Chapitre 8: Les remords et la révélation d'un apprenti héros

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Plusieurs semaines étaient passées, les vacances d'été touchant à sa fin, laissant place au deuxième trimestre et au mois de septembre.

Et en ce début de période, j'eus de moins en moins d'espoir que les sentiments des garçons que j'aimais tant fussent réciproques.

Bien sûr je discutais de temps en temps avec Eijiro mais rien ne montrait un quelconque changement entre nous.

Concernant Midoriya, notre relation devint moins tendue et plus amicale à travers nos révisions en commun que je commençais à apprécier.

Seulement, ce fut bien la seule chose qui se passait entre nous, sans aucune réciprocité amoureuse à mon égard.

Mais le plus dur à vivre fut Bakugo.

Depuis la sortie au centre commercial, il ne m'eus plus adressé la parole, m'évitant carrément quand on se retrouvait au self.

Tous les jours je l'observais de loin, le voyant avec des rougeurs autour de ses yeux qui avaient perdu leur éclat. Et après les cours, il courait presque jusqu'à son dortoir pour ne pas me croiser.

Je repartis dans le mien après avoir salué Eijiro et Midoriya sans plus d'émotion en vue de l'ambiance actuelle.

Je me rendis dans ma chambre, défaisant mes affaires par la suite avant de me plonger dans mes devoirs pour la semaine suivante.

Malheureusement au bout de quelques minutes, je n'arrivai plus à former une seule phrase sans penser à Bakugo.

Je ne savais pas ce qui lui prenait de me fuir de la sorte alors qu'un mois auparavant, il s'amusait de tout son saoul avec moi aux arcades, et ensuite il me hurlait dessus.

Je voulais savoir pourquoi il se comportait comme ça avec moi.

Pourquoi avait-il joué comme ça avec moi ? Voulait-il vraiment prouver que j'étais une fille facile?

Ce fut dans cette réflexion qu'une de mes camarades toqua à la porte pour me prévenir que le dîner était prêt.


Nous arrivâmes à la fin du mois de septembre.

Et au grand malheur, mon anniversaire approchait à grand pas, et Sora ne s'était pas gêné de le dire aux garçons.

Contrairement à certains, je détestais cette date.

Chaque année, depuis la mort de mes parents, le clan m'envoyait des colis piégés. Je compris à la longue que c'était pour me rappeler la ratée de sans alter que j'étais.

Mais Sora, l'ayant su depuis maintenant deux ans, essayait de me redonner l'envie de le fêter, en vain.

Et à une semaine du jour maudit, je priai que les garçons, voire même la bande entière, ne me fasse la remarque en parlant de gâteau et cadeaux à gogo.

Je me dirigeai vers ma classe quand Eijiro me rattrapa par l'épaule.

« Nami, attends !

_Qu'est-ce qui se passe, Eiji ?

_ Je....je voulais savoir si tu étais libre le week-end prochain..., me demanda-t-il avec hésitation.

_Euh...je...je ne sais pas...pourquoi ?

_Oh ! Euh...juste comme ça... ! Après la sortie au centre commercial le mois dernier je pensais que tu...enfin...

_Je... »

Je m'apprêtai à répondre quand la cloche sonna.

« Désolée, je dois y aller, on se voit à midi, ok ?

Les trois héros et la rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant