Dix-huit heure cinquante. Je suis installé sur une table du Mystic Grill, attendant impatiemment que mes amies arrivent. Mes doigts tapent frénétiquement sur la table en bois, signe de mon stresse et de mon excitation. Tout à coup, j'aperçois une chevelure blonde. Matt. Mon sourire prend automatiquement place sur mon visage, tandis que je lui fais signe avec mon bras. Il se dirige vers moi, tout sourire.
- Isabella, content de te revoir depuis... depuis ce matin !
Je rigole.
- Les autres arrivent quand ? Lui demandais-je, aillant hâte de retrouver mes amis.
- Euh, il y a eu un léger changement de programme. Il n'y a plus que nous deux.
- Oh.
- Mais ne t'en fais pas ! On va rattraper le temps perdu !
Je lui souris doucement. Il s'installe sur le siège en face de moi, alors qu'un serveur vient vers nous. Matt commande une bière, je prends un coca.
- Tu ne bois pas ? Me demande-t-il, curieux.
- Non, je n'aime pas ça.
Mensonge. Je ne veux juste pas finir comme ma mère.
- Bref, tu es toujours avec Elena ?
La mine de mon ami se renfrogne. Oups.
- On est plus ensemble depuis quatre mois.
- Je suis désolé.
- Ne t'en fais pas, me fit-il en se forçant à sourire, c'était le mieux pour elle.
Ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie, je change de sujet et lui demande des nouvelles des autres. Tout le monde va bien, apparemment.
- Et toi, alors. Ta mère bois toujours autant ?
- Pour mon plus grand malheur. Elle a dû mentir aux assistants sociaux et s'être forcer à être clean pendant quelque temps. Chasser le naturel, il revient au galop.
- Ça ira ?
- Ne t'en fais pas, je gère. Au fait, comment tu as su ou je me trouver, ce matin ?
Le visage de Matt pris une tournure rouge.
- Je marchais pour aller chercher du pain, et comme je longe tous les matins le cimetière, je t'ai vue. J'ai tout de suite reconnu tes cheveux.
Mes cheveux ? Je me mis à rire.
- Mes cheveux sont tout à fais banal !
- Je ne sais pas, c'était comme une intuition.
Matt me rejoignait dans mon rire. Je fusse rassurée qu'après tout ce temps, presque rien n'avait changer. J'espérer que cela en serait de même avec les autres. Nous restâmes la, à parler de tout et de rien pendant plus de trois heures.
- Bon, je vais devoir y aller, Vicky doit m'attendre. Ça m'a fait plaisirs de te revoir, Isabella.
Je le prends dans mes bras.
- Le plaisir est partagé, Matt. Rentre bien et passe le bonjour à ta sœur.
On se souris une dernière fois, jusqu'a qu'il quitte le Grill. Cette soirée ma fait un bien fou. Je me sens plus légère. Je sors moi aussi, l'air frais de la nuit s'abattant sur mon visage pâle. Je n'ai pas envie de rentré tout de suite. C'est bien trop agréable pour aller se coucher. Je déambule dans les rues, croises de temps à autres d'autres adolescents. J'avais oublié à quel point cette ville était calme, tranquille et sans problème. A New York, une ambulance passé toutes les cinq minutes. L'ambiance est si apaisante. Mais je reviens bien vite à la réalité quand je me rends compte que je vais devoir rentrer à pied, et que mon genou va peux être me lâcher en cours de route. Faisant demi-tour, je m'efforce de marcher normalement, mais la douleur commence à être insoutenable. Alors je prends appui sur un mur et souffle. Cherchant dans mon sac, je trouve mes anti-douleurs, j'en prend un. Ça ne me soulage pas pour autant, le médicament étant efficace au bout d'une heure. Je me laisse glisser le long du mur, m'assoyant en soupirant. Soudain, j'entends une voiture s'arrêter près de moi. J'ouvre les yeux, et je tombe nez à nez avec une Porsche rouge. Mes sourcils se froncent, ne comprenant pas. Un homme sort de la voiture, grand, cheveux châtains. Il s'approche de moi, alors que je suis sceptique. Que me veux cet homme ? Il s'agenouille devant moi, alors que je tente de me coller encore plus au mur.
- Vous allez bien ?
Sa voix et aussi charmante que son facies. Il est...hypnotisant.
- Oui, je... j'ai simplement mal à mon genou.
- Vous devez avoir vraiment mal pour vous assoir en pleine rue. Je peux vous raccompagner ?
- Je ne vous connais pas. Lui dit-je sèchement.
Il se mit à rire.
- Stefan Salvatore. Et vous ?
Troublant, ce nom me dit quelque chose.
- Isabella O'Neil.
- Voilà, nous ne sommes plus des inconnues, à présent.
Toujours sur mes gardes, je tente de réfléchir mais mon cerveau est en surchauffe.
- Comment je sais que je peux vous faire confiance ? Vous pourriez être un tueur en série.
Il se remit à rire.
- J'ai dix-sept ans et je vis à Mystic Falls depuis des années. Vous devez surement connaitre mon oncle Zack ?
Zack Salvatore, oui voilà ou j'ai déjà entendu ce nom !
- Oui, ma mère était ami avec lui.
Dois-je tout de même lui faire confiance ? Zut, je ne sais vraiment pas quoi faire.
- Bon, c'est d'accord. Mais éviter de me tuer, je vous en serai reconnaissante.
Toujours un sourire aux lèvres, il m'aide à me lever et nous montâmes dans la jolie voiture. Je lui donne mon adresse, et nous nous mettons en route.
- Je ne vous ai jamais vue, avant ? Lui demandais-je, un tantinet curieux.
- Je suis partie pendant longtemps. J'ai eu quelques soucis familiaux. Et arrête de me vouvoyer. On a le même âge.
Je rigole légèrement, un peu gêné.
- Tu vas donc aller au lycée ? Me demande-t-il.
- Oui, toi aussi, je suppose ?
Il acquiesce silencieusement. Le trajet se passe rapidement. Quand nous arrivâmes devant chez moi, je suis soulagé. Il se gare doucement et se tourne vers moi.
- Et voilà !
- Merci beaucoup, Stefan. On se reverra à la rentrée.
Il me sourit encore une fois. Il est vraiment beau. Je me dépêche de rentré chez moi et m'enferme à clé. Bon sang ! À peine deux jours que je suis là et il m'arrive déjà des galères. Je monte dans ma chambre après avoir mangé, me met en pyjama et saute sur mon lit. Je repense à Stefan. Les Salvatore font partie des familles fondatrices de Mystic Falls. Mon père aimer beaucoup Zack. Je soupir en me tournant dans tous les sens. Le sommeil ne vient pas. Pourtant, je me sens encore une fois observer. Je me redresse sur mes coudes, et regarde par la fenêtre. Je me dirige vers celle-ci et l'ouvre. J'enjambe et me retrouve sur le petit balcon. Vêtus de mon débardeur, une chair de poule violente me prend. La pleine lune me fait face. Mais la sensation d'observation continue. Je baisse mon regard sur la route, rien. Je deviens parano. Je rentre après quelques minutes à prendre l'air, saisi mon nouveau livre et m'allonge. Au bout de trente minutes, mes paupières se ferment d'elles même, me plongeant dans un univers sombre et froid.
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The Moonligt (tvd)
VampirIsabella O'Neil à dix sept ans. Elle a vécu pendant plus de sept ans à New York, loin de Mystic Falls, de sa mère alcoolique, et du souvenir de cette nuit. Elle revient dans sa ville natale, retrouve ses vieux amis, rattrape le temps perdu, mais un...