Chapitre 12

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Noora était installée dans le jardin en train de lire un magasine tout en sirotant un jus de fruit. Une légère brise flottait dans les airs, soulevant ainsi ses cheveux relâchés. Les rayons du soleil caressaient sa peau et ses yeux vers brillaient.

Alonzo, lui, était concentré sur son téléphone. Volodyr pouvait arriver d'une minute à l'autre.

- Volodyr ne t'as pas donné d'autres détails sur cette affaire ?

- Cette affaire est d'une urgence absolue. La preuve, il s'est déplacé pour venir m'en parler.

- Pauvre jeune femme!

- Tu l'as dit. Je compte sur toi pour lui faire visiter mon humble demeure. Elle est photographe à ce qu'il paraît. Et, d'après les murmures, elle est extrêmement douée.

- Intéressant. Mais dois je lui faire visiter la pièce qui est réservée à ton art dramatique ?

- Ce serait du gâchis. La pauvre est déjà bien tourmentée comme ça. Contente toi de lui faire visiter ma collection de Picasso ou de Botticelli.

- Je m'en doutais.

Alonzo poussa un rire rauque. Son téléphone sonna, confia l'arrivée de ses invités.

- Je vais de ce pas recevoir mes tourtereaux.

Pendant se temps, Noora caressa sa chevelure tout en se perdant sans ses pensées. Elle fut ramene à la réalité par la voix se son cousin qui parlait à ses invités.

Noora se leva de son siège et alla se jeter dans la bras de Volodyr qu'elle n'avait pas vu depuis un bail et salua la magnifique jeune femme aux yeux noisettes, timidement cachée derrière son partenaire.

Elle la salua chaleureusement.

Alonzo lui intima d'aller lui faire visiter la maison; ce qu'elle fit bien sûr avec plaisir.

La dénommée Rachelle avait été d'une compagnie inespérée. Noora avait passé une très bonne journée et même à la tombe de la nuit, elle réfléchissait encore à comment la convaincre pour qu'elle devienne son photographe personnel pour ses créations à venir.

La jeune fille était déjà trop impressionnée par son statut à elle, alors devenir la photographe d'une grande créatrice était un défi de taille.

A présent assise sur la terrasse de la ville, Noora profitait des bienfaits de la nature.

Alonzo venait de pénétrer la terrasse, la mine préoccupée.

- Que se passe t'il ? Lui demanda la jeune femme.

Alonzo fixa l'horizon durant un moment puis leva la tête vers le ciel.

- Alfieri.....

Noora perdit sa bonne humeur en une fraction de seconde.

- Je....quoi?

Alonzo se retourne pour faire face à sa cousine.

- Je sais mia sorellina. Mais ils sont mes amis et ils auront mon aide comme il se doit.

- Ça va te rappeler de mauvais chose Alonzo. Je ne veux pas que tu...

- Tout va très bien se passer cara. Beaucoup d'années se sont écoulés depuis cette histoire.

Noora poussa un soupir résigné. De douloureux souvenirs étaient en train de dévorer son cousin Elle le savait. Elle savait aussi que cette famille avait été par le passé une étape très douloureux à passer pour son cousin. Quoi qu'elle était très jeune au déclenchement de cette sordide affaire, cela n'avait pas empêché à Noora de lire cette peine permanente qui ne quittait pas son cousin depuis des années.

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