Chapitre 23: La haine derrière l'amour

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Après un regard septique posé contre Léon, son parâtre sembla satisfait et un rictus en coin il regarde son ainé lui indiquant la bête d'un mouvement de la tête.

- Occupe-toi du monstre si jamais il fait le moindre mouvement. Ton frère et moi allons voir ce qu'il se trouve à l'étage.

- Oui père.

- Aller toi avance !

Pousser en avant il dû monter les marches d'escalier qui menèrent aux différents étages. Menacé par le bout de son fusil Cendre monte jusqu'à l'étages des invités. Hors de questions qu'il le mène à la chambre emplis de souvenir de Léon ! Il se souvient avoir visiter pendant une après-midi et être tomber sur l'ancienne chambre de ses parents à Léon d'après Jaqueline. Il y reste beaucoup de chose à vus d'œil, il espère vivement qu'il saura s'en contenter. Arriver devant les portes accompagné de celui qui a été son beau-père, ils entrent sans attendre une fois que arrêter devant la pièce richement décorer. La devanture de la porte est orné d'or, la poignée bien qu'abimé par le temps reste d'une véritable splendeur. La main sur la poignée il actionne la poignée ouvrant la lourde porte en grand pour permettre aux autres de voir l'intérieur derrière lui. Sauf que son fils Ashton qui l'avait accompagné jette un regard à Cendre de manière appuyer, le pousse vers l'intérieur sa main sur son dos l'intimant d'avancer dans la pièce. Étrangement il n'est pas brusque, il ne comprends toujours pas la raison de pourquoi il a toujours été moins cruel que son père ou bien son frère. Cendre obtempère avançant jusqu'à se que son parâtre fasse de même et commence à amasser se qu'il peut dans un grand sac en coton. Ashton toujours dans son dos il reste immobile derrière lui, gardant la porte l'empêchant toute fuite de sa part. Tournant son visage vers lui il le détail un moment, son regard plongé dans le siens lorsque ce dernier tourne ses yeux vers lui sentant probablement son regard.

- Pourquoi restes-tu avec de tels personnes ? Tu pourrais tellement avoir une meilleur-

- CENDRE ! Approche et aide nous à tout fourrer dans tes poches. Bordel, regardez-moi tous ces bijoux ! Ils valent facilement des centaines de pièces d'or chacun, au moins ! Hahaha nous allons être riche ! Mon flair à bien fait de se fier à cette créature aussi belle qu'elle n'est vile comme un humain haha. Magique ou non, j'ignore ce que tu lui as fait, mais merci Cendre, sans toi nous ne serions pas là ce soir.

- Comment... ? Mais de quoi parles-tu enfin ? Je n'ai absolument rien fait à personne !

Seulement son esprit lui renvois l'image d'Adam lorsqu'il l'a menacé ce soir-là « Tu me le paieras ! » son regard emplis d'une rage mal dissimulé s'il a un tant soit peu essayé de le faire. A peine eut-t-il le temps d'y songer qu'un rire discret dans son dos lui fit faire volte-face. Devant lui se tient Adam, sans vraiment l'être. Il n'avait plus cet éclat dans le fond de son regard, il était froid et si... Menaçant. Malgré ses lèvres étirer sur son visage et cet air joyeux il dégage cette aura qui lui hurle de fuir.

- A-Adam ! Que viens-tu faire ici et surtout à amener ces individus ? Tu ignores de quoi ils sont capables, surtout lui !

Il n'a pu s'empêcher de pointer du doigt cet homme qui a été source de tourments pendant des années. Il a été la source de ses jours malheureux, lui a arraché sa maison, sa joie de vivre et son identité.

- Oh crois-tu que je l'ignore ? Mon but est bien de te faire du mal ! Te voir souffrir comme j'ai souffert lorsque tu es apparu et a gâcher ma vie ! C'était MA vie ! J'aurais dû me tenir auprès de lui, pas toi !

A mesure qu'il parlait il entre un pas après l'autre dans cette immense chambre à coucher à mesure que lui se met à reculer. Arrêté par une commode dans son dos il se sent prit au piège. Comme un animal acculer et son cœur s'accéléra. Il remarque alors qu'il semblait remuer ses mains produisant une étrange poussière grise, de longues ronces couvertes d'épines pousse et glisse le long de ses bras jusqu'à ses paumes. Sans plus attendre il se met à courir pour s'enfuir hors de la pièce. A peine qu'il eut passé le pas de la porte, l'une de ces ronces s'étire jusqu'à lui, s'enroules autour de sa cheville et tire vivement pour le faire tomber au sol. Dans un cri de douleur il grimace, se redresse juste assez pour s'asseoir et essaie d'ôter la ronce. Les épines lui lassèrent les doigts ainsi que la peau à sa cheville piéger. Fermement enrouler à son pied la ronce se resserre dans un étau lentement, prenant le temps de faire souffrir sa victime. Le rire qu'il perçoit lui donne des sueurs froides dans le dos, le regard relevé il voit un Adam rire devant le spectacle qu'il lui offre. Non loin son parâtre s'était arrêté pour regarder lui aussi la scène avant de reprendre l'air de rien, enfournes des poignets de bijoux dans un énorme pochon en plus de l'autre sac déjà bien remplit. Son beau-frère lui était figé sur place au pas de la porte, tiré par son père il céda et lui obéit venant l'aider à dépouiller la chambre. Cendre fit saigner ses mains mais parvient enfin à se libérer après moultes tentatives. Il réussit tout juste à écarter la ronce pour enlever en vitesse sa cheville puis reprend sa course interrompu afin de s'échapper au plus vite.

Le Beau et Le MonstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant