peux pas la laisser comme ça. Je dois l'emmener au plus vite près d'un médecin. Mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, l' ogre revient à la charge avec cette fois-ci sa Shamkniv, la brandissant, près à nous achever, ou dans le meilleurs des cas pour nous contaminer d'enzymes mortelle.. .. Je protège Oralie comme je ne peux que me tenir prête à instiller, au risque malheureusement d'empirer le cas d'Oralie, en instillant en elle aussi. Mais avant que l'ogre puisse se rapprocher un bouclier le propulse en arrière. Je vis, Maruca en compagnie de Marella. Elles s'étaient toutes les deux jointes à cette guerre sanglante.
-Merci. . . murmurais-je.
Marella s'agenouille près de moi et sort un tissu propre de sa poche. Elle le plis et compresse la blessure, avant de redresser la tête vers moi.
-Sophie le choc lui a causé un gros traumatisme, on doit l'emmener près d'un médecin au plus vite, sinon il risque d'être trop tard, elle aura des séquelles à vie comme ma mère. Peut être pire, s'il elle continue à perdre du sang comme ça
-Marella aide là ,je dois rester. déclare Maruca.
-Elwin est à Foxfire, ils ont établi un poste de secours.
-Ne perdons pas de temps. dis-je en sortant un cristal de saut avec moi.
Je tiens sa tête pour éviter qu'elle ne bouge trop. Je me concentre un maximum. Marella s'approche de moi, pose une main sur mon épaule, elle brandit un cristal de saut. On est emportés par la lumière. On atterrit devant la prestigieuse école.
- Vite, va chercher Elwin !
Marella court en direction de l'établissement.
-Sophie. . .Murmure-t-elle du bout des lèvres.
Elle reprend conscience un fragment de seconde, entrouvrant les yeux avant de sombrer de nouveau dans l'inconscience.
- On va te soigner, tiens bon. répétais-je.
Elwin arrive vers nous en courant et émet une grimace en voyant la blessure d'Oralie. Marella est repartie au front.
-ça blessure est trop importante, on doit l'emmener à l'intérieur. Il la prend dans ses bras avec délicatesse.
D'un pas rapide, on se dirige vers les locaux qui ont été aménagés en hôpital provisoire.
Elwin l'allonge dans une pièce désinfectée. Il a commencé par lui faire ingérer des médicaments et des somnifères pour pouvoir l'opérer correctement. Il commence à nettoyer la plaie la plus proéminente qui peut à tout moment lui coûter la vie, car c'est de cette dernière que le sang s'échappe. Elwin me sonne une serviette pour essuyer le sang de mes mains.
-Sophie sort. M'ordonne le médecin, cela ne va pas être beau à voir et si tu trouves Livvy, demande lui de venir ici, un coup de main ne sera pas de refus. Son ton sérieux me fait froid dans le dos. Lui qui abordait un sourire même dans les cas difficiles.
Je ne perds pas une seconde, et m'engage à la recherche de Livvy, que je ne tarde pas à trouver auprès ...
- Maman !? Mon dieu tout va bien !
- Sophie ! Je vais bien, j'ai juste été blessée à la jambe. Que se passe-t-il ?
-Oralie a été gravement blessée à la tête. Je me tourne vers la doctoresse, Elwin a besoin de vous de toute urgence.
- ça doit être grave alors !
J'acquiesce. Je la conduis auprès du flasheur avant de retourner vers ma mère biologique
.
- Tu vas bien Sophie ? Tu es toute tremblante.
- Si on omet le fait que j'ai failli me faire tuer par un Ogre et que Oralie a risqué sa vie pour me sauver. . .Je vais bien. Dis-je en m'arrachant un cil. Edaline attrape ma main.
- On va gagner cette guerre, ils n'auront pas l'avantage sur nous.
- Je le souhaite tellement, maman . . .
Edaline me prend dans ses bras. Je ferme les yeux. Je n'ai pas envie de retourner combattre, je veux rester près d'elle. Mais je dois. C'est mon devoir, je suis le colibris !
Edaline passe une main dans mes cheveux.
Je vois Elwin, venir vers nous, d'un pas décidé.
-Elle va survivre ? demandais-je.
- Probablement mais je n'en suis pas certain, Sophie. Je ne veux pas te donner non plus de faux espoirs, je vais faire mon possible avec Livvy. Nous devons sans tarder l'opérer.
- Bien. . .
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La promesse de Bronte
על-טבעיTout va si vite dans les cités perdues... alors que les malheurs s'enchaînent, Brontë tente tant bien que mal de garder sa promesse envers un ami qui lui était très cher.