Chapitre 11

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-Noora, il serait préférable pour toi que tu me dises toute la vérité.

- Il n'y a pas grand chose à dire. J'ai juste avancé mon voyage.

- Vraiment ? Tout en annulant un nouveau contrat puis en coupant les ponts avec Acevedo? Il serait préférable que tu me dises ce qu'il se passe une bonne fois pour toute Noora.

- Rien Alonzo. Répondit Noora fermement, aussi sérieuse que possible. Tu...tu avais raison. Je...Diablo désires peut-être une relation plus poussée avec moi. Et tu sais que je ne suis pas prête pour ça. Je suis venue aussi vite que possible en Italie.

Alonzo fronça les sourcils sérieusement puis regarda sa cousine avec amusement.

- Noora, s'il y a bien une chose au sein de ce monde que tu ne sais pas faire c'est mentir.

La jeune femme foudroya son cousin qui la regardait de plus en plus amusé.

- Je suis certain qu'il s'est passé quelque chose de grave entre vous et je vais le découvrir mia sorellina.

Le téléphone du mafieux sonna, mettant fin à cette éprouvante conversation.

Noora poussa un soupir.

Elle redoutait que son cousin puisse découvrir cette trahison. Elle n'avait pas encore eut la chance de parler avec Diablo. Elle ne le voulait pas de préférence.

Cinq minutes plus tard, Alonzo revenait vers lui en sifflant.

- Volodyr arrive ici dans deux jours; accompagné d'une adorable brebis perdue.

Noora fronça les sourcils.

- Brebis perdue ?

- Oui. La pauvre tesoro est dans un guêpier. Un fou veut la kidnapper. Et les frères Ivankov ont encore besoin de mon aide.

- Je serai contente de revoir Volodyr...et cette charmante femme.

- Et si on revenait à notre délicieuse discussion Noora.

- Il n'y a rien à dire Alonzo. Je veux juste me plonger dans mon travail.

- Bon, puisque tu ne veux rien dire, ça s'arrête là. Mais je découvrirai tout ce que tu me caches mia sorellina.

Son cousin s'éloigna pour monter dans ses quartiers.

Noora resta quelques temps dans le salon à contempler la nuit à travers la baie vitrée. Une étoile filante passa rapidement et elle fit un vœux tout en regardant le ciel.

Elle monta se coucher ensuite, l'esprit fatigué.

La nuit ne fût pas longue. Et lorsqu'elle descendit prendre son petit-déjeuner le lendemain, elle ne trouva pas son cousin dans la maison.

Était-il fâché à cause de leur discussion de hier soir ? Elle n'en savait rien.

- Signore Bartolozzi est partit tôt ce matin. Un appel d'urgence la conduit à son club signorina. Lui disait Elda.

- Il n'a pas semblé en colère par hasard?

- En colère ? Dío! Signore Bartolozzi change d'humeur toute les minutes mon enfant. Mais je n'ai en aucun cas vu une parcelle infernal dans son comportement ce matin.

Noora essouffla, soulagée.

Mais elle savait que son cousin n'allait pas en rester là et qu'il allait faire surveiller Diablo à présent.

- Votre tante et votre oncle passeront peut-être les jours qui suivront. Signore m'avait en parlé deux jours plus tôt.

- Je serais heureuse de les revoirs. Cela fait tellement longtemps. Oncle Galliano doit être fatigué à cause de sa santé.

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