Chapitre dix

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Mal à l'aise dans mon haut de bikini, je tente pourtant de sourire à tout le monde. J'attends impatiemment mes amies, qui doivent arriver dans quelques minutes. Je vois enfin Elena, qui est accompagner de son copain. Elle me prend dans ses bras.

- J'ai hâte que ça se termine. Lui lançais-je sarcastiquement.

- C'est compréhensif, mais on va bien s'amuser.

Je l'espère. On se met en maillot, et nous dirigeâmes vers une voiture. Je vois Caroline avec Bonnie, je leurs fais signe de main. Elles sont déjà occupées avec une voiture. Je trempe mon éponge dans le seau, puis étale l'eau froide sur le capot. Elena ne m'aide pas beaucoup, elle est partie rejoindre Stefan sur une autre voiture. Super, en plus ma meilleure amie me laisse. Pour aller voir son petit copain suceur de sang, si ce n'est pas de l'amitié ça. Je continue de nettoyer la voiture, quand j'entends soudainement un sifflement. Agacer, je me retourne, puis soupir quand je vois de qui il s'agit.

- Dis donc, j'ai la sensation que tu es heureuse de me voir !

- Va crever, Damon. Ah non j'ai oublié, tu ne peux pas. Lui lançais-je sèchement.

Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, c'est sortie tout seul. Et j'ai peur de ce qu'il pourrait me faire.

- C'est qu'elle se rebelle, la petite humaine !

- Je ne suis pas petite.

- Oh, arrête. Tu fais un mètre trente à tout casser.

- Ce n'est pas moi qui suis petite c'est toi qui es trop grand. Et puis de toute façon cette conversation est inutile.

- Moi je la trouve intéressante.

Je soupir encore une fois, me plantant devant, à distance raisonnable.

- Tes vraiment venu me parler de la pluie et du beau temps ?

- Non, à vrai dire je chercher mon frère, mais il semble occuper avec sa petite copine.

Je me tourne vers l'endroit ou Damon regarde, pour voir Elena embrasser Stefan.

- Pourquoi t'es venu, Damon ?

- Je voulais voir à quoi tu ressembler, t'es toujours cacher sous une veste hideuse.

Je lui lance mon éponge mouiller à la tronche.

- Aie.

J'eus un sourire. J'ai compris depuis le bal des fondateurs, que je ne devais pas le laisser m'impressionner. Alors j'utilise le peu de confiance que j'ai en moi.

- Bon, j'ai ma copine qui m'attend.

- Une question, Damon.

Il se retourne, l'ai désintéressé.

- Tu ne fais pas de mal à Caroline ?

Il me lance un sourire narquois, puis me fais une révérence.

 - On va très vite se revoir, Isabella. Oh, une dernière chose, tu danse vraiment mal.

Et il s'en va. Qu'est-ce qu'il m'agace !

*

- Je suis rentré ! Criais-je à l'intention de me mère.

Il est vingt heures, peux être plus. Je suis passé à la bibliothèque de Mystic Falls après le sexy car wash, voulant en savoir un peu plus sur l'histoire de la ville. Je pose les trois ouvrages que j'ai dégoter, qui mon couter la peau des fesses. Aucun son ne me parvint aux oreilles, me faisant penser que ma mère dort probablement. Je regarde dans sa chambre, rien. Mais où est-elle ? Sur le frigo, j'aperçois un post-it. "Urgence au boulot, je ne rentrerais pas à la maison ce soir, il y a des pâtes aux œuf dans le frigo. Je t'aime, Maman." J'arrache le bout de papier vert et le jette. Je prends les fameuses pates et les réchauffe. Je n'ai jamais vraiment su ce que faisait vraiment ma mère au travail. Je prends mon assiette, l'emmène dans ma chambre, mes nouveaux manuscrits sous mon aisselle. Je me mets en pyjama, attache mes longs cheveux bruns en couette et m'assoie sur mon bureau. Je plante ma fourchette dans mes pâtes et ouvre le premier livre. Rien d'intéressant. Après plus de deux heures à feuilleter les trois manuscrits, je n'ai rien trouver sur l'existence possible des vampires. L'incident de 1864 qu'a décrit mon ancêtre dans son journal a été retranscrit comme étant un "accident tragique qui à couter la vie à vingt-sept habitants". Je soupir en poussant les livres. Je ne suis pas fatiguée, pourtant mes yeux me brulent. Je prends mon assiette et descend jusqu'à la cuisine, ou je fais la vaisselle qu'avait laisser ma mère. Je remarque aussi qu'il n'y a plus aucune bouteille d'alcool. Je souri, étant fière des progrès de ma mère. Soudainement, un détaille revient dans mon esprit. Damon a dit que je porter de la veine de venus. Je porte instinctivement la main à mon collier, puis le tourne. Je n'avais jamais remarqué qu'il pouvait s'ouvrir. Je l'ouvris donc et vit un genre de plante. Je compris donc que les vampires ne devaient pas aimer la veine de venus. Un autre détaille me frappa. Quand Stefan était venu me voir dans ma chambre, il m'a précisé qu'il ne pouvait rentrer chez les gens sans avoir était inviter. Alors comment a-t-il pu rentrer dans ma chambre ? Je me passe une main sur le visage, soufflant. Tout ceci est tellement étrange ! Savoir que les vampires existent est tout simplement irréelle. Je jette un coup d'œil à l'horloge. Minuit. Je m'installe sur le canapé et allume la petite télé. Un film absolument ridicule passe, alors je soupir. New York me manque un peu, mais j'ai une autre sensation étrange. J'ai l'impression d'avoir un manque. Je le ressens depuis petite, comme ci il me manquer une partie de moi. Je tourne ma bague avec une pierre de lune entre mes doigts, le son des gens qui rit à la télé comblant le silence. Une heure du matin, deux heures. Je passe plus de deux heures à me poser des questions. Je déteste faire ça, mais je ne peux empêcher mon cerveau de fonctionner. Soudain, j'entendis qu'on toquer à la porte. Curieuse, mais surtout inquiète, je me levais prudemment. Ma mère n'aurait jamais toqué à la porte, alors qui viendrais me déranger à cette heure-ci ? Je déverrouille la porte, et l'entrouvre. Je la referme vivement, mais son pied la bloque.

- Salut ma jolie.

- Qu'est-ce que tu fais ici, Damon ?

- Je t'ai dit qu'on se reverrais. Je peux rentrer ?

 -Pourquoi ?

Je vis dans ses yeux un éclat d'hésitation, qui disparut bien vite.

- Je t'ai vu aller à la bibliothèque. Pourquoi ne pas demander des informations à quelqu'un qui a vécu en 1864 ?

- Tu m'espionner ?

Son sourire taquin me gonfla éperdument, mais je ne pouvais m'empêcher de le trouver beau. J'ouvris donc la porte en grand.

 -Vas-y, mais tu enlèves tes chaussures. On vient de retaper la maison.

- Bien madame.

Il entrait. Il me regardait de haut en bas, me rendant gêné.

- Il est joli ton pyjama.

- La ferme, Damon.

Son sourire grandit encore plus. Nous nous installâmes sur la table à manger.

- Pose-moi toutes les questions que tu souhaites !

- Pourquoi il y a un double de moi et d'Elena ?

Damon reniflait puis s'affalait sur le dossier de la chaise en bois.

- Je ne sais pas.

- Tu m'es d'une grande utilité Damon, je te remercie.

Il me détaillait longuement.

- Tu savais que tu ressemblais à Elena ?

Je froncis les sourcils.

- Non, pourquoi tu dis ça ?

- Pour rien.

Je lui posai quelque question, comme comment c'était de vivre à cette époque. Je ne lui demandais pas comment il avait rencontré Katherine ou même Marika. J'avais bien remarqué à quel point il était fermé. Je lui demande aussi comment Stefan avait pu rentrer dans ma chambre, il m'a donc expliqué qu'il était déjà passé voir ma mère. Pourquoi Stefan aurait voulu voir ma mère ?

- Eh tu m'écoute ?

Je sursautais en entendant sa voix.

- Pardon, tu disais ?

- Je voulais te donner une photo, il me tendit un autoportrait, c'est la seule photo que Marika à bien voulu prendre.

Ma ressemblance avec elle me frappa. Je n'avais pas encore vu son visage, seulement des descriptions. Mais la voir la, avec la même forme de nez, même yeux et même cheveux, me donne un sentiment étrange. Je remarque que Damon ne porte plus sa bague. Il m'avait aussi expliqué que leur bague les protégés du soleil.

- Ou est ta bague ?

- Ah ! Mon abruti de frère me la pris, j'ai malencontreusement tué notre "oncle".

Mon corps se raidi.

- Tu as quoi ?

- J'ai tué Zack, il se lève et remet son manteau, d'ailleurs, fit il en se dirigeant vers la sortie de son plein gré, Vicki a un gout très apétissant.

Je me figeais.

- Qu'as-tu fait, Damon ?

Je me précipite vers lui.

- A demain, Isabella.

Et il ferme la porte. Je me laisse glisser, alors que je saisi mon téléphone. Je tente d'appeler Matt, qui bien sûr ne répond pas. Je jette rageusement mon téléphone, qui s'abat contre le mur en un bruit strident. Damon qu'a tu fais ? 

The Moonligt (tvd)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant