PDV Oralie
La douleur vient me percuter de plein fouet alors que je reprends petit à petit conscience. J'ai l'impression que de minuscules aiguilles me parcourent le corps. Le froid me saisit encore, malgré la douceur des couvertures. Je ne sais pas vraiment où je me trouve, et mes souvenirs sont si flou.
J'entends pleins de murmures autours de moi. On dirait une volée d'oiseaux bruyants. Puis tous ses sentiments.. . Ils doivent être proches. Une migraine épouvantable me martèle le crâne.
J'émets un gémissement douloureux, tout en tentant d'ouvrir les yeux.
- Elle se réveille. Annonce une voix que je ne parviens pas à identifier.
Je tente de bouger.
-On se calme, Oralie. Ne bouge pas, tu vas empirer ta situation. Tu vas devoir être forte encore un moment. m'assure une voix féminine.
C'est le brouillard complet devant mes yeux. La lumière m'aveugle. Je ferme les yeux. Quelqu'un presse un flacon contre mes lèvres.
-Avales, c'est un anti-douleur. Déclare cette même voix.
Je m'exécute. Un liquide doux coule dans ma gorge apaisant presque instantanément mes douleurs.
Il me faut cependant quelque minute pour que tout ce qui m'entoure devienne net.
Je vois Livvy... enfin Médoc sous masque argenté.
- Tu nous as fait une belle peur, princesse.
Elle sait combien ce surnom m'agace. Kenric m'avait surnommé ainsi après avoir vu un ... dessin animé humain où le personnage me ressemble. J'ignore le nom. Mais je veux pas savoir. Surtout que depuis le surnom en question me poursuit.
- Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme cela. Murmurais je.
- Au moins ça prouve que ça va mieux. Mais il va vite falloir que tu regagnes tes forces.
- Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Mes souvenirs sont très flous. . . Je me rappelle de l'intervention du cygne noir face aux invisibles puis les évènements qui suivent sont si flous
- Tu nous as fait un joli malaise. Dit-elle en reprenant un air sérieux. Tu as pris un méchant coup de froid, tu as encore de la fièvre; Et je peux te dire que ta fracture n'est pas belle à voir. J'ai dû te mettre sous somnifère . Ça fait deux jours que tu étais inconsciente. Et j'avoue qu'on commençait à s'inquiéter un peu.
Je remarque alors deux autres silhouettes derrière Livvy. Juline sous sa robe de glace. .. et Sophie qui m'observe en silence. La doctoresse touche ma jambe blessée ce qui a eu pour effet de me faire grimacer. L'anti-douleur ne fait pas encore complètement effet.
-Désolée, c'était pour vérifier tes réflexes. Ils sont bons, je pense qu'une semaine et demie au lit devrait suffire pour te rétablir. Elle me demande d'avaler une fiole d'eau de jouvence.
Une semaine ? ça va être si long. . . Mais ce n'est pas pire que de passer des semaines en prison.
Je ne peux qu' accepter ce sort. De toute façon, où aller ? Je n'ai nul part, je suis une fugitive.
Une question me démange, car voilà bien plus d'un mois peut être que je n'ai pas revu mon petit ange. . . Mais je ne peux me résoudre à la poser devant Sophie. . .
-Aucune protestation, cela change de mes patients habituels. déclare Livvy, non sans lancer un coups d' œil à Sophie, je suis sur que notre cher Elwin serait d'accord avec moi.
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La promesse de Bronte
ParanormalTout va si vite dans les cités perdues... alors que les malheurs s'enchaînent, Brontë tente tant bien que mal de garder sa promesse envers un ami qui lui était très cher.