Chapitre 10: De retour en enfer

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Dès le matin Cendre se réveil aux chants des oiseaux, les rideaux déjà grands ouverts sans qu'il n'y ait touché la veille. Il se demande avec une curiosité grandissante qui s'occupe ainsi du château. Serait-ce des serviteurs fantômes ? Il en vient à y croire de plus en plus !

Bon le temps à l'extérieur ne semble peu enclin à ce qu'il fasse très beau ni moins frais aujourd'hui. La cheminée est allumée par les braises d'un feu doux pour réchauffer la pièce. Voilà pourquoi il ne semble pas avoir eu froid cette nuit, il se fit une note mentale de remercier la personne qui fait tout ceci sans qu'il ne le ou la voit chaque jour.

En attendant il avait certaines choses à faire, et la première n'est pas des moindres : se nourrir. Depuis ce peu de temps où il vit ici avec Léon, son estomac c'est lentement habituer à avoir quelques choses dans le ventre quotidiennement. A peine sortit du lit Cendre se dirige vers la grande commode, en sort un pantalon fait de laine et un haut en coton avec une laine bien chaude, semblable à un châle pour femme. Quelques jours plus tôt il s'était aperçu avoir des vêtements dans la commode alors maintenant il hésite moins à y fouiller pour trouver son bonheur. Il se demande si des tricots sont présents dans ce somptueux palais.

Il est vrai que cette région nous avons comme qui dirait un temps de retard sur notre époque, mais ici nous sommes dans un château, alors qui sait ? Il y a des lampes à pétrole, de grande cheminée et certaines choses que je n'ai jamais vu nulle part ailleurs : Une machine extrêmement rapide, filé avec une petite aiguille qui semble recoudre des vêtements avec une pédale relié sur le sol. Par ailleurs il s'est piqué le doigt par curiosité la veille après un verre de lait chaud, prêt à monter se coucher.

Une fois qu'une bonne toilette fut faite dans cette immense baignoire et remplis d'eau claire, se sèche à l'aide de grandes serviettes puis me vêtis. Il part en direction du grand salon toujours l'esprit encore embrumé par le sommeil mais sourit doucement en apercevant déjà Léon à son petit déjeuné.

- Bon matin Léon, avez-vous bien dormi ?

- Oh, hm. Oui.

- J'ai vraiment bien dormi également ! Bon appétit à vous.

Sans se formaliser qu'il ne lui retourne pas la question il s'installe à côté de Léon et se sert un bol remplis de lait frais, de croissant au beurre encore chaud et de petit pain qu'il coupe en deux pour y déposer la confiture de myrtille disposée sur la table.

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Comment rater son début de journée ? Oublier la politesse qui incommode les personnes normales. La Bête, enfin non, c'est Léon maintenant. Auparavant il avait bel et bien un prénom, aussi lumineux que sa noble personne mais elle ne lui va plus à présent. Un prénom princier qui lui à sied à merveille il fut une époque, à présent plus que l'ombre d'une part de lui. Seulement « acceptable » à ses yeux une fois par mois à cause de cette maudite malédiction.

Ce n'était pas le soucis de cette matinée, il n'était clairement pas du matin, et réveiller aux aurores par ses domestiques afin qu'il puisse avoir l'aide suffisant sans s'embarrasser devant Cendre, il était groggy maintenant. Sans lui avoir demander s'il avait passé une agréable nuit, il voulut se rattraper mais reste emprisonner dans ses pensées. Le jeune garçon était souriant ce matin, l'air était... Léger autour d'eux, bien plus agréable qu'il y a quelques jours encore. Ses blessures n'étaient quasiment plus visibles, les soins de Cendre ont été efficace. Tandis qu'il cogite à milles allures pour trouver de quoi s'occuper aujourd'hui, il vient à se souvenir d'un détail.

- Cendre ?

- Hm ? Mui ??

Alors qu'il s'apprêtait à lui demander si jamais il serait d'accord pour son activité de la matinée, il se stoppa devant son visage. Son regard brillant sans aucun doute au goût de myrtille sur ses papilles, la bouche pleine et les joues gonfler de s'être un peu trop goinfrer mais surtout la bouche légèrement recouverte de confiture. Ce charmant spectacle fait exploser de rire Léon, d'un grand rire bien que sauvage et fort n'en fut cependant pas effrayant pour son hôte car il n'avait pas bouger. Sa mine confuse de ce rire surprenant démontre simplement une incompréhension mais rien d'autre. Dans un énième rire, il s'empresse de récupérer un mouchoir de soie près de lui et le tend au garçon à ses côtés.

Le Beau et Le MonstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant