Chapitre 8: Cache-cache

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Les pas précipité sur le sol se firent entendre dans le silence du château. Après s'être remis de sa maladie, Cendre ne voulait qu'une chose : sortir du lit et découvrir ce château mystérieux ! Mais la Bête refuse de le laisser sortir, soi-disant « pour ne pas retomber malade tout de suite ». Et puis quoi encore ? Demande-t-on aux oiseaux de cesser de chanter au petit matin car ils nous réveillent ? Absolument pas ! Alors, il peut tout aussi sortir et explorer le palais si cela lui chante.

- CENDRE ! Bon sang de putois, reviens ici sale gamin !

- Non ! Je ne veux plus me remettre au lit à moins d'être épuisé de fatigue !

- Oh alors toi si seulement je pouvais te- RAAAAH ! Reviens au lieu de courir !

- Attrape-moi si tu peux la Bête !

Une expression enjoué sur le visage Cendre court un peu plus encore dans les couloirs, tournes et retourne à chaque recoins. Montes puis descends les escaliers. Il avait besoin de bouger après tout, alors, la Bête à ses trousses il continu sa fuite. Sa course avait débuté dès la matinée après son petit déjeuner au lit. Il se sent bien mieux et souhaitait se dégourdir les jambes, sauf que la Bête est apparue et depuis ne le lâche pas. Prétextant avoir une soif soudaine, il fut ravi de le voir s'en aller le grondant de ne pas bouger. Bien entendu il n'a rien écouter et après avoir été certain qu'il soit parti, il s'est donc levé du lit pour s'approcher à petit pas de la porte qu'il a entrouvert. La voie étant libre il s'est faufilé hors de la chambre, en chaussette bien épaisse et vêtu avec toujours un pantalon en lin et un haut en coton mais avec également un pull qu'il avait trouvé au bout du lit ce matin à son réveille. Les longs couloirs couverts de tapisseries ou de quelques tableaux l'a rendu curieux de visiter le château dans son entièreté. Malheureusement sa visite à été interrompu par un grondement sourd dans son dos lorsqu'il se trouva près des escaliers prêt à y monter. Alors il a fait face au regard colérique de la Bête et sans attendre avait commencer s'éloigner à travers un couloir. Hors la Bête sembla vouloir le rattraper et se cogna dans un meuble au tournant du dit couloir. Ses jurons et grondements de douleur lui fit redressé les poils de ses bras un frisson recouvrant sa nuque. Puis se mit à courir à travers les couloirs, montant les marches d'escaliers pour mieux les descendre de l'autre côté.

Essoufflé d'avoir autant courut, il s'arrête devant une porte du quatrième étage. Une fois dedans, il ferme la porte doucement avant de regarder cette dernière. Il entendit un bruit qui lui fit tourner la tête dans sa direction. Malgré sa respiration laborieuse, la curiosité lui dit de s'approcher.

- I-Il y a quelqu'un ici ? Navré, j-je suis entré sans en avoir demandé la permission.

Rien ne lui répondit, alors il cesse d'avancer pensant avoir rêvé. Les bruits de pas lourds de la Bête se font entendre dans les couloirs. Il se rapproche, de plus en plus... Alors il se dirige rapidement pour se cacher sous le lit, il rampe dessous et réussis tout juste à rentrer ses pieds que l'on toque avec force à la porte.

- Ouvre ! Je sais que tu te caches quelque part par ici, j'exige que tu ouvres !

Ses mains sur sa bouche pour s'empêcher de rire, il ne put s'empêcher d'avoir un léger sursaut lorsqu'il vit les pieds étranges se diriger vers la porte. Mais... Il était seul non ? Comment...

- Mais quel visite ! Puis-je vous aider au lieu de frapper si fort prêt à briser la porte de ma pauvre chambre ?

- Oh c'est toi, je pensais que tu serais avec ce hibou cloitré là-haut. Y a-t-il quelqu'un avec toi dans cette chambre ?

- Eh bien, vous le verriez si c'était le cas vous ne pensez pas ? Je me reposais, je suis de repos aujourd'hui.

- Profite bien alors. Mais si jamais tu croises, hum, un jeune homme, préviens moi sur le champs. Il va me rendre fou ! Non, ne dis rien ! Je ne veux pas de tes paroles énervantes !

Le Beau et Le MonstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant