La promesse de Bronte

Chapitre 29 : Kenric !

PDV Bronte

Nous avons l'endroit. Nous allions pouvoir libérer le télépathe

Je m'étais proposé pour aller le libérer en compagnie de plusieurs personnes. Nous avions hélé Elwin, pour qu'ils viennent avec nous. Sophie a absolument tenu à venir. Nous sommes près à partir. Une dizaine de gobelins sont chargés de faire prisonniers les derniers invisibles.

En espérant qu'entre-temps, les invisibles n'aient pas changé de cachette.

Je me saisis d'un éclaireur et ouvre un chemin, tout le monde passe, j'entre en dernier.

L'endroit dans lequel nous avons atterri est loin d'être comme les autres repères. . . Des ruines d'un château fort qui se dresse au milieu de collines. L'endroit est étrange. Les gardes s'empressent d'entourer le domaine.

-Sophie tu perçois quelque chose avec ta télépathie ? demande Alden.

Elle ferme les yeux l'espace de quelques minutes seulement.

- Il y a du mouvement dans les souterrains. Je pense qu'il y a au moins six gardes.

- Arrives tu à localiser les prisonniers ?

-Je crois qu'ils sont dans un souterrain en dessous. . . Mais c'est assez flou.

-Nous allons bien voir. Dis-je.

On fait irruption dans le repère des invisibles après qu'un gobelin est trouvé l'entrée.

Immédiatement, on est accueilli par un tire. Un Gobelin nous protège.

- ça ne sert à rien de vouloir vous battre, rendez vous ! criais-je. Alors que les gobelins envahissent le peu d'espace qu'il y a s'attaquant immédiatement à l'invisible.

Les invisibles restant n'opposent aucune résistance.

L'endroit est sombre et très humide et ce de plus en plus au fur et à mesure qu'on descend dans les galeries. Alden, Sophie, les gardes restant et moi même, on s'empresse d'ouvrir les cellules. Et qu'elle ne fut pas notre horreur de découvrir des humains parmi les prisonniers. Certains assez jeunes. Quand nous pensions tout savoir de la cruauté des invisibles.

J'arrive à la dernière cellule le premier. Mon cœur bondit dans ma poitrine. Un gobelin m'aide à défoncer la porte . Je suis le premier à entrer.

Je remarque tout de suite une silhouette au sol.

-Kenric. .. Murmurais-je en m'approchant.

Je m'agenouille près de l'homme.

C'est bien lui. Il paraît si faible. . . Il n'a pas été beaucoup nourri, ses joues sont creusées. Il porte de profondes cicatrices.

-Kenric. . .Tu m'entends ?

Je pose une main sur la sienne. Il est glacé. Je porte ma main sur son cou alors que le doute me traverse. Dieu merci, je sens son pouls. Il bouge un peu et finit par ouvrir les yeux. Quel soulagement.

J'émets un sourire.

- Bronte ? murmure t-il.

-Kenric . . .C'est fini.

Il se redresse faiblement.

-Bronte ! s'exclame-t-il en se jetant à mon cou. Je le prends à mon tour dans mes bras.

-Je n'ai jamais été aussi heureux de te voir.

-Moi aussi, Kenric. On va te sortir d'ici. Courage. Tu peux marcher ?

- Malheureusement . . . Non.

Il porte une main à sa jambe.

- Oh mon dieu . . .