Les Horizons Du Cœur

Chapitre 14

Noora grimpa les marches avec le cœur lourd. Le docteur Gregorio était resté en bas pour manger un sandwich que Marimar lui avait préparé. La jeune femme poussa un petit soupir.

Angelo et Tereza venaient eux aussi de quitter la pièce sans oublier de la salué.

Noora entra dans la chambre non sans ressentir une frisson.

L'homme était bandé de la tête aux pieds et respirait très faiblement. Les trois personnes de santé avaient fait un excellent travail.

Noora s'approcha encore plus près et pu constater que le visage de l'homme avait été entièrement nettoyé. L'inconnu avait une peau matte, une barbe qui avait beaucoup poussé au cours des derniers jours. Ses cheveux étaient assez long et d'un noir corbeau. Noora aurait aimé connaître la couleur de ses pupilles.

- Qui es-tu ? Murmura la jeune femme.

L'homme respirait à peine, comme s'il partait pour l'autre rive. Noora resta un bon moment debout près du lit. De multiples questions s'entrechoquaient dans sa tête. Elle devait impérativement mettre son cousin au courant de cette situation délicate.

Elle quitta la chambre non sans jeter un dernier regard derrière elle.

Elle descendit en bas et trouva Giuila en train de parler avec Marimar et Tomasso

- Le docteur Gregorio vient de partir, ainsi que les deux autres jeunes gens. Dit Marimar.

- Ok. Il doit revenir demain pour des analyses encore plus approfondies. Rétorqua Noora.

- C'est une tragédie. S'exclama Giuila.

- Oui. Reste à savoir qui est cet homme.

- Signore Bartolozzi n'est pas encore au courant ? Demanda Tomasso.

- Il est en Russie pour une affaire d'extrême urgence. Nous garderons cette.....mystérieuse découverte pour nous pour l'instant.

- Vous devriez aller vous reposer signorina. Vous êtes épuisée.

- Je le ferai tout à l'heure Marimar. Mais je dormirai dans une chambre à côté, au cas où.

- Je vais la préparer; proposa Giuila.

Lorsque cette dernière eut disparut, Noora pris place dans un fauteuil.

- Gabriele et Luca montent encore la garde. Dit Tomasso.

- Demain je contacterai d'autres hommes. Ils devrons être discrets.

- Je n'arrive toujours pas à croire que des étrangers ont accosté le long des côtes. Dit Tomasso d'une voix basse.

- Le pire c'est que cet homme est là depuis au moins vingt jours d'après le docteur Gregorio. Répliqua Noora.

- Seigneur !

- Ses blessures sont extrêmement graves et.....le docteur espère tout de même qu'il passera la nuit. Nous attendrons beaucoup plus de nouvelles à compter de demain.

- Prions pour qu'ils y passe la nuit. Vu la gravité de ses blessures,  j'ai beaucoup de doutes. Dit Marimar.

- Ceux qui l'ont laissé ici ont cru qu'il était mort. C'est grâce à Wolfy que je peux dire que cet inconnu aura peut-être une chance avec la vie.

Le chien qui jusqu'ici montait la garde vint se placer au pied de sa maîtresse.

- Et pourquoi ne pas l'emmener...

- A l'hôpital ? Non Marimar. Ce serait comme l'envoyer tout droit vers une mort certaine. Je préfère le garder encore ici. Du moins jusqu'à ce qu'il reprenne connaissance,  voir plus, jusqu'à ce qu'il guérisse totalement.