Chapitre 6: Le château maudit

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La Bête avait rongé sang et os pendant une semaine toute entière ! Il DEVAIT retrouver cette rose, l'une des roses du jardin de sa défunte mère ensorcelé par l'enchanteresse pour lui montrer son temps restant avant de devenir un monstre tout de pierre. Cette enchanteresse était bien sadique avec lui, d'abord ce grand muret de rose enchanté, mais également d'autres « présents » s'était ajouté à la liste de son malheur. Tout d'abord, le fait d'avoir la possibilité de sortir du château à tout moment hors les soirs de pleine lune. Donc seulement sous sa forme de monstre, sans aucune possibilité de séduire une personne afin de rompre ce maudit sortilège ! Il eut également reçu un autre bien, un grand miroir à pied qui lui montre tout ce qu'il désire le plus cher à son cœur, qu'il soit passé ou présent. Bien évidemment pas futur ! Cela aurait été trop beau vous ne pensez pas ? Alors, la Bête se retrouve devant ce seul miroir incassable du château pour admirer son ancienne beauté, ou bien, lorsque le cœur lui en dit, le monde qui tourne au-delà de son château maudit.

Comme un lion enfermé dans une cage, sur son ordre ses domestiques s'étaient attelés pour trouver le ou les responsables. Il avait longuement attendu, de plus en plus furieux de ne pas trouver ce maudit voleur. Mais surtout, fou d'inquiétude à l'idée que l'on ait réduit en pièce la rose qui est bien un compte à rebours pour lui. La mauvaise humeur du maître du château faisait que plus trembler les murs, mais aussi chaque serviteurs qui prenaient peur de le froisser un peu plus s'ils avaient le malheurs de lui déplaire. Car malgré tout, ils comprennent que trop bien la situation. Car tous, tout comme la Bête, chacun des serviteurs vivant au sein du château ont également reçu un sort. Certes quelque peu différent à bien des égards, mais quand même eux aussi aimerait ne pas avoir du temps en moins à cause d'une simple rose. Activement, certains des serviteurs avait pu flairer la trace du coupable en dehors du château. Ce n'est malheureusement qu'après une bonne semaine qu'ils eurent retrouver la maison du coupable après avoir suivi une piste épineuse jusqu'au voleur. Se hâtant de rentrer, ils purent alors prévenir leurs maître du lieu où vivait le coupable. Ce qu'il faut savoir, s'est que les serviteurs ont tous reçu un sortilège également, mais peuvent aussi sortir du domaine du château mais sous une autre forme encore. Sauf que celle-ci peut s'avérer plus dangereuse pour eux, au risque d'être attrapé et sans aucun doute seront traiter eux même de créatures démoniaques ou encore de monstres. Alors, lorsque l'un d'entre eux avait voulu s'enfuir au tout début de ce sortilège, il était revenu avec quelques graves séquelles, et personnes ne retenta l'expérience depuis lors. Une semaine était alors passé, mais la Bête voulu attendre la nuit pour aller cueillir ce voleur. Il ne peut lui échapper. Sa vision nocturne était presque aussi nette qu'à la lumière du jour à quelques nuances près. Vêtu d'une tenue simple, laissant libre le bout de ses membres, il met néanmoins une grande cape noire, puis s'enfonce dans la forêt lorsque la nuit fut tomber. La température était très basse, mais les poils longs et épais de la bête tenaient suffisamment chaud malgré le froid mordant. Néanmoins, la pluie s'abattait sans pitié sur lui et sur la cape, l'eau ruisselante sur le tissus. La Bête avait longuement couru à travers la forêt pour ensuite enfin sortir, le village se trouve être tout près de la forêt, en décente plus bas d'une petite colline avoisinante. Il y alla alors, prenant garde à ne pas attirer l'attention et s'en alla au sud de la ville comme indiquer par l'un de ses fidèles serviteurs. Il aperçut alors au loin une assez grande bâtisse, isoler et plus en hauteur que la plupart des maisonnettes du village. S'en allant dans cette direction, lorsqu'il fut enfin arrivé, il ne retient pas ses coups et frappe durement à la porte.

Alors que la Bête était toujours recouverte de son capuchon sur son énorme tête cornée et poilu, il relève son regard devant l'homme qui ouvrit la porte devant lui. Il reste un moment silencieux, surpris par la légère brise de chaleur qui sembla s'envoler de quelque part dans cette demeure. Toujours tapis dans l'ombre il avance d'un pas sur le perron du manoir, pris une légère inspiration avant de parler. Sa voix était bien grave, légèrement rauque et empli d'une colère qu'il ne put réprimer plus longtemps. Il avait que trop chercher le vaurien qui avait osé le voler ! Au début, l'homme terrifier devant lui en tomba par terre. La grande Bête ne sut s'il devait en rire ou en pleurer de dépit par tant de courage évident. Mais sa rage l'empêcha tout rire de vouloir quitter son intérieur. Impatient, tandis qu'il semblait presque hystérique, criant. Deux jeunes garçons arrivèrent près de ce qui devait être leur père au vu de la différence d'âge et par leurs traits similaires, lorsque soudain un autre garçon apparut. Légèrement plus jeune, plus frêle et bien déplaisant à voir à première vue tant il semble sale la peau grisâtre de suie comme un peu partout sur lui et des tâches plus sombres par endroits sur sa peau. Le regard brillant il admire ce crasseux, puis sans demander son reste, attrape le présumé voleur et finit par s'en aller avec lui lorsque l'homme à terre le lui désigna comme celui qu'il était venu chercher. Il avait ce qu'il recherchait, les objets de sa défunte mère et surtout la rose. Pourquoi diable ne l'a-t-il donc pas tué sur place ? Sur une impulsion il s'est alors décider de le punir arrivé au château, il trouvera quoi en faire de cette raclure sans valeur. Mais à peine les quelques marches descendu, à peine à mi-chemin du portail, que le voilà évanouit. La porte n'avait tardé à se refermer après l'avoir tiré de la maisonnée, comment un misérable tel que lui avait -il put entrer avec une invitation à son bal ? Il l'aurait fait jeté ! Quoi qu'à y repenser, il avait été si happé par un certain jeune homme qu'il serait passé à côté qu'il ne l'aurait surement point vu. Dans un soupir lasse, il mit son voleur sur une de ses larges épaules et s'en alla dans la nuit retourner à son château avant que l'aube ne décide de pointer son nez. La tempête n'avait pas cessé de la nuit, au retour du maître du château, les serviteurs durent s'occuper de leur maître mais aussi de ce visiteur inattendu. Ils reçurent pour ordre de simplement l'empêcher de mourir de froid et de l'enfermer pour l'heure dans les cachots au sous-sol.

Le Beau et Le MonstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant