La promesse de Bronte

Chapitre 21 : The red herring part 2

PDV Bronte

J'ouvre les yeux avec difficulté. La poussière virevolte partout.Le choc a été violent, pendant quelques minutes, je n'entendais absolument rien mis à part un bourdonnement intempestif. Je mis un temps avant de comprendre ce qu'il c'était passé. Je me redresse difficilement. Ma tête a dû percuter le sol assez violemment, j'ai un bon mal de tête. Cependant, pas le temps de m'apitoyer sur mon sort.

-Velia !

Je me redresse en titubant. Il y a tout un pan de mur qui s'est écroulé. Il y a des débris partout. Le corps de Velia est coincé sous des blocs de pierres et des débris de cristaux.

- Velia ! Je me précipite vers elle. Je dois faire quelque chose.

Je commence à retirer certains débris à la main. Mais les blocs sont trop gros alors avec ma télékinésie je mets tous les efforts du monde pour dégager son corps. Alors que j'y parviens enfin, je découvre avec horreur, une barre en métal transperçant son corps au niveau de la clavicule gauche. Sa tête a violemment percuté le sol. Son sang s'écoule, et se mélange à la poussière. Je m'agenouille près d'elle, n'ayant pas la certitude qu'elle a survécu au choc ; je pose une main dans son cou, je ressens de légers battements de coeur.

- Velia, tu m'entends ?

Je n'ose la toucher, la bouge de peur de lui porter un coup fatal. Mais pourtant il faut que je trouve un moyen de la sortir d'ici. Je ne vois plus de bombe, en tout cas dans la pièce où nous nous trouvons. Mais à tout moment, tout peut s'écrouler et nous couter une bonne fois pour toute la vie.

- Velia. . .Je t'en prie !

Je me saisis d'un tissu propre dans ma poche et éponge son front ensanglanté. Un bloc de cristal mobilise sa jambe droite. Je le retire avec difficulté. Surement quelques os brisés. Mais ça ce n'est pas le plus grave.

-Bronte.. . murmure-t-elle.

-Je suis là .. .Je suis là, Velia. ça va aller.

Elle ne bouge pas d'un cheveux, entrouvrant simplement ses yeux. Je prends doucement sa main dans la mienne caressant sa paume. Son regard est rempli de douleur, et Dieu sait combien je connais la douleur. Je vis avec.

- On va te sortir de là.

Une larme coule sur sa joue, je l'essuie.

- ça va aller. Je te le promets.

Elle ferme les yeux.

-Reste avec moi ! Je t'en prie. Parle moi, reste éveillée ne t'endors pas. On a besoin de toi, j'ai besoin de toi. S'il te plaît.

Elle serre légèrement ma main.

- Velia. . .

-Bronte. . . achève moi. . .

Sa demande me frappe.

- Quoi ? murmurais-je effarée par sa requête.

-S'il te plaît.

Sa supplice me fait tant mal.

-Ne me demande pas une telle chose.

-Je n'ai aucune chance de survie.

-Ne dit pas cela. On va te soigner.

- Soyons réalistes, j'ai été médecin vous allez me retirer cette chose. . . Mais une fois chose faite l'hémorragie sera trop importante. épargne moi une mort lente.

- Velia.

-Je t'en prie.

-Velia, je ne peux pas ,je ne peux pas faire ça.

- C'est tout ce que je te demande. dit-elle les larmes aux yeux.

Mes yeux me piquent. Non je refuse de . .. l'achever. Comment fait Sophie pour instiller des émotions positives déjà ? Je connais Velia depuis si longtemps, elle est pour moi très importante. Tout comme Oralie et Kenric. La perdre par ma main. Non je ne peux pas. Mes mains tremblent.

Son regard transperce le mien. Elle perd conscience.

-Velia ! Velia, non !

Je tente de la maintenir éveillée.

- Bronte ! crie une voix, que j'identifie immédiatement à Oralie.

- Ici ! Vite !

Oralie arrive en compagnie de trois autres elfes. M.Forkle parmi eux.

- Il faut la sauver ! vite !

Oralie voit le corps de Velia.

- Oh mon dieu.

-Je suis médecin ! Clame l'elfe qui porte un elfe argenté. Je vais avoir besoin d'aide Ivy.

-Tout de suite.

Oralie m'aide à me relever et m'emmène m'asseoir.

-C'était un piège. déclare Oralie, ils ont attaqué Mystérium avec des bombes comme ici.

- Je crains qu'ils essaient de nous déboussoler pour attaquer en force quelque part. Nous avons renforcé les patrouilles. Et des émissaires surveillent les cités interdites, ont ignore encore ou il pourrait frapper, mais il est fort probable que ce soit chez les humains, pour manifester notre présence.

Oralie éponge mon front.

-Tu es blessé.

- Ce n'est rien.

Je regarde les elfes s'activer autour de Velia.

-Oralie, on a besoin d'Elwin, l'opération va être délicate.

-Je m'occupe de le héler.

Oralie s'éloigne.

-Comment ont ils réussi à s'introduire dans le palais ? murmurais-je. Comment avons nous pu nous laisser berner ainsi.

Elwin arrive seulement quelques minutes après l'appel d'Oralie.

-On est en train de la perdre. Dit Livvy.

- S'il vous plaît sauver la .

Je ne vois pas ce qu'ils lui font.

Je crois que ce sont les minutes les plus longues de ma vie. Les deux médecins ont retiré la bar. Elwin a les mains couvertes de sang tout comme ses vêtements. La vue de tout se sang me noue l'estomac. Je le vois appliquer des gazes, des bandages et des pansements.

-On doit l'opérer, mais pas ici ! déclare Elwin.

Zarina et Liora arrivent.

- Velia ! cria Zarina.

Elwin immobilise la tête de Velia, protégeant sa nuque.

Des gardes sont arrivés, Elwin leur demande de venir.

-Il faut la transporter. Mais attention, chaque mouvement peut lui être fatal.

Ivy sort un cristal et ouvre un chemin.

-On ne doit pas perdre de temps ! Ordonne Elwin, chaque minute est un pas loin d'un espoir de survie.