Le Beau et Le Monstre

Chapitre 21: Un regard ne trompe pas

Léon restait pas mal occuper pour organiser cet ultime bal au sein de son château. Il sera différent de tous les autres car il tient à ce qu'il n'y ait que ceux parmi le château de présent. Les serviteurs seront pas transformer sous forme humaines, il laisse le choix au Maestro Debourg ainsi que ses musiciens s'ils souhaitaient ou non se produire au bal final. Le choix de la nourriture et des décorations lui prit un temps fou. Il délégua que peu auprès de Dame Olga et aux autres domestiques. Tout doit être absolument parfait, il ne peut en être autrement ! Organiser cette fête n'est pas seulement pour pouvoir danser, qui sais, une dernière fois avec Adam. Elle sera un moyen d'oublier que d'ici à peine quelques jours tout basculera. Soit ils redeviendront tous humains et auront le droit à une seconde vie. Ou bien... Il sera changé en statue sous cette hideuse apparence et tous ceux qui auront veillé sur lui pendant tout ce temps seront devenus des animaux sans plus aucune conscience humaine.

En l'espace de quelques mois il aura bien changé, oh ça il en a conscience. Son visage est très souvent détendu, les lèvres ourlées de chaque côtés à dévoiler ses crocs de gaité tandis qu'il scelle un parchemin contenant la liste de toutes la nourritures et fournitures qu'il devra commander. La plume reposé par Ben et le bureau ranger il prend en main le parchemin et s'en alla récupérer sa longue cape sombre auprès du portier.

- Merci Sébastian, je serais de retour d'ici peu.

- Bien Maître, prenez votre temps et soyez prudent.

La grande porte s'ouvre à son passage pour se refermer dans un grincement dans son dos. La journée avait déjà bien commencé. Il avait prévenu Cendre le matin même lors du petit déjeuner avec la présence de Adam qu'il serait de sortit. Adam avait insister pour venir, mais après moulte promesse qu'il passera son temps avec lui il put se détacher et commencer les préparatifs.

En marche dans la forêt, le capuchon sur la tête pour mieux se cacher la face il s'enfonce dans le bois. Après un long moment il arrive enfin sur le chemin marchant lorsqu'il aperçoit la boite suspendu à la grosse branche. Comme à son habitude il dépose le parchemin dans la petite boite puis fait le chemin inverse. Lorsqu'il le peut-il vient lui-même apporter les parchemins afin d'éviter cette tâche quoi que dangereuse à son valet. De retour au château il s'arrête pour l'observer en silence, les pattes enfoncés dans la neige un gros nuage s'échappe d'entre sa gueule à demi ouverte à son expiration. Il a vécu toute sa vie ici, ce château et tout ce domaine qui l'entoure. N'était-ce pas risible de se rendre compte des choses que l'on a seulement lorsque l'on est sur le point de tout perdre ? Un rire amer lui échappe tandis qu'il passe une patte sous le capuchon qu'il ôte puis retire par petites tapes la neige qui n'avait cessé de tomber depuis la veille, qui s'accumulent sur ses vêtements. Les longues marches gravit il arrive à la grande porte qu'il pousse pour rentre rapidement, entourer d'une chaleur diffusée dans tout le palais grâce aux diverses cheminées.

- Je suis de retour !

Quoi ? Pourquoi venait-t-il de pratiquement crier une telle chose ? Jamais il ne l'avait fait auparavant ! Embarrassé il prie pour ne voir personne arrivé, hors ce n'est pas sans compter sur sa chance et il voit sortir de la cuisine le visage couvert de farine un Cendre tout sourire.

- Déjà de retour ? C'était du rapide !

- Viens par ici, tu n'es pas possible décidément.

- Hein ?

Tandis qu'il se rapproche de lui, Léon tend une patte pour retirer les traces de farine sur ses joues et ébouriffe ses cheveux le laissant râler. Son rire grave et fort ne s'arrêtait plus, capture Cendre entre ses bras pour laisser ses doigts chatouiller ses côtes alors qu'il se tortille riant aux éclats. Il avait trouver ce point sensible chez son jeune ami la veille après une autre bataille d'oreiller, alors il ne se prive pas rien que pour l'entendre rire et le voir se tortiller espérant lui échapper.