Les Horizons Du Cœur

Chapitre 9

L'avion venait d'atterrir en Sicile.

Enfin ! Se disait la jeune femme.

Une voiture l'attendait déjà pour la conduire vers sa villa situé exactement près de la mer. Wolfy fit un bond devant lui tout en aboyant. Marimar descendit à son tour et marmonnait face à la bête.

Noora bailla tout en descendant de l'avion. Elle n'avait pas fermé loeil durant le voyage et avait passé le temps à travailler. Elle était épuisée.

Trois heures plus tard, elle pénétrait dans sa villa non sans saluer Tomasso, son gardien et Giulia sa femme qui entretenait la maison.

Marimar et Giulia se saluèrent. Tommaso caressa la tête de Wolfy.

- Dío! Il a prit plus de poids et de hauteur que la dernière fois. S'enquit le jardinier.

Il y avait également deux gardes, Luca Moretti et Gabriele Romano que son cousin avait installé de force pour veiller la maison, malgré ses protestations.

Noora les salua et alla s'installer dans sa chambre habituelle qui donnait une vue merveilleuse sur la mer.

En cette période de l'année,  les eaux n'était pas encore comme elles devraient être mais Noora aura tout le temps pour la baignade.

Elle se laissa aller contre son lit et ferma les yeux. Une très longue nuit de sommeil l'attendait.

Noora se réveilla le lendemain vers midi. Elle avait dormi comme un bébé et sentait ses forces revenirs.

Noora s'étira sur son lit tout en restant les yeux fermés avant de sentir la langue de Wolfy lui lécher le visage.

- Arr....Wolfy!!

Le chien sautillait dans tous les sens sur le lit.

- Allez ouste!

Wolfy sauta à terre et se coucha au pied du lit.

Noora se leva et alla regarder par la fenêtre. Il faisait beau et la journée était parfaite pour se promener.

Elle prit un bain et descendit. Elle trouva Marimar en train de discuter avec Giulia.

- Signorina, votre petit-déjeuner et votre déjeuner attendent toujours.

- Merci Giulia, j'ai une faim de loup!

- Je vais de ce pas vous servir.

Durant ce temps, Noora remarqua qu'elle avait eut plusieurs appels en absence. C'était Diablo qui l'appelait. Elle les ignora et se concentra sur Marimar et Giulia qui allaient la servir.

Sur la table était dressé le cornetto,, cappuccino et croissants, du jus de fruit, de la colazione au dolce, du café.

- Ça sent drôlement bon ! S'enquit Noora en respirant l'odeur du croissant.

- Régalez vous signorina. Rétorqua Giulia.

Cette dernière avait trente-neuf ans et un fils âgé de vingt ans qui étudiait la finance au États-unis.

Marimar était veuve , âgée de quarante-cinq ans, et était mère d'une fille de dix-huit ans qui étudiait au Canada.

Toutes les deux se comportaient comme une mère avec Noora. Cette dernière avait perdu sa mère alors qu'elle avait à peine huit ans. Son père moura deux ans plus tard de chagrin.

C'était son cousin qui, à l'époque avait le double de son âge, lui procurait tout l'amour paternel dont elle avait besoin.

Puis vint ensuite Fernando qui la couva d'amour avant de disparaître dans cet horrible accident.