Chapitre 9: Anniversaire morbide

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⚠️⚠️⚠️ Ce chapitre contient une scène de violence et tentative de viol, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez!

Il faisait noir.

Beaucoup trop noir.

Je n'osais pas me demander ce qui m'empêchait de voir clair pour savoir où je me trouvais.

Mais l'odeur du jasmin mélangé au parfum boisé me donna une indication de l'endroit.

La maison familiale...pourquoi.... me demandai-je paniquée.

Je gesticulai dans tous les sens, comprenant par la suite que j'étais attachée à une chaise.

Je devins nerveuse.

Voire complètement angoissée.

Suant à grosse goutte et haletant fortement.

Je n'aimais pas être ici.

Cette maison...

Cette maison était l'enfer.

Mon enfer.

Je tremblai comme un animal en cage. J'étais effrayée.

Je priai que les garçons m'aient vu pour pouvoir me sortir de là.

Je voulais pleurer mais le bâillon m'en empêchait.

J'étais à leur merci.

C'est alors que la porte coulissante de la pièce s'ouvrit.

« Déjà réveillée ? » fit une voix des plus désagréables.

Par réflexe je me débattis jusqu'à ce qu'elle porta la main sur moi.

« ARRETE CA FILLE DE BANIE ! »

Je me paralysai au son de sa voix grave et autoritaire.

Elle m'ordonna de lever la tête, et telle une poupée articulée je lui obéis.

Son regard haineux me donna des tremblements. Elle savait qu'elle me faisait cet effet, et ce depuis toujours. Son sourire diabolique me terrifiait, comme dans mes cauchemars à chaque approche de mon anniversaire.

« Alors, comme ça tu vis à ton aise il paraît..., me dit-elle en maintenant ma tête par un doigt. Et qu'en plus de ça tu t'es attirée la sympathie de trois beaux jeunes hommes, hein ? »

Je ne répondis pas, restant statique face à elle.

Elle me gifla de nouveau, cette dernière me faisant revenir à moi.

« Comment une erreur comme toi a pu naître dans notre famille si pure....

_....

_....Si on avait su, on t'aurait éliminé dès ta naissance cela nous aurez évité cette souillure dans notre lignée... »

Elle continua de m'insulter et me rabaisser, me rappellant ainsi que j'étais faible, impuissante et que ma vie ne valait rien en ce monde.

Mon cerveau tenta d'oublier ses dires mais tout ce qu'elle disait n'étaient pas forcément faux.

La peur et l'humiliation prirent possession de mon esprit, me flageolant à chaque mot qu'elle prononçait.

Et cette honte me percuta et me rendit folle à chaque coup qu'elle me donnait.

La porte s'ouvrit soudainement, alors que les coups résonnèrent encore dans ma tête.

« Ne l'abîmez pas trop, mère, fit une voix des plus familière. Sinon Ichiro ne pourra plus s'amuser comme il le veut. »

Les trois héros et la rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant