The Moonligt (tvd)

Chapitre quatre

Le grand jour est arrivé. Je me trouve devant la grande bâtisse de Mystic Falls High School, ou je cherche désespérément Matt du regard. Je suis vraiment stressée à l'idée de retrouver tout le monde. Les gens me bousculent, se pressant de découvrir dans quelle classe et avec qui ils seront cette année. J'entrevois Matt, qui parle avec Tyler. Bon sang, il a grandi, celui-là ! Je m'avance vers les panneaux d'affichage, et cherche mon nom. Je le trouve enfin, et découvre avec surprise qu'Elena et Bonnie sont avec moi. Justement, une personne se met à côté de moi, et quand je me retourne, je reconnais sans mal Elena.

- Alors comme ça, on va encore être ensemble ? Si ce n'est pas le destin.

La brune se tourne vers moi, intrigué, puis c'est trait se détendirent quand elle me reconnut.

- Isabella !

Elle me prend dans ses bras, me serrant fortement.

- Vient avec moi !

Elle me prend la main et me tire hors de la foule, je l'en remercie silencieusement, ne supportant pas tous ces gens. Je reconnu tout de suite Bonnie et Caroline. Elena cria leurs prénoms, et les deux filles se tournèrent vers nous, leur bouche grande ouverte.

- Isabella ! Prononce telles en même temps.

Ce jetant dans mes bras, nous tombâmes à terre. Elena nous rejoignîmes.

- On a tellement de chose à se dire ! Fit Caroline, exciter de me retrouver.

La sonnerie retentit dans l'enceinte du lycée.

- On se retrouve à la pose du midi ! J'ai hâte !

La blonde partie en sautillant. Bonnie passe son bras autour de mon cou, suivi d'Elena.

- Alors, New York ? Me demande Bonnie.

- C'est plutôt cool, je me suis fait pas mal d'amis mais vous me manquiez beaucoup.

- Tu nous as manquez, toi aussi. Rétorque Elena.

Nous nous dirigeâmes vers notre salle de classe, les couloirs du lycée sont comme un labyrinthe. Je suis quasiment sûr de me perdre. Nous entrâmes, puis nous nous assoyons à nos places. Je suis près de la fenêtre, et mon premier réflexe et de regarder dehors. Je ne suis pas spécialement attentive en cours. Soudain, la porte s'ouvre à la voler, et laisse entrer Stefan. Alors il est dans notre classe. Celui-ci me fit un sourire complice, auquel je répondis volontiers. Elena, dont le regard n'a pas lâcher le nouveau venu, m'interroge du regard, je lui fais signe que je lui expliquerai après. S'en suit des présentations atrocement longues de la part de notre prof, M. Tanner. La matinée passe relativement lentement, mais je n'ai qu'une hâte : retrouver Caroline. La cloche sonne, midi est enfin arrivé. Je remballe mes affaires, alors qu'une ombre plane devant moi. Je lève mon regard pour croiser celui de Stefan.

- Salut, Stefan.

- Isabella. Je suis content de voir un visage connu !

Je lui souris doucement. Je remarque qu'Elena et Bonnie m'attendent à la porte.

- Je dois y aller, on se voit tout à l'heure.

- Attend !

Son bras attrape mon coude.

- Tu connais la fille à la porte, par hasard ? Me demande-t-il, curieux.

- Oui, c'est mon amie Elena.

- Elena...merci à toi.

Il me lâche et j'en profite pour masser mon coude. Il a une force incroyable.

- C'était qui ? Me demande Bonnie une fois dehors.

- Stefan Salvatore, je l'ai rencontré y'a de ça deux jours. Il m'a ramenée chez moi. Et je crois qu'il s'intéresse à toi, Elena.

- Moi ?

Je hoche la tête.

- C'est vrai qu'il est vraiment mignon.

- Au faite, Matt m'a dit que vous n'étiez plus ensemble.

- Oui, enfaite...

- Les filles !

Caroline arrive en courant vers nous. En fait, je pense que cet interrogatoire va être très long.

*

- Maman ? Tes rentrés ?

Silence complet. Je pose mon sac par terre, puis prend une barre de céréales. Je suis dans mes pensées, quand j'entends la porte claquer. Ma mère débarque dans la cuisine, la mine fatiguer.

- Ça va ? Je lui demande.

- Oui ne t'inquiète pas.

Elle s'assoit, passant ses mains sur son visage osseux.

- Ça été, au lycée ?

L'étonnement doit se lire sur mon visage. Ma mère ne s'intéressais jamais vraiment à moi, trop occuper à boire et à ce drogué.

- Plutôt oui. J'ai retrouvé mes anciennes copines.

- Tant mieux. Je suis contente pour toi.

Je lui souris tristement.

- Je suis désolé. Lâche-t-elle.

- Comment ?

Elle se lève pour me faire face.

- J'ai détruit ta vie, je le sais. Je ne fais pas les choses comme il le faudrait. Mais crois-moi, Isabella j'essaie tant bien que mal de me sortir de cette spiral dangereuse. J'ai fait des efforts pour pouvoir récupérer ta garde, par ce que je t'aime.

Ses mots me touchent énormément. Je ne me rendais pas compte à quel point j'avais besoin d'entendre ça.

- Je t'en voudrai toute ma vie. Mais tu es ma mère, et je t'aime tellement.

Je la prends dans mes bras, elle serre mon étreinte. Nous nous rasseyons, tandis qu'elle me parle de tout ce qui c'est passer dans sa vie depuis que je suis partie.

- Dans deux jours tu n'iras pas en cours, tu viendras avec moi à la mairie et ensuite nous irons voir un thérapeute.

- A la mairie ?

- On fait partie des familles fondatrice, je te rappelle. Mais tu m'accompagneras, j'ai déjà prévenue ton lycée.

Je hoche la tête. Naturellement, je lui fais la bise et monte dans ma chambre. Je lance ma chaine hifi, mettant mes musiques préférer en boucle. Les devoirs n'attendent pas.

Matt m'a envoyé un texto, comme quoi il y aurait une petite soirée au Grill. Je l'ai remercié mais j'ai décliné son offre, prétextant que j'étais un peu trop fatiguer. En fait, je veux simplement lire. J'aime beaucoup mes amis, mais j'ai quand même un peu du mal à sortir. J'ai fait un effort la dernière fois, mais vu comment ça s'est terminer, je préfère rester chez moi. Un plaid sur mes genoux, une tasse de thé sur la table basse et Roméo et Juliette entre mes mains, je soupir de bonheur. J'aime c'est soirée calme, seule. J'ai toujours préférer être seule. Peux être est-ce dû à l'abandon de ma mère. J'ai toujours peur qu'on m'abandonne. Bref, je me reconcentre sur mon livre, et recommence là où je l'ai laissée avant-hier. Ma mère me rejoint, s'assoit sur le divan près de moi, et ce saisi de son journal quotidien. Cette soirée se passe tranquillement, nous rapprochant silencieusement, moi et ma mère.