Chapitre 20: Rélexion vers l'avenir

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  Une main douce vint me réveiller en effleurant ma peau. Je gigotai sous le drap blanc pour malade, m'etirant de tout mon long. Lorsque j'ouvris mes paupières, je découvris une touffe verte me souriant jusqu'aux oreilles. Je pris le temps de me lever avant de lui pincer sévèrement les joues. Il hurla en faisant débouler le blond cendré et le rouge.

Ces derniers éclatèrent de rire en voyant la scène.

"Bien fait pour toi, le nerd! Déclara alors Katsuki.

"M...Mais je n'ai rie... aïe !

_"rien fait" dis-tu?! C'est qui, qui est parti en me laissant une pauv' lettre d'adieu sans même me le dire en face, hein?! Engueulai-je le vert continuant ma torture plastique.

_D... Décholé..., essaya-t-il d'articuler. C...che ne voula.. -

_Arrête de te chercher des excuses! La prochaine fois que tu pars comme ça, alter ou non, je te ramène par la peau du cul! "

Je paraissais méchante et crue mais ce ne le pensait pas.

Du moins pour ma dernière phrase.

J'étais évidemment inquiète pour lui, mais ce n'était sûrement pas une lettre comme celle-ci qui allait me rassurer.

Et puis quitter le lycée n'était pas une de ses meilleures idées jusqu'à maintenant.

Après ce moment d'égarement, le sérieux était revenu à la charge, essayant de se mettre à jour de la situation actuelle. Ils partirent alors vers leur dortoir habituel pour que le vert puisse se reposer davantage.

Et prendre aussi une douche décrassante...

Bref. Pour ma part, je retournais auprès des réfugiés avec l'infirmière héroïque si des besoins médicaux étaient à effectuer. J'avais dû m'occuper de famille manquant d'eau ainsi que de personnes âgées à la limite du malaise. Apres cela, direction les labo pour réviser les équipements des 1-A avec les élèves de la filière assistance.

Ce qu'ils faisaient était énorme. Même avec mes connaissances en mécanique je ne pourrais jamais faire un dixième de ce qu'ils avaient dans leur tête.

Pour ma part je ne faisais que de la révision, de ce qui devait être changé ou amélioré et je donnais tout le reste à une certaine Sayuri, une meuf aux cheveux verts, qui était une dingue de la mécanique, une vraie sadique quand tu te trompais de branchage sur ses inventions. Quand elle pétait une durite ses cheveux verts flottaient devenant presque cornus au-dessus de sa tête, ses camarades l'appelant le démon de Jade.

Mais bon, je ne m'attarderai pas dessus.

Je passais le reste de la journée à noter des recettes pour Lunch Ruch afin de préparer des repas fortifiant l'alter de nos gardiens héroïques en herbe. Je m'arrêtai sur le cas d'Izuku qui, d'après ce qu'on m'avait rapporté, avait maintenant plusieurs alters à son compteur. Je me mis un peu plus de temps avant de trouver les aliments parfaits pour emmagasiner et utiliser ses pouvoirs gardant le maximum d'énergie pour tenir debout plus longtemps.

Mon travail terminé, je rejoignis Sora dans une chambre qu'on nous avait imposée, deux lits séparés et un bureau. Je me jetai sur le mien, comme une baleine échoué sur une plage, éreintée du boulot qu'on m'avait assigné.

Et durant la nuit, je ne cessai de penser à l'avenir.

Dans deux ans ils allaient être diplômés, moi aussi, mais allais-je devoir me séparer d'eux pour éviter d'être leur point faible, ou bien vivre la plus belle bien qu'on ne m'avait jamais offerte jusqu'à maintenant?

Les trois héros et la rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant