Chapitre 19 : Le gang local

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Nous avions fait des recherches et nous avions trouvé le délinquant qui, d'après les rumeurs, serait le frère d'un des membres de l'organisation de Buraza.

Il s'appelait Atatsuma Togo, il était dans la classe 2-2 et c'était le garçon à la coupe pompadour aux yeux marrons. C'était lui qui trainait avec un tuyau dans son sac.

Et juste avant que les cours reprennent, nous avions réussi à l'isoler des autres pour avoir une conversation avec lui. Autant que je ne vous explique pas, ce serait un peu trop compliqué.

Après une bonne discussion, et des menaces de ma part, le délinquant finissait par avouer ce qu'il lui tracassait. Il nous expliquait qu'un petit gang venant d'une autre école l'attendait après les cours pour se battre. Quand Ryoba lui demanda pourquoi il ne se fait pas aider par ses amis, Togo resta silencieux. Je compris à ce moment que les autres étaient plus des petits caïds plutôt que de vrais délinquants... Contrairement à celui-là.

Togo a commencé à dire que le groupe attendaient qu'il soit seul pour agir, mais il mentionnait également que si il était vue avec une fille, il savait que le gang de rue pourrait la brutaliser ou... pire.

Nous nous sommes regardé avec Ryoba pendant un court instant, avec l'idée de l'aider. Pas par pur gentillesse, mais sous benef qu'il nous mette ensuite en contact avec son frère afin d'obtenir un moyen d'éliminer Sumiko. Et comme m'expliquait Ryoba : A Akademi, les gens te considéraient comme leur ami si tu exhausses une de leur demande. On aurait un... complice en plus.

Après ce silence, Ryoba se tourna vers Togo et accepta de la part de nous deux de l'aider. Ceux à quoi il répondit avec surprise :

"... Hein, quoi ? Vous êtes folle, toutes les deux ? Vous pensez que vous pouvez les affronter ?! Nous parlons d'un gang, là ! Ce n'est pas des enfants de cœurs ! Vous n'avez aucune chance !"

-Tu ne devrais pas nous sous-estimer, Atatsuma.

Mais à notre regard sérieux et mes paroles, le garçon soupira en passant sa main derrière la nuque et fermant les yeux.

"Tch... Vous allez mourir." rajoutait-il. "Je vous attendrai au portail de l'école à quinze heures trente."

-Nous seront là.

Au moins, il n'avait pas été misogyne à sous-estimer nos forces car nous étions des filles. Après ça, Togo s'éloignait dans un silence des plus pesant.

Le reste de la journée se fit. Et quand il fut l'heure, c'est un peu plus loin que j'apercevais Togo avec Ryoba qui m'attendaient. En marchant vers eux, j'enlevais ma veste pour la mettre autour de ma taille, de relever les manches et de déboutonner mon col afin d'être plus à l'aise.

Togo nous accompagnaient ensuite en direction d'une rue, tout proche de l'école. Et en effet, quand nous arrivions dans la ruelle à l'abri des regards...

Un groupe de jeunes nous attendaient.

Ils étaient cinq, ils portaient une tenue ressemblant à un uniforme noir avec une longue veste, rappelant une tenue typique de petit gang. Et chacun avaient un bokken qui dépassaient de leur dos.

"Ouais... ils sont là." prononça Togo alors que nous nous approchions. "Exactement dans les délais. Vous feriez mieux de partir avant que-"

-On est pas là pour partir maintenant, coupa Ryoba. On va s'en occuper.

 -Hé ! Vous n'allez pas vraiment essayer de les combattre, n'est-ce pas ? ! Ils vont vous botter le cul !

-Arrêtes de nous sous-estimer, lâchais-je en ronchonnant.

{ YS } Le NEW Double Jeu : 1989Où les histoires vivent. Découvrez maintenant