Chapitre 32

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L'homme poussa un long cri et du sang coula le long de sa bouche.

- Tu vas enfin me dire pour qui tu travailles ?

Alonzo lui donna un autre coup de pied , lui arrachant au passage une autre marre de sang de sa bouche.

- Si tu continue ainsi, il ne va pas tenir mec.

- Merci Volodyr de me le faire remarquer ! Fit Alonzo avec sarcasme. Mais ma patience a une certaine limite.

- Je sais. Mais nous avons trouvé beaucoup d'informations sur lui qui pourrait nous conduire tout droit vers son maître.

- Je suis certain qu'il nous cache autre chose.

L'homme secoua la tête désespérément d'un signe négatif.

- Nous ferions mieux de nous mettre en route le plus tôt possible de préférence.

- Je dois me rendre en Italie tout d'abord pour rendre des compte à Egzhar. Et Noora doit être morte d'inquiétude de son côté.

- C'est ton travail Alonzo.

- Je sais. Mais nous touchons bientôt au but.

- Oui. Il nous reste donc à nous infiltrer dans cette soirée qui se tiendra à New York .

- Je viendrai un peu en retard. Mais au fait, comment se porte Rachelle?

- Elle va de mieux en mieux. Elle s'adonne à sa passion.

- C'était la photographie n'est-ce pas?

- Oui.

- Noora serait ravie de travailler avec elle.

- Ouais, Rachelle m'en avait parlé de sa proposition.

- Je rafraîchirai la mémoire de ma tendre petite cousine. Je crois fermement qu'elle sera ravie.

- Bien. Bon, que fait on de lui? S'enquit Volodyr en faisant référence à l'homme suspendus par une corde.

- Mes hommes vont s'en occuper.

Les deux hommes quittèrent l'entrepôt mains dans les poches.

- Au fait, et Marimar? Demanda Volodyr.

- Elle est toujours sous surveillance. La connaissant, si elle est innocente, elle ne tardera pas à tout avouer à Noora. Elle l'aime comme sa propre fille et ne pourrait plus supporter ce lourd poids sur sa conscience encore longtemps.

~

Depuis plusieurs jours, Noora vivait sur un petit nuage. Son bonheur était parfait. Elle faisait de longue promenade avec le cheick le jour et ils faisaient l'amour la nuit. La passion qui les liait était puissant et unique. Jamais la jeune femme n'avait connu un tel étourdissement délicieux dans sa vie.

Ce matin là, on allait enfin enlever le tissu qui retenait encore la vue du cheick. Ce dernier était un peu anxieux mais Noora le rassurait comme elle pouvait.

La jeune femme alla accueillir le médecin qui était responsable du cheick depuis plusieurs jours.

- Bonjour signorina Bartolozzi.

- Bonjour à vous docteur.

La jeune femme conduisit le médecin dans la chambre qu'occupait le cheick qui visiblement l'attendait, assis dans un pull un short.

Dieu! Qu'il était beau ! Songeait Noora en déglutissant tout en réprimant le rouge qui lui montait à la joue.

- Bonjour, êtes-vous prêt ? Disait le médecin d'une voix confiante.

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