De nos jours, il était impossible que des personnes comme moi ne deviennent ces autres si exceptionnelles.
Ces personnes du nom de héros.
À ce jour, quatre-vingt pourcent de la planète possédait un alter, et comme tous les autres enfants, je les idôlatrais, des rêves pleins les yeux de posséder ces fameux pouvoirs.
Mais la réalité arriva si vite à l'âge de mes quatre ans. Je fus à ce moment-là diagnostiquée sans alter, concernant les vingt pourcent restants.
Mais mes parents me répétaient que j'étais leur petit miracle et s'en moquaient de pas en avoir.
Ce ne fut pas le cas pour les membres de leurs famille, qui plus est du côté de ma mère.
Ces derniers ainsi que ma mère venaient d'une lignée très aisée, pour ne pas dire puissante, les Seiken, un genre de clan familial tenant actuellement un grand cabinet d'avocats du nom de Seiken Bengoshi.
Mes parents, eux, ne furent pas intéressés par la puissance et la renommée de ces derniers. Ma mère fut différente, préférant la vie de famille que l'héritage de ses ancêtres en épousant alors mon père malgré leur désaccord.
Ma naissance fut une bénédiction pour eux, alors que cela leur semblait impossible ayant des difficultés à tomber enceinte.
Ne pas avoir d'alter n'avait pas d'importance pour eux.
Mais parfois j'aurais souhaité en avoir un.
Lors de mes onze ans, alors que ma mère et moi voulions rejoindre mon père le récupérer à sa débauche, une attaque de vilain surgit.
Des bâtiments saccagés, des habitants en panique courant dans tous les sens, bref l'enfer.
Un vilain semait le chaos dans la ville, contre le symbole de la paix, détruisant tout sur son passage. Et ce fut dans ce chaos que mes parents perdirent la vie, écrasés par le bâtiment en flammes.
Je fus la seule ayant survécu, après m'être écartée de l'un de mes parents qui m'eut protégé des débris.
Les autorités me retrouvèrent quatre jours plus tard. Quatre jours longs et pénibles en compagnie des cadavres de mes géniteurs, pleurant, suppliant à ces derniers d'ouvrir les yeux.
Quatre jours pour me rendre compte que finalement, ils étaient morts.
Quatre jours pour me donner le temps de haïr ces héros devaient nous sauver.
De haïr ma condition.
Ce lapse de temps paraissait court, moi-même je ne voulais réaliser qu'ils n'étaient plus de ce monde. Et les psychologues l'eurent bien remarqué.
Je ne cherchais pas à me venger, ma haine et mon dégoût suffisaient pour cela.
Et la solitude me mit le grappin dessus lorsque je m'étais retrouvée face aux deux cercueils.
Bien évidemment, même si les funérailles étaient ceux de mes parents, les autres membres de ma famille ne se gênèrent pas de me dénigrer davantage.
« C'est de sa faute s'ils sont morts », « elle porte malheur » ou bien « Elle ne pleure même pas la mort de ses parents , c'est horrible » et en passant par des disputes silencieuses entre eux pour ne pas prendre mon éducation à charge.
Ils furent allés jusqu'à me renier, bien que je portais le nom des Seiken, et me laissant à mon triste sort à la protection de l'enfance.
Après ma deuxième année de collège, j'eus cessé d'aller à l'école à cause des regards que me portaient les autres et des nombreuses bagarres que je déclenchais souvent, rendant folle ma famille d'accueil.
Et deux ans plus tard, après être passée par plusieurs familles, j'atterris dans un de ces foyers spéciaux pour ados en difficulté dans les quartiers pourris de Musutafu.
Depuis je devins très indépendante, mon caractère s'affirmait en crachant sur les personnes qui me débectaient au plus au point.
Et l'année de mes seize ans, tout changea pour moi....
VOUS LISEZ
Les trois héros et la rebelle
FanfictionSeiken Minami, une fille sans alter, se retrouve au lycée Yuei après avoir fréquenté les rues malfamées de son quartier. Elle va faire la connaissance de trois apprentis-héros qui ne les laissera pas indifférente... Les personnages de cette fanfict...