Chapitre deux

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Mon dernier pull plier, je le range dans mon armoire. J'ai enfin fini. Je me suis levée à l'aube, n'arrivant plus à dormir, alors je me suis attaquée à mes affaires. Maintenant, il est à peine neuves heures, le soleil pointe lentement. Je me vêtis d'un legging et d'un débardeur, met des chaussettes et enfile mes tennis de sport. Je prends mon mp3 et branche mes écouteurs. Je descends les escaliers, mais aucune trace de ma mère. Avant, elle se lever toujours dans les alentours de treize heures. Mais je ne place pas trop d'espoir sur elle. Vu comment ma nouvelle vie à commencer, je m'attends à en voir de toutes les couleurs. Je ferme la porte et commence à courir en direction de la forêt. Le paysage défile devant moi, qui est extrêmement différent de celui de New York. La douce odeur du bois matinal remplis mes narines. Cet endroit aurait tellement plus à ma grand-mère. Quant-elle est décéder, je pensais que je resterai à New York, après tout j'ai dix-sept ans. Mais les assistants sociaux mon obliger à revenir ici pour que je sois sous garde jusqu'à mes vingt-et-un an. Je ne voulais pas revoir ma mère. C'est de sa faute si tout va de travers. Son problème d'alcoolémie touche tout son entourage. Je continue de suivre la route, mes pas me guidant inconsciemment au cimetière de Mystic Falls. Quand j'aperçois l'entrée, je stop tout mouvement. Je retire mes écouteurs et rentre dans le cimetière. Je me dirige vers sa tombe. Je surplombe la tombe de tout mon corps, remarquant qu'il n'y a aucune fleur. Je m'accroupis, un triste sourire au visage.

- Salut, papa.

Le nom de William O'Neil est incrusté dans le marbre. Il y a quatorze ans, mon père est mort dans un accident de la route, à cause de ma mère. Elle venait de le tromper, et il n'en pouvait plus de tous ces problèmes qu'elle ne voulait pas régler. Alors il m'a emmené avec lui, sur cette route. Ma mère à tenter de l'appeler à plusieurs reprises, et il a voulu répondre. Je n'ai plus vraiment de souvenir, les médecins on décréter qu'il s'agissait d'une perte de mémoire suite au traumatisme. Depuis, une douleur incessante à mon genou droit que je calme avec des anti-douleurs. Je cours parce que mon kiné m'avait dit que ça me soulagerait, mais j'ai toujours mal. Je m'installe en position assise, et commence à lui raconter tout ce qui m'est arrivé depuis tout ce temps. Je ne sais pas s'il m'entend, mais lui parler me fait un bien fou. Je trace des formes dans le sable, alors que je lui raconte comment une de mes amies de New York est parti faire le tour du monde de son jeune âge, quand un craquement de branche attire mon attention. Je me retourne et scrute les alentours. Rien. Je replonge mon regard sur la tombe quand un homme se trouve derrière. Je sursaute. Je me mets à sourire.

- Matt Donovan bon sang !

- Isabella O'Neil !

Je me lève et le prend dans mes bras. Moi qui voulais me faire discrète.

- Tu n'as pas pris un centimètre depuis que tu es parti !

- Toujours aussi chiant, à ce que je vois.

Il se mit à rire, je le rejoins rapidement.

- Tu nous as beaucoup manqué.

- Vous aussi.

Matt me regarde de long en large.

- Vient au Mystic Grill, ce soir. On se fait une petite soirée de près rentrer.

- Oh, euh, pourquoi pas. Je voulais vous faire la surprise à la rentrée, c'est raté !

Le blond se remit à rire.

- Viens à dix-neuf heures tapantes.

- Compte sur moi, blondinet.

Matt me salut, puis part. Il m'avait manqué, c'est blague aussi. Je me relève, salut mon père puis sort du cimetière. Mon genou commence à me lancer, je vais devoir marcher doucement.





- Tu veux un café ?

Ma mère acquiesce, je lance la machine.

- Je t'ai entendu sortir, ce matin. Ou tu été ?

- Je suis allez courir.

- Oh.

Je nettoie les assiettes une par une, quand je me rends compte que ma plaie et toujours ouverte. Mince, j'avais totalement oublié. Du sang recommence à couler. Je coupe l'eau et prend ma serviette.

- Je vais sortir, je rentrerais demain après-midi. Me dit ma mère pour combler le silence.

- D'accord.

Je la laisse seule, retournant dans ma chambre. Une bonne douche me fera du bien, mais avant, je prends un pansement. Je ne crois pas avoir besoin de point. L'eau chaude qui coule sur mon corps me fait un bien fou. Je repense à Matt. Est-il toujours avec Elena ? Ces deux-là été inséparable au primaire. J'arrête l'eau. Le temps va être long. J'ai tellement hâte de les revoir. Caroline est-elle toujours autant parfaite ? J'adorais quand on se maquiller en cachette. Bonnie vit-elle toujours chez sa grand-mère ? Tyler est-il toujours aussi con ? Serons-t-il heureux de me retrouver après tout ce temps ? Trop de question. Mon cerveau va imploser. Vêtus de mon peignoir blanc, brosse à dents dans la bouche, je sors mon ordinateur portable. Je regarde ou se trouve le garage le plus proche. Sans voiture, je ne vais pas allez loin. J'ai assez économisé pour pouvoir me prendre la voiture de mes rêves. Et il me la faut, pour ce soir. Je cherche sur le net pendant toute l'après-midi, quand je trouve un garage à dix kilomètres de là. Je soupir, il fallait que ma mère vienne avec moi. Pas de voiture pour ce soir. Regardant l'heure, je remarque qu'il est déjà dix-sept heures. Le temps est passé à une vitesse folle. Retournant dans la salle de bain, je remarque qu'il ne me reste plus qu'un cachet. Habiller de mon fidèle pantalon taille basse et de mon tee shirt rayer vert à poche, je prends mon sac ainsi que ma veste en cuir. Me voilà en route pour trouver une pharmacie, j'irai au Mystic Grill bien en avance.

*

- Ça fera quatre dollars cinquante.

Je sors mon billet de cinq de mon portemonnaie, et le tend à la pharmacienne. Mes cinq flacons d'anti-douleurs en poche, je sors péniblement de la pharmacie, mon genou me faisant un mal de chien. Je regarde le clocher, dix-huit heures. Encore une heure à patienter. Me rappelant qu'il y a une librairie, je la trouve rapidement et prend le temps de regarder la devanture. Hier, dans le noir, je n'ai pas vraiment pris le temps de l'observer. La couleur vert foncé rajoute un charme ancien. Elle est très jolie. Je pénètre dans la boutique, découvrant des milliers de livres parfaitement bien ranger. La libraire me salut, je fais de même. Je longe les étagères pleines à craquer. C'est décider, cet endroit est mon préférer. Instinctivement, mes pas me guident vers la section romance. Romeo et Juliette. Mon roman préférer, que ma mère avait soigneusement mit au feu, jugeant qu'il été trop cucu la praline. Je le saisi, sachant que je sortirai de cette librairie avec.

The Moonligt (tvd)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant