Chapitre 12: Le dîner est servi

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- REVIENS ICI IMMEDIATEMENT ! CENDRE !!

Le souffle rapide et fort, le jeune homme court aussi vite qu'il le peut. S'en était trop pour lui, il ne put attendre que la Bête vienne le chercher. Son parâtre venait de lui proposer de... Enfin de lui ordonner d'accueillir les hommes à qui il devait de l'argent et... Non ! C'était hors de question, jamais ! Il ne se donnera jamais à de tels hommes répugnants et sans vergogne. Sans avoir attendu plus longtemps il a repousser son geôlier de toute ses maigres force pour essayer de fuir, ayant été vite rattraper il s'est agrippé à la première chose autour de lui : un vase. Le lui a jeté à la tête de toute ses forces pour s'extirper de cette demeure qu'il ne peut qu'à peine la considéré comme ayant été la sienne, tout avait tellement changer en l'espace de quelques années, sans compter sur le dernier mois. Effrayé le corps tremblant de cette montée d'adrénaline encore à circuler dans ses veines il court pour monter la colline menant à la forêt. Le jour se levait à peine, il avait omit de remettre sa cape contre le froid du matin automnal mais qu'importe. Toujours à courir, les cris de cet homme derrière lui à lui hurler de revenir. Il allait réveiller tout le village cet idiot, mais c'était sans importance : il devait fuir loin de lui ! Enfin arrivé dans la forêt il continu toujours sa course comme si sa vie en dépendait. En l'occurrence il s'agit plutôt de ses fesses qui en dépendent, qu'importe il ne compte pas s'arrêter et risquer qu'il ne l'amène à eux dès que ces derniers arriverons et de force pour éponger ces dettes. Ses pieds s'enfonce dans la terre légèrement boueuse du sol, les premières tomber de neige fondu dans la nuit on trempée la terre. Ses pas laissèrent des traces au sol après son passage, s'enfonçant de plus en plus, son instinct était on ne peut plus en alerte. Terrifier il s'enfuit à travers les immenses arbres et sapins lorsqu'il se retrouva sur un sentier il se stoppe. Il n'était jamais venu par ici, un chemin utiliser par les marchands peut être ? Le souffle erratique complètement en haleine par sa course effréné il s'était égaré en chemin. Les marchands qui ravitaille le château peut être? Était-il encore loin d'ailleurs ? Non il ne devrait pas y retourner... Léon l'a presque mis à la porte tout ça pour un stupide bal. Il n'avait nulle part où aller, vers où se tourner. Perdu dans ses pensées à réfléchir à quoi faire, l'endroit auquel se diriger ou encore des personnes qui pourrait vouloir de lui, il n'entendit pas les bruits de pas se rapprocher de lui, ni la menace qui allait de pair.

- Eh bien, eh bien. Ne serait-ce pas le petit fugueur qu'on nous avait promis ? N'est-ce pas compagnons ?!

Dans un sursaut Cendre se tourne vivement, soudain tendu à l'extrême, les yeux écarquillés au possible et légèrement tremblant non plus de froid, mais de peur. Là, face à lui se dresse cinq hommes dont les visages sont sans aucun doutes aussi laid que leurs âmes qu'il devine aisément aussi noires que leurs dents pourrîtes. Leurs rires gras firent échos à sa frayeur grandissante, en chœurs brisant le silence de la forêt autour de lui. Leurs grimaces qui étirent leurs lèvres en lançant des regards lubriques, chacun ont cette expression qui donne un gros frisson désagréable à Cendre le long de son échine. Tout son être lui hurle au danger à venir, que ces hommes n'accepteront certainement pas un simple « non », oh non ils avaient bien l'intention de lui arracher son corps entre leurs mains immondes, rien qu'à la penser de ce qui l'attend la bille lui remonte à la gorge. Avant même de parvenir à faire demi-tour, il percute l'un des hommes qui en avait profiter pour se rapprocher de lui lui barrant ainsi toute chance de fuite. D'une main il attrape celle de Cendre et le lève bien haut afin de l'étendre et lui fit perdre l'équilibre après avoir faire un croche-pied au garçon. Tomber au sol dans un cri de surprise, Cendre reste pétrifié la face presque contre la terre à moitié boueuse. Sans même percevoir un léger mouvement dans un gros bosquet non loin de lui, il reste à fixer ces ombres se rapprocher en cercle autour de lui. Tel un animal prit au piège, il tremble de tout son corps, ses vêtements à présents sales de boues laissé par les pluies d'automne en plus de la poussière des tâches ménagères qu'il avait dû effectuer plus tôt dans la nuit. Il était tout simplement épuisé, après avoir travaillé d'arrache-pied, reçu de nombreux coups et une course effrénée en direction de la forêt pour se sauver, toutes forces l'avait abandonnée. Mais surtout tout espoir d'en ressortir indem.

Le Beau et Le MonstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant