Chapitre 36 : Le procès international

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Quand nous sommes arrivés sur les lieux, quel fut le choc du monde qu'il y avait sous cette scène nuageuse prête à pleuvoir. Des dizaine de journalistes de divers chaînes guettaient l'entrée du tribunal. Il y avait aussi des manifestants et donc un monde fou, c'est la première fois que je voyais ça.

"Wow ! C'est quoi, ça ?" demandais-je depuis la voiture.

-Ca, ma fille, ce sont des pigeons qui n'attendent qu'à te chier dessus.

-Papa ! Ce langage !

-Urg... Ils vont médiatiser le procès apparemment... Ma fille, tu vas passer à la télé.

-Ils en font pas un peu beaucoup ?

-Pour une affaire comme ça, ils ne vont pas se gêner.

Nous avions fini par nous garer et sortir de la voiture. Heureusement que j'avais le réflexe de bien m'habiller pour le procès. Nous arrivions à peine au niveau des lieux que les journalistes nous ont remarqué et se sont approché de nous comme des mouches devant un morceau de viande. Ils ont commencé à me questionner jusqu'à que mon père s'énerve et sorte son vieil insigne de police pour les calmer. Les micros se sont ensuite baissé, ainsi que les caméras.

"Merci, Papa..." soupirais-je.

-Je ne vais pas laisser ces vautours t'attraper...

Une fois à l'intérieur, j'ai donné ma convocation à un garde de sécurité. Mon père et moi avions du passer sous un scanner anti métal et c'était bon. Le tribunal était plongé dans un silence oppressant. Les lourdes portes en bois s'étaient refermées derrière nous, laissant place à une atmosphère chargée de tension. Nous nous installions à la place des spectateurs, avec en vue le place du juge, celui du jurys et de l'accusé. A part certains spectateurs, les principaux n'étaient pas encore arrivé.

Petit à petit, la salle se remplissait. Les jurys s'installaient à des bancs sur le coté de la pièce. Et quand le juge arriva, un homme en robe noir, nous nous levions tous face à l'alerte du garde de sécurité. Quand le juge prit place, nous nous rasseyons.

Et enfin elle arriva... Ryoba, l'accusée qui se plaça au milieu de cette place avec tous les regards sur elle. Elle n'adressa aucun regard sur nous, ni sur moi... Le journaliste arriva ensuite, et s'installa à la place de témoin.

C'est ainsi que commença ce lourd procès.

La journaliste a prit la première la parole. Il parlait de la fameuse disparition de Sumire. Il expliqua que Ryoba lui aurait laissée un mot pour un rendez-vous dans les toilettes et que c'était la dernière fois qu'on voyait la victime vivante. Qu'elle aurait disparue. Apparemment, une certaine élève de l'école aurait confirmé avoir vu Ryoba avec un couteau.

Etonnement, Ryoba arriva à tout dissuader. Elle avait une explication à chaque accusation. Qu'elle a parlé à Sumire de raison personnel, que le couteau avait été trouvé, que le sac poubelle venait du fait qu'elle aimait son école et qu'elle refusait de le voir sale. Franchement, la novice était hyper convaincante. On aurait cru qu'elle avait fait du théâtre, sérieux. Et elle était si calme... Cela ne m'étonnait même pas.

Mais le journaliste ne s'est pas arrêté là... Il ajouta que depuis cet incident, des personnes auraient témoigné de son comportement étrange jusqu'à mentionner son stalkage sur un garçon. Les choses se corsaient atrocement quand il a aussi parlé des choses qui sont arrivée aux victimes. Cet enfoiré avait fait le lien entre les rivales et leurs amour sur Jokichi... Et même à déduire que Sumire elle-même était amoureuse de lui et qu'elle fut la première victime de Ryoba. Quel futé...

Heureusement, le brouhaha de la salle fut calmé par la demande du juge. Et ainsi, a commencé les témoignages.

Kaguya fut la première a témoignée. Le journaliste lui a parlé que les évènements sabotés entre elle et Jokichi étaient suspectes... Mais la réputation de Ryoba et sa manière de faire n'a laissé aucune hésitation à Kaguya. Elle précisa que tout ce qui s'est passé n'avait rien de suspect et que Ryoba n'était pas ce genre de personne.

{ YS } Le NEW Double Jeu : 1989Où les histoires vivent. Découvrez maintenant