La veille.
Aran regarda Li Shen déboutonner sa chemise avec un léger sourire avant de soupirer. Ils ne pouvaient pas rester ici trop longtemps. Les journalistes n'allaient sûrement pas tarder à arriver. Il se rapprocha du lit essayant une approche en douceur pour raisonner Li Shen encore sous l'effet de la drogue. " Hé beau gosse, si tu restes ici comme ça tu vas faire la une de la presse." dit-il avec un sourire. Il vit Li Shen se redresser un restant plus qu'un bouton fermer à sa chemise. Ce dernier fronça les sourcils tout en le fixant et se mit à lui pincer le cou jusqu'à ce qu'une rougeur apparaisse.
- Aïe, ça fait mal !
- M'appel pas beau gosse.Aran dû se retenir de rire face à l'attitude du jeune homme. Il ressemblait à un enfant, lui toujours si coincé et sérieux.
- Bien, bien alors comment je dois t'appeler ?
- ...
- Li Shen ?Ce dernier fronça les sourcils à nouveau mais finit par hocher la tête lui donnant son accord pour être appelé par son prénom.
" Li Shen, tu veux bien venir avec moi ?" demanda Aran d'une voix douce et posée. Li Shen hocha de nouveau la tête et tendit les bras vers le jeune homme qui retint un nouveau rire. Il voulait être porté ?
En même temps dans son état c'était peut être la meilleure chose à faire. Aran soupira et mit le jeune homme sur son dos pour quitter les lieux au plus vite. Il vit dans les dernières secondes de la fermeture des portes de l'ascenseur une foule de journalistes se précipiter vers la chambre où il était et poussa un soupir de soulagement. Puis son regard se dirigea vers Li Shen somnolent qui jouait avec ses mèches blondes.
- Tu sembles aimer mes cheveux...
- Hum... ils sont beaux...Le compliment décrocha un sourire à Aran alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur un parking. Il réfléchit un instant à la voiture qu'il devait prendre et soupira.
- Li Shen, où es ta voiture ?
- Hum...Li Shen attrapa les clés dans la poche de son pantalon et appuya sur le bouton d'ouverture des portes, faisant clignoter les lumières d'une Chevrolet noir pas très loin d'eux.
" Tu veux bien me laisser la conduire ?" demanda Aran alors qu'il avait posé le jeune homme à terre dos contre la voiture. Li Shen lui donna les clés avant de monter sur le siège passager et de s'endormir. Aran monta à son tour et regarda le jeune homme avec un sourire. Il ne pouvait clairement pas le ramener chez lui avec Shanshan et décida de le ramener dans un hôtel pas loin de chez lui. Il se pencha vers Li Shen pour mettre sa ceinture sans le réveiller puis mit la sienne et démarra le moteur.
Une fois arrivé dans la chambre d'hôtel, Li Shen déboutonne à nouveau sa chemise que Aran avait pris soin de reboutonner avant de descendre de la voiture. Cette fois-ci il ne laissa aucun bouton et jeta la chemise par terre. Aran s'était installé sur une chaise face au lit et avait sorti son téléphone pour filmer la scène avec amusement. Li Shen avait fini par le remarquer et s'était approché de lui pour le pincer à nouveau mais cette fois-ci il le fit plus d'une fois couvrant son corps de plusieurs petites traces rouges.
- Aïe mais arrête de me pincer.
- Méchant, méchant,méchant.C'est ainsi que ce terminé la vidéo.
Li Shen couvrit son visage de honte et Aran en profita pour récupérer son téléphone.
- Efface la vidéo!
- Pourquoi ?
- Situ Aran!
- Tu peux m'appeler Aran, Li Shen.Aran attrapa le téléphone et effaça la vidéo puis jeta le téléphone à côté du jeune homme avant de quitter la pièce en colère.
Shanshan ouvrit de nouveau la porte et vit son frère arboré un air satisfait.
- Ne t'ai je pas dit de ne pas gâcher la collaboration ?
- Ne t'inquiètes pas, même s'il me déteste, il ne mêlera jamais affaires et privée.
- Tu devrais quand même éviter de tester les limites des gens.Aran prit sa sœur par les épaules et quitta la pièce en direction de la salle principale. Il se mit de nouveau près du buffet, le regard fixé sur Li Shen qui semblait parler affaire. Entre ses discussions le jeune homme lui lançait des regards noir qui l'amusait beaucoup. Son regard finit finalement par quitter le jeune homme lorsqu'il remarqua que sa sœur qui s'était éloignée de lui semblait s'être fait aborder par deux hommes lourdement insistant. Il eût une expression sérieuse lorsque l'un d'eux l'attrapa par la taille et marcha droit dans leur direction attrapant un verre de vin sur l'un des plateaux des serveurs en circulation. Il renversa le verre sur la tête de l'homme qui se retourna vers lui en colère.
- Qui...!
- Désolé, j'essayais de nettoyer une tâche.
- Oh mais n'est-ce pas le Casanova de la haute société? Comment un étranger inutile comme toi arrive encore à rentrer dans ses soirées privées ?Shanshan essaya de gifler l'homme qui insultait son frère mais Aran l'arrêta dans son geste avec un sourire.
- Ne le touche pas, tu vas te salir les mains.
- Aran...Tous les regards étaient tournés vers eux et Shanshan ne voulait pas empirer la situation. Elle essaya de s'éloigner tirant son frère par le poignet mais l'homme revint de nouveau à l'attaque.
- Une femme qui traine avec ce genre d'étranger doit être aussi frivole que lui.
- Shanshan, bébé, bouche tes oreilles et ferme les yeux.
- N...non!Shanshan essaya tant bien que mal de retenir son frère par le bras alors que ce dernier était déterminé à donner des coups. Lorsque Aran était énervé au point de l'appeler bébé avec un faux sourire ce n'était jamais bon. Aran réussit à asséner un premier coup de poing à l'homme qui tomba a terre sous la violence du coup. Compte au second coup il fut dévié par Li Shen qui l'avait légèrement poussé.
Aran lui lança un regard noir alors qu'il le tira par le col pour le relevé.
" Excusez cet abruti, il sait mieux utiliser ses poings que son cerveau." expliqua Li Shen a la folle avant de retourner dans la salle a côté des toilettes en compagnie du jeune homme.
***
Un nouveau chapitre de disponible n'hésitez pas à commenter.
***
VOUS LISEZ
The Eagle and The Tiger
RomanceAran et Li Shen sont deux personnalités totalement opposé. Alors que l'un est un leader sérieux et compétent qui ne fait rien d'autre que travailler, l'autre est joueur et a une réputation de Casanova. Pourtant les apparence peuvent être trompeuse...