Chapitre 10: Demandes improbables

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Deux semaines s'écoulèrent depuis mon sauvetage chez les Seiken.

Durant mon hospitalisation, Bakugo et Eijiro fussent venus me rendre visite.

Je leur eus raconté la même visite de la police qui m'eût interrogé.

Et je pus dire que ce n'était pas une partie de plaisir.

Il fallait dire que mon émancipation n'avait pas que des avantages.

Quand la police m'avait dit que mes cousins ne subiraient aucun séjour en prison, ma rage m'eut monté à la tête, se répercutant sur les draps de mon lit.

Tout ca à cause de leur influence de merde...

Eijiro fût vraiment déçu de ce qu'était devenue la police face à des grandes pompes comme ma famille.

Bakugo, lui, l'avait exprimé ouvertement en hurlant à tout va.

Mais ils étaient quand même là pour me soutenir après ce que j'avais subi durant ce lapse de temps.

Mais le plus merveilleux qui m'était arrivé après tout cela, fût la déclaration, certes maladroite, de Bakugo.

Enfin Katsuki.

Il avait demandé ce jour-là à Eijiro qu'il voulait y aller seul, et quand il était face à moi, il avait pris ma main encore tremblante des événements en me dévoilant ses sentiments pour moi. Il avait laissé sa fierté de côté pour ensuite pencher sa tête sur mes genoux me laissant lui caresser ses cheveux les larmes aux yeux tout en s'excusant des choses qu'il eut pu me dire jusqu'à maintenant.

Les jours passèrent. Les médecins me conseillèrent de rester chez moi avant de reprendre les cours pour éviter toute forme de stress post-traumatique.

Et pour une fois, je les écoutais.

Ils me donnèrent une semaine.

Et durant cette semaine, les garçons me rendirent visite. Que ce soit pour les cours, ou pour prendre des nouvelles.

Dans tous les cas, j'étais heureuse.

Sora essayait de rentrer le plus tôt possible pour ne pas me laisser trop longtemps seule à la maison bien que je lui eus dit que ce n'était pas nécessaire.

Elle se comportait plus comme une mère plutôt que ma coloc. D'un côté je trouvais cela normal, même n'étant plus sous juridiction je restais pour elle qu'une ado de seize ans.

Mais il y eut des fois où sacrifier son temps de travail pour moi en devenait oppressant, voire même toxique.

On avait d'ailleurs eu des disputes à ce propos mais pas sans se réconcilier par la suite.

Plus tard on s'était mise d'accord sur un point qui nous conviendrait à toutes les deux.

Je n'avais pas mis le pied dehors durant toute la semaine, restant dans ma chambre. Et la nuit, des cauchemars vinrent me faire gémir, et souvent me réveillèrent en pleine nuit sous les hurlements d'angoisse.

Et après la semaine passée, je retournai à Yuei.

Katsuki et Eijiro s'étaient mis d'accord pour venir me chercher chez moi et me ramener à mon dortoir, quitte à traverser tout le domaine pour retourner au leur.

C'était un peu trop exagéré mais ils voulaient, l'un comme l'autre et à leur manière, rattraper le temps perdu.

Et la semaine qui suivit en était l'occasion.

Nous étions à la fin de la journée à Yuei, sur le chemin de nos dortoirs respectifs et main dans la main, lorsque Katsuki s'arrêta net.

Nous fûmes de même avant de nous retourner, Eijiro et moi, pour en comprendre la raison.

Les trois héros et la rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant